Réduire l’exposition aux actions américaines ?

Réduire l’exposition aux actions américaines ?

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-il temps de réduire ses placements en actions américaines ? Les inquiétudes des investisseurs se sont intensifiées concernant la performance des marchés boursiers et à la volatilité liée aux tarifs douaniers chez nos voisins du Sud.

Le marché boursier américain dans son ensemble a gagné un modeste 4,2 % en dollars canadiens en 2025 jusqu’à la fin juillet.

C’est bien en deçà des fortes hausses observées dans de nombreux autres pays :

  • Le marché canadien dans son ensemble a bondi de 12 % depuis le début de l’année.

  • Les actions internationales de grande et moyenne capitalisation ont grimpé de 13,5 % en dollars canadiens.

  • Les actions des marchés émergents de grande et moyenne capitalisation ont progressé de 13,6 % en dollars canadiens.

(Consultez notre page sur les Statistiques de marché pour plus de données.)

Fin de la série gagnante ?

Le repli américain est d’autant plus frappant que Wall Street a largement battu les marchés internationaux pendant la majeure partie de la période suivant la crise financière de 2008-2009.

De 2010 à 2024, le marché américain dans son ensemble a rapporté environ 13,5 % par an, contre à peine 4,8 % pour les actions internationales, selon Morningstar Direct.

Ce revirement signifie-t-il que l’ère des rendements supérieurs américains est terminée ? Faut-il réallouer nos portefeuilles en réduisant les actions américaines ?

Des arguments solides en faveur de la diversification

La réponse courte est : non. Comme nous l’avons expliqué dans notre balado sur le même sujet, il existe des arguments convaincants en faveur d’une diversification au sein des actions.

Notre modèle attribue 20 % aux actions canadiennes, 50 % aux actions américaines et 30 % aux actions internationales.

L’équilibre entre actions américaines et internationales reflète leur part respective dans la capitalisation boursière mondiale.

Lorsque les actions américaines ou autres ont surperformé, nous avons rééquilibré pour maintenir ces allocations cibles.

Les actions américaines restent essentielles

Modifier le modèle maintenant reviendrait à pratiquer du « market timing » ou à tenter de prévoir l’avenir. Or, les preuves sont accablantes : cela ne fonctionne pas.

Peu importe les contre-performances à court terme, il est clair que les actions américaines doivent constituer une part importante des portefeuilles de nos clients.

Comme nous l’avons noté en mai, les actions américaines ont généré un rendement annuel impressionnant de 9,7 % depuis 1900, selon l’annuaire UBS sur les rendements des placements mondiaux pour l’année 2025.

« Ne pariez jamais contre l’Amérique »

Warren Buffet l’a résumé ainsi dans sa lettre aux actionnaires de 2020 :

« Malgré quelques interruptions sévères, le progrès économique de notre pays a été époustouflant. Notre conclusion inébranlable : ne pariez jamais contre l’Amérique. »

Les excellents rendements américains sont largement attribuables à la vigueur du dollar américain et à l’essor technologique, incluant les gains spectaculaires des « Magnificent Seven », dont nous avons déjà parlé. De plus, les investisseurs se sont montrés disposés à payer des multiples plus élevés pour les actions américaines.

Mais des rendements élevés s’accompagnent d’un prix : la volatilité. Depuis 1900, les actions américaines ont connu six années avec des rendements annuels inférieurs à -40 %. Il est essentiel de patienter pendant ces phases de baisse pour récolter les gains à long terme.

Des valorisations américaines à des niveaux historiques extrêmes

Que peut-on s’attendre des actions américaines dans les prochaines années ? Certains analystes prévoient un ralentissement de la croissance des bénéfices. D’autres estiment qu’elles pourraient continuer à sous-performer en raison de valorisations excessives, malgré les résultats en retrait cette année.

Selon la firme AQR Capital Management, ces valorisations pourraient refléter des « attentes trop optimistes » quant à la croissance future et à la prime de rendement américaine. « À la fin de 2024, les valorisations relatives étaient à un niveau historiquement extrême, et nous pensons qu’un retour vers la moyenne est une hypothèse plus prudente que la projection d’une hausse supplémentaire. »

AQR rappelle aussi que « les États-Unis ont déjà sous-performé le reste du monde pendant de longues périodes, par exemple durant les décennies 2000, 1980 et 1970. »

La diversification internationale a porté ses fruits

Comme nous le savons, il est notoirement difficile de prévoir les marchés. Les analystes se trompent constamment.

Ce que nous savons, c’est que la diversification internationale a porté ses fruits. Les évolutions boursières de cette année ne font que le confirmer.

L’annuaire UBS pour l’année 2025 apporte d’ailleurs plus de preuves : il a montré que, sur les 50 dernières années, les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque que les investissements uniquement domestiques, et ce, dans presque tous les pays.

