10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Quel est le point commun entre les chemins de fer en 1900 et les géants technologiques en 2025 ? Tous deux ont façonné les marchés – et nous rappellent à quel point les choses peuvent évoluer.

L’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux pour l’année 2025 utilise 125 ans d’histoire pour démontrer pourquoi la diversification, la discipline et une vision à long terme sont essentielles pour réussir en tant qu’investisseur. Publié en collaboration avec des universitaires de la London Business School et de l’Université de Cambridge, cet annuaire n’essaie pas de prédire l’avenir. Il fournit plutôt un contexte historique précieux pour prendre de meilleures décisions aujourd’hui.

La diversification mondiale porte ses fruits en 2025

L’un des messages clés de l’édition 2025 est l’importance de la diversification — un thème que nous soulignons régulièrement dans nos blogs et balados. Notre stratégie d’investissement mondial s’est révélée payante jusqu’à maintenant en 2025, alors que les marchés boursiers américains ont connu une volatilité bien plus élevée que les actions des autres pays.

Au 30 avril 2025 :

  • Le marché total américain était en baisse de 9,2 % depuis le début de l’année et en recul de 14,2 % par rapport à son sommet de février.

  • L’indice S&P/TSX Composite du Canada était en hausse de 1,4 %.

  • Les actions des marchés développés internationaux ont gagné 7,2 %.

  • Les actions des marchés émergents sont restées quasiment stables à 0,1 %.

(Consultez notre page Statistiques des marchés de PWL pour plus de données.)

10 enseignements pour investir avec succès

Même si les actions américaines ont surperformé au cours des 15 dernières années, de nombreux investisseurs ont remis en question la valeur d’une diversification mondiale. Cette année, nous en avons vu les bienfaits concrets. La diversification ne paie pas toujours à court terme, mais sur un horizon plus long, les preuves montrent qu’elle fonctionne.

Ces enseignements sont renforcés par les 10 grandes leçons d’investissement issues de 125 ans d’histoire des marchés, selon l’annuaire de UBS.

  1. Les marchés évoluent constamment

    Les chemins de fer représentaient 63 % du marché boursier américain en 1900. Beaucoup des plus grandes industries actuelles — énergie (hors charbon), technologie, santé — étaient presque absentes. Les télécoms et les médias sont aussi des secteurs nouveaux.

    Leçon : Nul ne peut prédire les gagnants de demain. Ne cherchez pas à courir après les titres à la mode. Comme le dit Warren Buffett dans sa « quatrième loi du mouvement » :

    « Pour les investisseurs dans leur ensemble, les rendements diminuent à mesure que les mouvements augmentent. »

  2. Les actions ont largement surperformé

    Depuis 1900, les actions U.S. ont généré un rendement annuel moyen de 9,7 %, contre 4,6 % pour les obligations et 3,4 % pour les bons du Trésor à court terme (T-Bills). L’inflation moyenne était de 2,9 % par an.

  3. Les rendements réels des obligations sont modestes

    Sur le long terme, les obligations d’État ont procuré de faibles rendements réels après inflation. Le rendement annualisé réel moyen n’était que de 0,9 % (données de 21 marchés depuis 1900). Volatilité : obligations (13,2 %) > T-Bills (7,5 %), mais < actions (23,0 %).

  4. Les actions sont volatiles

    Investir en actions implique d’accepter leur volatilité — c’est le prix à payer pour des rendements plus élevés. Le rendement réel moyen des actions américaines était de 8,5 %, mais cela comprend six années avec des pertes supérieures à 40 %, et six années avec des gains au-dessus de 40 %.

  5. La patience est récompensée

    Les grands marchés baissiers — comme l’éclatement de la bulle techno ou la crise financière de 2008 — peuvent durer plusieurs années. Depuis 1900, les quatre plus grandes baisses du marché boursier américain ont vu des pertes de 52 % à 79 % du sommet au creux. Le retour aux niveaux d’avant-crise a pris entre 5,3 et 15,5 ans.

  6. La diversification entre classes d’actifs est utile

    Sur le long terme, la corrélation entre actions et obligations aux États-Unis est faible (0,19), ce qui en fait un bon outil de réduction du risque de portefeuille. Mais attention : à court terme, cette corrélation peut varier.

  7. La diversification au sein des actions compte aussi

    Les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque au cours des 50 dernières années que ceux investis uniquement dans le marché domestique. La diversification internationale fonctionne !