La discipline apporte la tranquillité d’esprit

Rester discipliné – s’appuyer sur une stratégie de placement à long terme, largement diversifiée, et éviter de suivre les tendances – nous permet de capter les rendements lorsque le leadership change.

La patience est également essentielle : ne laissez pas les fluctuations à court terme ou les gros titres dicter vos décisions. Les marchés récompensent ceux qui restent investis d’un cycle à l’autre.

Retrouvez nos statistiques de marché, nos portefeuilles modèles, nos commentaires, nos blogues passés, nos livrets numériques et nos balados sur le site de l’équipe Parkyn–Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur notre site Sujet Capital.

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Bilan de mi-année 2025 : Rester investi a porté ses fruits

Bilan de mi-année 2025 : Rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Nous sommes à mi-parcours de l’année 2025, et une chose est certaine : ce n’est pas une année ennuyeuse.

Entre les fluctuations spectaculaires des marchés, le feuilleton des tarifs douaniers et les tensions géopolitiques, c’était une véritable leçon d’imprévisibilité et de gestion des émotions. Les investisseurs ont assisté à l’une des corrections boursières les plus marquantes des dernières années, mais ceux qui sont restés investis ont aussi profité d’un rebond spectaculaire.

Le président Trump a lancé le bal en avril en annonçant des tarifs douaniers agressifs contre les principaux partenaires commerciaux. Sa stratégie économique baptisée « Journée de la libération » a choqué les investisseurs par son ampleur, sa rapidité et son imprévisibilité.

En quelques jours, des milliers de milliards de dollars de valeur boursière se sont évaporés à l’échelle mondiale, comme François et moi en discutons dans notre plus récent balado Sujet Capital.

Chute à deux chiffres

Comme François et moi en discutons dans notre plus récent balado de Sujet Capital, des milliers de milliards de dollars de valeur boursière se sont envolés en quelques jours à l’échelle mondiale. L’indice composé S&P/TSX du Canada a chuté de 12,2 %, l’indice MSCI EAFE des marchés développés a perdu 13,2 %, et l’indice S&P 500 américain a reculé de 14,7 %.

(Pour consulter les données de marché et nos portefeuilles modèles, visitez la section « ressources » de notre site Sujet Capital ou la page de notre équipe sur le site de PWL Capital. Ces portefeuilles peuvent aider les lecteurs à évaluer leurs propres résultats.)

Particulièrement notable : la réaction négative du marché obligataire. Normalement, lorsque les actions chutent, les investisseurs se tournent vers la sécurité des obligations d’État, ce qui fait baisser les rendements et monter les prix.

Mais cette fois-ci, c’est l’inverse qui s’est produit. Les rendements ont augmenté et les prix ont baissé. Les investisseurs craignaient que les tarifs douaniers ne déclenchent de l’inflation — des craintes amplifiées par l’augmentation des déficits fédéraux américains.

Montagnes russes boursières

Selon certains rapports, la flambée des rendements obligataires aurait forcé le président Trump à suspendre les tarifs à peine une semaine après leur annonce. Cela a entraîné le plus grand rebond boursier en une seule journée depuis 2008. L’indice S&P 500 a bondi de 9,5 %, le Nasdaq de 12 %, et le Dow Jones de 8 %.

Ce scénario illustre parfaitement pourquoi nous ne tentons jamais d’anticiper les marchés. Un investisseur qui aurait vendu lors de l’annonce des tarifs et n’aurait pas réinvesti au creux du marché aurait gravement nui à son portefeuille.

C’est un rappel puissant que réagir de manière émotive peut coûter cher et nuire à votre performance à long terme. Comme nous le répétons depuis des années, le « market timing » n’est pas une stratégie à adopter.

Virage vers des politiques monétaires plus souples

Comme si cela ne suffisait pas, les investisseurs ont été mis à l’épreuve par d’autres nouvelles inquiétantes, notamment la guerre en Ukraine et l’attaque des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis. Cette dernière a provoqué une hausse de 16 % du prix du pétrole brut, suivie d’une chute aussi rapide après l’annonce d’un cessez-le-feu.

Au milieu de ce chaos, plusieurs banques centrales ont commencé à adopter des politiques monétaires plus accommodantes pour soutenir la croissance alors que l’inflation se modère. Au Canada, l’inflation s’établit à 1,9 % contre 2,7 % en juin l’an dernier. Cela a permis à la Banque du Canada de réduire son taux directeur, passant de 3,25 % en début d’année à 2,75 %. L’économie canadienne continue de croître, mais à un rythme modeste — 1,3 % sur une base annuelle.

Aux États-Unis, la situation est différente : l’inflation a grimpé à 2,7 % en juin, ce qui a poussé la Réserve fédérale à maintenir son taux directeur inchangé à 4,5 % jusqu’à présent en 2025.

Rendements élevés, actions en hausse

Du côté des marchés, les rendements obligataires au Canada et aux États-Unis demeurent bien au-dessus de la moyenne. Le rendement des obligations canadiennes à 10 ans s’élevait à environ 3,3 % à la fin juin, contre 4,4 % pour les bons du Trésor américain à 10 ans. Ces rendements relativement élevés sont une bonne nouvelle pour les investisseurs dont les portefeuilles contiennent une forte pondération en obligations.

Les marchés boursiers ont fait preuve d’une résilience surprenante compte tenu des turbulences géopolitiques et tarifaires. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 10,2 % au premier semestre de l’année. Une performance d’autant plus remarquable que le Canada a été l’une des cibles principales de la rhétorique protectionniste du président Trump.

Rebond spectaculaire des actions américaines

Les marchés américains ont connu des fluctuations extrêmes. En avril, les indices S&P 500 et Nasdaq avaient perdu plus de 20 % depuis leurs sommets précédents, entrant officiellement en territoire baissier. Mais ils ont ensuite rebondi, et l’indice S&P 500 atteint maintenant de nouveaux sommets historiques.

Après toute cette volatilité, le marché américain dans son ensemble affichait une hausse de 5,8 % depuis le début de l’année en dollars américains, à la fin juin. En dollars canadiens, la hausse n’était que de 0,2 %, en raison de l’appréciation marquée du huard face au billet vert.

La chute du dollar américain cette année est un autre fait marquant. Le billet vert a reculé de 10,8 % par rapport à un panier de grandes devises, en raison de l’instabilité commerciale, des préoccupations budgétaires aux États-Unis et d’autres facteurs.

Pendant ce temps, les actions internationales ont bien performé. L’indice MSCI EAFE des marchés développés a progressé de 13,2 % en dollars canadiens depuis le début de l’année, tandis que les actions des grandes et moyennes capitalisations des marchés émergents ont gagné 9,5 %.

Discipline et patience : des alliées précieuses

Dans l’ensemble, les investisseurs avaient toutes les raisons d’être nerveux jusqu’ici en 2025. Mais ceux qui sont restés investis dans des portefeuilles mondiaux bien diversifiés ont été généreusement récompensés.

Une fois de plus, les marchés ont été de grands professeurs. Ils nous rappellent constamment qu’à long terme, la discipline et la patience finissent par porter leurs fruits.

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55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-ce que la récompense de l’investissement à long terme en vaut la peine ? Les chiffres répondent massivement oui. Au cours des 55 dernières années, un dollar investi dans un portefeuille d’actions internationales diversifiées aurait crû pour atteindre plus de 16 $ après inflation.
Cela représente un rendement de plus de 1 600 %.
C’est l’une des constatations marquantes du chercheur principal de PWL Capital, Raymond Kerzerho, présentée dans deux récents  blogues et dans notre balado Sujet Capital.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l’argent pour les investisseurs à long terme détenant des portefeuilles d’actions mondiales diversifiées », explique Raymond.
« Puisque les points de bascule entre les différentes phases des cycles boursiers sont largement imprévisibles, la seule façon fiable d’investir de manière rentable est de rester investi pendant des décennies, d’ignorer les distractions médiatiques et de laisser les rendements se composer. »

Enseignements clés pour réussir ses investissements

Raymond a analysé plus d’un demi-siècle d’histoire des marchés et en a tiré les leçons essentielles suivantes pour bâtir la richesse :

  • Restez investi. Cela signifie éviter la négociation active.

  • Soyez patient et adoptez une perspective à long terme.

  • Accordez une place importante aux actions dans votre portefeuille.

Raymond a comparé les rendements de cinq portefeuilles et a constaté qu’un portefeuille d’actions mondiales diversifiées offrait les meilleurs gains.
Un portefeuille composé de 30 % d’actions canadiennes et de 70 % d’actions mondiales (hors Canada) a généré un rendement réel annualisé (après inflation) de 5,19 % de 1970 à 2024. Un dollar investi dans ce portefeuille serait devenu 16,17 $. (Les retenues d’impôt étrangères et les frais de gestion ont été pris en compte pour simuler l’expérience réelle d’un investisseur.)
L’inconvénient : des fluctuations importantes. Avec une volatilité de 12,88 %, ce portefeuille était le plus volatil parmi ceux évalués.