  8. L’inflation affecte les rendements réels

    Même si les actions battent l’inflation à long terme, elles ne la couvrent pas toujours efficacement. Les rendements sont généralement plus élevés lorsque l’inflation est basse et stable.

  9. L’or et les matières premières peuvent couvrir l’inflation – avec des limites

    Ces actifs peuvent offrir une certaine protection, mais il est difficile de trouver des produits adaptés aux investisseurs individuels. Les investisseurs institutionnels peuvent tirer davantage parti de cette classe d’actifs.

  10. L’investissement factoriel fonctionne – mais exige de la patience

    Les facteurs comme la taille, la valeur, la rentabilité, etc., ont surperformé sur de longues périodes. Mais leur performance varie selon les cycles, et certains styles peuvent sous-performer pendant plusieurs années.

 

En résumé ? Le message principal : la diversification et la discipline sont essentielles au succès en investissement. Les portefeuilles diversifiés peuvent parfois sous-performer à court terme, mais ils réduisent le risque et sont récompensés à long terme. Cela implique de détenir des fonds largement diversifiés pour s’assurer de posséder les gagnants de demain. Les investisseurs en actions reçoivent une prime parce qu’ils sont prêts à supporter la volatilité et les baisses. Il est plus facile de rester discipliné lorsqu’on a une vision à long terme et un portefeuille bien conçu, en ligne avec sa tolérance au risque et ses objectifs personnels. Comme l’écrivait récemment le gestionnaire de portefeuille Ben Carlson : « Il est plus facile de traverser les périodes difficiles quand on sait ce qu’on achète, ce qu’on détient et pourquoi. » Le succès en investissement ne vient pas du market timing, du stock picking ou des modes passagères. Comme le prouvent 125 ans de données, la clé, c’est la pensée à long terme.

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Découvrez d’autres réflexions sur les finances personnelles et l’investissement dans nos articles de blogue, livres électroniques et balados sur le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital, ainsi que sur notre site Sujet Capital.

La gestion passive surpasse encore la gestion active en 2024

La gestion passive surpasse encore la gestion active en 2024

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les fonds passifs offrent de meilleurs résultats et un chemin plus stable pour traverser les marchés difficiles

C’est dans les périodes difficiles comme celle-ci que l’on découvre quel type d’investisseur nous sommes réellement.

Quelle est votre tolérance au risque et à la volatilité ? Réagissez-vous aux grands titres (ce qui signifie souvent acheter au plus haut et vendre au plus bas) ? Êtes-vous paralysé par l’indécision – au point de manquer des opportunités en attendant le moment idéal pour agir ?

L’état d’esprit fait toute la différence. Lorsque vous adoptez une mentalité d’investisseur à long terme, les événements macroéconomiques à court terme ne devraient pas modifier votre plan d’investissement. Les marchés sont hors de notre contrôle et impossibles à prédire – mais vous pouvez contrôler vos émotions et faire abstraction du bruit ambiant.

Rester fidèle au plan

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile, et la volatilité actuelle peut mettre notre discipline à l’épreuve. Chez PWL, nous aimons nous rappeler les mots du plus célèbre investisseur au monde, Warren Buffett. Il est un ardent défenseur du calme face au bruit médiatique, de la maîtrise de ses émotions et d’un plan d’investissement à long terme.

Comme le dit M. Buffett : « Les actions sont sûres sur le long terme, mais très risquées pour demain. »

Cette citation est une bonne introduction au sujet de notre dernier balado Sujet Capital – la gestion passive versus la gestion active.

80 % des fonds actifs ont sous-performé

Les lecteurs de ce blog savent que nous ne sommes pas partisans du market timing ni de la gestion active. Deux nouveaux rapports viennent renforcer encore notre point de vue. Le SPIVA Canada Scorecard mesure la performance des fonds canadiens gérés activement par rapport à leurs indices de référence.

Les résultats de cette année sont similaires à ceux déjà évoqués dans nos articles précédents. Plus de 80 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence en 2024. Cela inclut 72 % des fonds en actions internationales, 89 % des fonds en actions canadiennes, et un impressionnant 96 % des fonds de dividendes et de revenus.

Et il ne s’agit pas simplement d’une mauvaise année. La sous-performance tend à s’aggraver avec des horizons temporels plus longs. Sur 10 ans, 93 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices, y compris 82 % des fonds canadiens de petites et moyennes capitalisations et 100 % des fonds d’actions canadiennes.