Les gains obligataires ne se répéteront probablement pas

Sans surprise, les gains les plus faibles proviennent du portefeuille obligataire, entièrement investi dans des obligations canadiennes. Mais même les investisseurs en obligations s’en sont bien sortis. Le rendement réel annualisé s’est établi à 3,32 %, avec une valeur réelle finale de 6,03 $ par dollar investi en 1970. La volatilité était de 5,94 %, soit moins de la moitié de celle des actions.
Raymond a également analysé trois portefeuilles mixtes combinant actions et obligations : 40/60, 60/40 et 80/20. Ces portefeuilles ont affiché des rendements et une volatilité intermédiaire entre les scénarios 100 % actions et 100 % obligations.

Il précise que le rendement réel « très élevé » des obligations canadiennes durant cette période était inhabituel et peu susceptible de se reproduire dans les années à venir. Ce rendement était plus de deux fois supérieur à celui des obligations gouvernementales mondiales depuis 1900, et s’explique en grande partie par la baisse des taux obligataires et de l’inflation au Canada de 1982 à 2022.
« Les investisseurs ne devraient pas s’attendre à voir ce type de performance se répéter », écrit Raymond. « Ceux qui souhaitent sérieusement accumuler de la richesse doivent accorder une part importante aux actions. »

Laissez le marché faire son travail

La leçon clé : « Laissez le marché faire son travail », affirme-t-il.
« Certains souriront à l’idée de rester investi pendant 55 ans. Mais même sur 10 ans, les investisseurs ont parfois doublé leur pouvoir d’achat. Réfléchissez-y : les investisseurs n’ont pas travaillé pour cet argent. C’est le marché qui a fait le travail. Tout ce que les investisseurs avaient à faire, c’était de reporter leur consommation et d’accepter que la volatilité est inévitable. »

Et combien de volatilité ?
Au cours des 55 dernières années, les marchés ont connu six marchés baissiers (déclin réel de plus de 20 %), soit en moyenne 1,1 baisse par décennie. Parmi eux, deux marchés baissiers « sévères » (perte de plus de 40 %) : l’un durant le choc pétrolier de 1973-74 et l’autre lors de l’éclatement de la bulle technologique de 2000-2003.

En moyenne, les marchés baissiers ont duré 21 mois, avec un recul moyen de 34 % (calculé mensuellement).

63 % du temps en marché baissier ou en reprise

Le retour aux niveaux d’avant la baisse a pris en moyenne 49 mois. Durant cette période de reprise, les marchés ont enregistré une progression moyenne de 57 %.
Fait intéressant : les marchés baissiers et les périodes de reprise ont représenté 63 % du temps entre 1970 et 2024. Cela signifie que les investisseurs ont passé près des deux tiers de leur temps soit en perte, soit en phase de récupération.

Qu’arrive-t-il après que les marchés ont retrouvé leurs sommets d’avant la baisse ? C’est là que la patience a véritablement porté ses fruits. En moyenne, les marchés ont continué de progresser pendant 41 mois supplémentaires, avec des gains de 79 %.

Les marchés baissiers : une étape normale de l’investissement

La conclusion de Raymond ? « Les investisseurs doivent conserver leur portefeuille et s’attendre à vivre des marchés baissiers. C’est une étape normale de l’investissement », a-t-il affirmé dans notre balado.
« Les investisseurs à succès tolèrent de longues périodes de rendements faibles ou même négatifs. Ces périodes représentent le prix d’entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme. »

Ceux qui s’en tiennent à une stratégie de placement diversifiée et à long terme sont amplement récompensés grâce à la capitalisation des rendements.
« Les investisseurs qui ont bénéficié de cette capitalisation ont évité de négocier activement et ont laissé le marché faire son travail », explique Raymond. « Le fait de négocier interrompt la capitalisation des rendements. Ce sont les banques d’investissement et les plateformes de négociation qui profitent de votre activité de trading, pas vous. »

Si vous quittez le marché, vous risquez de cristalliser des pertes et de manquer les bénéfices inévitables de la reprise et de l’expansion.
Comme le conclut Raymond : « Il suffit de rééquilibrer, jamais d’abandonner. Votre portefeuille est conçu pour la vie. Ce n’est pas une solution temporaire. »

Consultez nos articles, nos livres électroniques et nos balados sur la finance personnelle et l’investissement sur le site web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Sujet Capital.
Vous trouverez les billets de blogue de Raymond Kerzerho
ici et ici et ici.

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10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Quel est le point commun entre les chemins de fer en 1900 et les géants technologiques en 2025 ? Tous deux ont façonné les marchés – et nous rappellent à quel point les choses peuvent évoluer.

L’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux pour l’année 2025 utilise 125 ans d’histoire pour démontrer pourquoi la diversification, la discipline et une vision à long terme sont essentielles pour réussir en tant qu’investisseur. Publié en collaboration avec des universitaires de la London Business School et de l’Université de Cambridge, cet annuaire n’essaie pas de prédire l’avenir. Il fournit plutôt un contexte historique précieux pour prendre de meilleures décisions aujourd’hui.

La diversification mondiale porte ses fruits en 2025

L’un des messages clés de l’édition 2025 est l’importance de la diversification — un thème que nous soulignons régulièrement dans nos blogs et balados. Notre stratégie d’investissement mondial s’est révélée payante jusqu’à maintenant en 2025, alors que les marchés boursiers américains ont connu une volatilité bien plus élevée que les actions des autres pays.

Au 30 avril 2025 :

  • Le marché total américain était en baisse de 9,2 % depuis le début de l’année et en recul de 14,2 % par rapport à son sommet de février.

  • L’indice S&P/TSX Composite du Canada était en hausse de 1,4 %.

  • Les actions des marchés développés internationaux ont gagné 7,2 %.

  • Les actions des marchés émergents sont restées quasiment stables à 0,1 %.

(Consultez notre page Statistiques des marchés de PWL pour plus de données.)

10 enseignements pour investir avec succès

Même si les actions américaines ont surperformé au cours des 15 dernières années, de nombreux investisseurs ont remis en question la valeur d’une diversification mondiale. Cette année, nous en avons vu les bienfaits concrets. La diversification ne paie pas toujours à court terme, mais sur un horizon plus long, les preuves montrent qu’elle fonctionne.

Ces enseignements sont renforcés par les 10 grandes leçons d’investissement issues de 125 ans d’histoire des marchés, selon l’annuaire de UBS.

  1. Les marchés évoluent constamment

    Les chemins de fer représentaient 63 % du marché boursier américain en 1900. Beaucoup des plus grandes industries actuelles — énergie (hors charbon), technologie, santé — étaient presque absentes. Les télécoms et les médias sont aussi des secteurs nouveaux.

    Leçon : Nul ne peut prédire les gagnants de demain. Ne cherchez pas à courir après les titres à la mode. Comme le dit Warren Buffett dans sa « quatrième loi du mouvement » :

    « Pour les investisseurs dans leur ensemble, les rendements diminuent à mesure que les mouvements augmentent. »

  2. Les actions ont largement surperformé

    Depuis 1900, les actions U.S. ont généré un rendement annuel moyen de 9,7 %, contre 4,6 % pour les obligations et 3,4 % pour les bons du Trésor à court terme (T-Bills). L’inflation moyenne était de 2,9 % par an.

  3. Les rendements réels des obligations sont modestes

    Sur le long terme, les obligations d’État ont procuré de faibles rendements réels après inflation. Le rendement annualisé réel moyen n’était que de 0,9 % (données de 21 marchés depuis 1900). Volatilité : obligations (13,2 %) > T-Bills (7,5 %), mais < actions (23,0 %).

  4. Les actions sont volatiles

    Investir en actions implique d’accepter leur volatilité — c’est le prix à payer pour des rendements plus élevés. Le rendement réel moyen des actions américaines était de 8,5 %, mais cela comprend six années avec des pertes supérieures à 40 %, et six années avec des gains au-dessus de 40 %.

  5. La patience est récompensée

    Les grands marchés baissiers — comme l’éclatement de la bulle techno ou la crise financière de 2008 — peuvent durer plusieurs années. Depuis 1900, les quatre plus grandes baisses du marché boursier américain ont vu des pertes de 52 % à 79 % du sommet au creux. Le retour aux niveaux d’avant-crise a pris entre 5,3 et 15,5 ans.

  6. La diversification entre classes d’actifs est utile

    Sur le long terme, la corrélation entre actions et obligations aux États-Unis est faible (0,19), ce qui en fait un bon outil de réduction du risque de portefeuille. Mais attention : à court terme, cette corrélation peut varier.

  7. La diversification au sein des actions compte aussi

    Les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque au cours des 50 dernières années que ceux investis uniquement dans le marché domestique. La diversification internationale fonctionne !

  8. L’inflation affecte les rendements réels

    Même si les actions battent l’inflation à long terme, elles ne la couvrent pas toujours efficacement. Les rendements sont généralement plus élevés lorsque l’inflation est basse et stable.

  9. L’or et les matières premières peuvent couvrir l’inflation – avec des limites

    Ces actifs peuvent offrir une certaine protection, mais il est difficile de trouver des produits adaptés aux investisseurs individuels. Les investisseurs institutionnels peuvent tirer davantage parti de cette classe d’actifs.

  10. L’investissement factoriel fonctionne – mais exige de la patience

    Les facteurs comme la taille, la valeur, la rentabilité, etc., ont surperformé sur de longues périodes. Mais leur performance varie selon les cycles, et certains styles peuvent sous-performer pendant plusieurs années.

 

En résumé ? Le message principal : la diversification et la discipline sont essentielles au succès en investissement. Les portefeuilles diversifiés peuvent parfois sous-performer à court terme, mais ils réduisent le risque et sont récompensés à long terme. Cela implique de détenir des fonds largement diversifiés pour s’assurer de posséder les gagnants de demain. Les investisseurs en actions reçoivent une prime parce qu’ils sont prêts à supporter la volatilité et les baisses. Il est plus facile de rester discipliné lorsqu’on a une vision à long terme et un portefeuille bien conçu, en ligne avec sa tolérance au risque et ses objectifs personnels. Comme l’écrivait récemment le gestionnaire de portefeuille Ben Carlson : « Il est plus facile de traverser les périodes difficiles quand on sait ce qu’on achète, ce qu’on détient et pourquoi. » Le succès en investissement ne vient pas du market timing, du stock picking ou des modes passagères. Comme le prouvent 125 ans de données, la clé, c’est la pensée à long terme.

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Découvrez d’autres réflexions sur les finances personnelles et l’investissement dans nos articles de blogue, livres électroniques et balados sur le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital, ainsi que sur notre site Sujet Capital.

La gestion passive surpasse encore la gestion active en 2024

La gestion passive surpasse encore la gestion active en 2024

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les fonds passifs offrent de meilleurs résultats et un chemin plus stable pour traverser les marchés difficiles

C’est dans les périodes difficiles comme celle-ci que l’on découvre quel type d’investisseur nous sommes réellement.

Quelle est votre tolérance au risque et à la volatilité ? Réagissez-vous aux grands titres (ce qui signifie souvent acheter au plus haut et vendre au plus bas) ? Êtes-vous paralysé par l’indécision – au point de manquer des opportunités en attendant le moment idéal pour agir ?

L’état d’esprit fait toute la différence. Lorsque vous adoptez une mentalité d’investisseur à long terme, les événements macroéconomiques à court terme ne devraient pas modifier votre plan d’investissement. Les marchés sont hors de notre contrôle et impossibles à prédire – mais vous pouvez contrôler vos émotions et faire abstraction du bruit ambiant.

Rester fidèle au plan

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile, et la volatilité actuelle peut mettre notre discipline à l’épreuve. Chez PWL, nous aimons nous rappeler les mots du plus célèbre investisseur au monde, Warren Buffett. Il est un ardent défenseur du calme face au bruit médiatique, de la maîtrise de ses émotions et d’un plan d’investissement à long terme.

Comme le dit M. Buffett : « Les actions sont sûres sur le long terme, mais très risquées pour demain. »

Cette citation est une bonne introduction au sujet de notre dernier balado Sujet Capital – la gestion passive versus la gestion active.

80 % des fonds actifs ont sous-performé

Les lecteurs de ce blog savent que nous ne sommes pas partisans du market timing ni de la gestion active. Deux nouveaux rapports viennent renforcer encore notre point de vue. Le SPIVA Canada Scorecard mesure la performance des fonds canadiens gérés activement par rapport à leurs indices de référence.

Les résultats de cette année sont similaires à ceux déjà évoqués dans nos articles précédents. Plus de 80 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence en 2024. Cela inclut 72 % des fonds en actions internationales, 89 % des fonds en actions canadiennes, et un impressionnant 96 % des fonds de dividendes et de revenus.

Et il ne s’agit pas simplement d’une mauvaise année. La sous-performance tend à s’aggraver avec des horizons temporels plus longs. Sur 10 ans, 93 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices, y compris 82 % des fonds canadiens de petites et moyennes capitalisations et 100 % des fonds d’actions canadiennes.

Une minorité d’actions a généré la majorité des gains

La sous-performance marquée ne s’explique pas uniquement par les frais. Les fonds qui ont pour indice de référence l’indice composé S&P/TSX ont sous-performé de 4 points de pourcentage l’an dernier, tandis que ceux qui ont pour indice de référence le S&P World Index ont sous-performé de 9 points. Les gestionnaires actifs de cette dernière catégorie ont ainsi laissé passer un tiers de la performance, alors que l’indice de référence a gagné 30 %.

Une des principales causes de ces mauvais résultats, selon SPIVA, est que « seule une minorité d’actions a généré la majorité des gains… la sélection active d’actions a obtenu des résultats inférieurs au hasard… »

« Les opportunités de surperformance via une sélection habile d’actions, des choix sectoriels ou de capitalisation existaient, mais étaient difficiles à capter », conclut le rapport. « Les tendances de sous-performance majoritaire illustrent les défis que doivent affronter de nombreux gestionnaires actifs, année après année. »

Seules 4 % des actions ont généré de la richesse

Cette constatation vient appuyer les données que nous avons publiées l’année dernière : seules 4 % des actions ont généré l’intégralité de la richesse boursière américaine entre 1926 et 2023, au-delà d’un investissement sans risque en bons du Trésor. La majorité des actions – 51,6 % – ont en réalité affiché des rendements composés négatifs.

Cela signifie que si vous ne déteniez pas ces 4 %, vous auriez manqué le gain colossal de 22 940 % réalisé par les actions pendant cette période. Comment s’assurer de posséder ces 4 % ? Pas en entrant et sortant constamment du marché, mais en détenant l’ensemble du marché via des fonds indiciels largement diversifiés et gérés passivement, comme le font nos clients chez PWL.

Seulement 22 % des fonds actifs ont surperformé sur 10 ans

Le constat est tout aussi préoccupant pour les fonds actifs aux États-Unis, selon le baromètre Active vs Passive de Morningstar. Ce rapport compare la performance des fonds actifs à celle de leurs équivalents passifs, après déduction des frais.

Il a révélé que 42 % des fonds communs de placement et des FNB gérés activement ont surpassé leurs homologues passifs en 2024. Sur 10 ans, la situation est pire : seuls 22 % des fonds actifs ont survécu et surpassé les fonds passifs.

Notre collègue et ami Raymond Kerzerho a parfaitement résumé les avantages des fonds passifs dans son nouveau rapport Le Moniteur des fonds passifs versus actifs :

« Les fonds passifs offrent des avantages avec lesquels les fonds actifs peuvent difficilement rivaliser : des frais de gestion plus bas, des coûts de transaction moindres, des rendements généralement plus élevés, de la transparence, une efficience fiscale et une tranquillité d’esprit pour les investisseurs », écrit Raymond.

Les fonds passifs croissent rapidement

Il semble que les investisseurs aient bien saisi les avantages des fonds passifs.

Selon le rapport de Raymond, les fonds passifs ont augmenté leur part de marché mondiale chaque année au cours de la dernière décennie, passant de 23 % en 2015 à 43 % aujourd’hui.

Encore plus impressionnant : les actifs sous gestion des fonds passifs dans le monde ont grimpé de 291 %, atteignant 21,8 billions USD. Cette croissance rapide dépasse de loin celle des fonds actifs, qui n’ont progressé que de 53 %, pour un total de 28,3 billions USD.

Se concentrer sur les preuves

Raymond met toutefois en garde contre l’idée que « tout le marché devient passif ».

En effet, beaucoup de gens possèdent des fonds passifs, mais les utilisent pour faire du market timing – en achetant et vendant dans le but d’anticiper le marché. En faisant cela, ils risquent de sous-performer, comme c’est souvent le cas avec les fonds actifs.

Des marchés difficiles peuvent mettre vos nerfs à rude épreuve. Mais c’est aussi une occasion de réévaluer votre tolérance au risque et de vérifier si votre plan d’investissement à long terme est toujours aligné avec vos objectifs.

C’est aussi un bon rappel : une stratégie d’investissement intelligente repose sur des données probantes, pas sur le sensationnalisme.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

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Guide sur le transfert de patrimoine intergénérationnel : préserver votre héritage grâce à une planification stratégique

Guide sur le transfert de patrimoine intergénérationnel : préserver votre héritage grâce à une planification stratégique

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Vous avez construit une base financière solide. Il est maintenant temps d’assurer un transfert harmonieux de votre patrimoine à vos proches. L’équipe de Parkyn—Doyon La Rochelle comprend les complexités du transfert de patrimoine entre les générations et peut vous guider à chaque étape. En étroite collaboration avec vos professionnels fiscaux et juridiques, nous créerons un plan clair et complet qui répondra à vos souhaits.

Qu’est-ce que le transfert de richesse intergénérationnel ?

Le transfert de patrimoine intergénérationnel implique la transmission d'actifs tels l'argent, des biens et des investissements d'une génération à l'autre. Ce transfert se produit souvent au sein des familles, par le biais d'héritages, de dons ou de fiducies, ce qui permet de préserver l'héritage financier familial et d'offrir des avantages économiques aux générations futures.

L’importance d’une planification minutieuse du transfert de patrimoine

Pour les conseillers financiers, aider les clients à transférer leur patrimoine d’une génération à l’autre est l’un des défis les plus importants et les plus gratifiants. Nous travaillons avec des familles à Montréal et partout au Canada depuis plus de 25 ans. Nous nous engageons à aider nos clients à traverser ces étapes importantes, souvent chargées d’émotions, tout en veillant à ce qu’ils se sentent soutenus et entendus tout au long du processus.

Nous fournissons un soutien, des informations et des ressources pour faire de ce processus un succès. Cela comprend la collaboration avec vos conseillers juridiques et fiscaux de confiance pour vous aider à sécuriser votre héritage financier, à promouvoir l’harmonie et à garantir que les valeurs familiales soient transmises aux générations suivantes. En tant que « quart-arrière », nous travaillons avec votre équipe de professionnels pour nous assurer que votre famille puisse franchir les étapes en toute confiance.

Une planification minutieuse du transfert de patrimoine est essentielle pour deux raisons principales :

  • Préserver le patrimoine : une planification appropriée permet d’atténuer les risques tels que les charges fiscales et la mauvaise gestion, protégeant ainsi le patrimoine pour les générations futures.

  • Réduire les conflits : un plan clair et documenté permet de réduire les conflits familiaux concernant l’héritage, favorisant ainsi l’harmonie et la continuité.

Documents essentiels de planification successorale

Pour les résidents du Québec ou le code civil du Québec s’applique :

  • Testament légal

  • Testament éthique (Lettre d’héritage)

  • Mandat de protection pour l'administration financière et les soins médicaux

  • Directives médicales anticipées 

Pour les residents des provinces ou le droit commun s’applique :

  • Testament légal

  • Testament éthique (Lettre d’héritage)

  • Fiducie révocable entre vifs

  • Procuration durable pour les affaires financières

  • Procuration durable pour les décisions médicales

  • Testament biologique pour les décisions relatives à la qualité de vie

Stratégies clés pour le transfert de richesse intergénérationnel

  • Planification successorale : il s’agit de la pierre angulaire du transfert de patrimoine. Une planification successorale complète comprend des testaments, des fiducies et d’autres instruments juridiques pour garantir que vos actifs seront distribués comme vous le souhaitez. Les fiducies offrent une flexibilité supplémentaire, permettant des conditions et des délais spécifiques.

  • Planification fiscale : un transfert de patrimoine qui procure des avantages fiscaux est essentiel. Des stratégies telles que les dons, les dons de bienfaisance et les comptes fiscalement avantageux peuvent réduire considérablement la charge fiscale des héritiers. Pour les familles possédant des entreprises privées, un gel successoral représente une stratégie fiscale avantageuse à considérer.

  • Éducation et communication : il est essentiel de préparer la prochaine génération à gérer et à faire fructifier son héritage. L’éducation financière, l’implication des héritiers dans les décisions de l’entreprise familiale et une communication ouverte sur les plans de transfert de patrimoine favorisent la préparation et l’alignement de membres de la famille.

Le rôle de la planification philanthropique dans le transfert de richesse intergénérationnel

La philanthropie fait de plus en plus partie intégrante de la gestion de patrimoine. Les familles fortunées reconnaissent l’importance de donner en retour. L’intégration de la philanthropie dans la planification du transfert de patrimoine offre plusieurs avantages :

  • Avantages fiscaux : les dons de bienfaisance peuvent réduire l’impôt à payer, maximisant ainsi le patrimoine transmis.

  • Constitution d’un héritage : la philanthropie permet aux familles d’établir un leg durable qui reflète leurs valeurs et leur engagement envers le bien de la société.

  • Engager la prochaine génération : impliquer les plus jeunes membres de la famille dans la philanthropie favorise le sens des responsabilités, l’empathie et le service communautaire.

Stratégies efficaces concernant la planification philanthropique

  • Fondations et fiducies de bienfaisance : elles permettent de faire des dons structurés et durables, alignés sur les valeurs de la famille, garantissant ainsi un impact à long terme.

  • Fonds conseillé par le donateur: populaires au Canada, les fonds orientés par le donateur offrent un moyen flexible et fiscalement avantageux de gérer les dons de bienfaisance. Les donateurs peuvent faire une contribution caritative, recevoir un avantage fiscal immédiat et recommander des dons à des œuvres caritatives du fonds au fil du temps.

  • Investissement d'impact : cette approche consiste à investir dans des entreprises qui génèrent des avantages sociaux ou environnementaux en plus des rendements financiers. C'est un moyen efficace d'aligner les stratégies d'investissement avec les objectifs philanthropiques.

Il n’est jamais trop tôt pour planifier votre transfert de patrimoine

Le transfert de patrimoine intergénérationnel et la planification philanthropique sont essentiels pour bâtir et préserver l’héritage familial. En combinant des stratégies financières judicieuses à un engagement envers la philanthropie, les familles peuvent s’assurer que leur patrimoine soutiendra les générations futures et contribuera au bien commun.

Chez Parkyn—Doyon La Rochelle, nous nous spécialisons dans la mise en place de stratégies personnalisées qui correspondent aux valeurs et aux objectifs de votre famille, garantissant un transfert de patrimoine transparent et efficace. En travaillant aux côtés de vos professionnels juridiques et fiscaux actuels, nous rendons le processus efficace et sans souci.

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