Une minorité d’actions a généré la majorité des gains

La sous-performance marquée ne s’explique pas uniquement par les frais. Les fonds qui ont pour indice de référence l’indice composé S&P/TSX ont sous-performé de 4 points de pourcentage l’an dernier, tandis que ceux qui ont pour indice de référence le S&P World Index ont sous-performé de 9 points. Les gestionnaires actifs de cette dernière catégorie ont ainsi laissé passer un tiers de la performance, alors que l’indice de référence a gagné 30 %.

Une des principales causes de ces mauvais résultats, selon SPIVA, est que « seule une minorité d’actions a généré la majorité des gains… la sélection active d’actions a obtenu des résultats inférieurs au hasard… »

« Les opportunités de surperformance via une sélection habile d’actions, des choix sectoriels ou de capitalisation existaient, mais étaient difficiles à capter », conclut le rapport. « Les tendances de sous-performance majoritaire illustrent les défis que doivent affronter de nombreux gestionnaires actifs, année après année. »

Seules 4 % des actions ont généré de la richesse

Cette constatation vient appuyer les données que nous avons publiées l’année dernière : seules 4 % des actions ont généré l’intégralité de la richesse boursière américaine entre 1926 et 2023, au-delà d’un investissement sans risque en bons du Trésor. La majorité des actions – 51,6 % – ont en réalité affiché des rendements composés négatifs.

Cela signifie que si vous ne déteniez pas ces 4 %, vous auriez manqué le gain colossal de 22 940 % réalisé par les actions pendant cette période. Comment s’assurer de posséder ces 4 % ? Pas en entrant et sortant constamment du marché, mais en détenant l’ensemble du marché via des fonds indiciels largement diversifiés et gérés passivement, comme le font nos clients chez PWL.

Seulement 22 % des fonds actifs ont surperformé sur 10 ans

Le constat est tout aussi préoccupant pour les fonds actifs aux États-Unis, selon le baromètre Active vs Passive de Morningstar. Ce rapport compare la performance des fonds actifs à celle de leurs équivalents passifs, après déduction des frais.

Il a révélé que 42 % des fonds communs de placement et des FNB gérés activement ont surpassé leurs homologues passifs en 2024. Sur 10 ans, la situation est pire : seuls 22 % des fonds actifs ont survécu et surpassé les fonds passifs.

Notre collègue et ami Raymond Kerzerho a parfaitement résumé les avantages des fonds passifs dans son nouveau rapport Le Moniteur des fonds passifs versus actifs :

« Les fonds passifs offrent des avantages avec lesquels les fonds actifs peuvent difficilement rivaliser : des frais de gestion plus bas, des coûts de transaction moindres, des rendements généralement plus élevés, de la transparence, une efficience fiscale et une tranquillité d’esprit pour les investisseurs », écrit Raymond.

Les fonds passifs croissent rapidement

Il semble que les investisseurs aient bien saisi les avantages des fonds passifs.

Selon le rapport de Raymond, les fonds passifs ont augmenté leur part de marché mondiale chaque année au cours de la dernière décennie, passant de 23 % en 2015 à 43 % aujourd’hui.

Encore plus impressionnant : les actifs sous gestion des fonds passifs dans le monde ont grimpé de 291 %, atteignant 21,8 billions USD. Cette croissance rapide dépasse de loin celle des fonds actifs, qui n’ont progressé que de 53 %, pour un total de 28,3 billions USD.

Se concentrer sur les preuves

Raymond met toutefois en garde contre l’idée que « tout le marché devient passif ».

En effet, beaucoup de gens possèdent des fonds passifs, mais les utilisent pour faire du market timing – en achetant et vendant dans le but d’anticiper le marché. En faisant cela, ils risquent de sous-performer, comme c’est souvent le cas avec les fonds actifs.

Des marchés difficiles peuvent mettre vos nerfs à rude épreuve. Mais c’est aussi une occasion de réévaluer votre tolérance au risque et de vérifier si votre plan d’investissement à long terme est toujours aligné avec vos objectifs.

C’est aussi un bon rappel : une stratégie d’investissement intelligente repose sur des données probantes, pas sur le sensationnalisme.

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Guide sur le transfert de patrimoine intergénérationnel : préserver votre héritage grâce à une planification stratégique

Guide sur le transfert de patrimoine intergénérationnel : préserver votre héritage grâce à une planification stratégique

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Vous avez construit une base financière solide. Il est maintenant temps d’assurer un transfert harmonieux de votre patrimoine à vos proches. L’équipe de Parkyn—Doyon La Rochelle comprend les complexités du transfert de patrimoine entre les générations et peut vous guider à chaque étape. En étroite collaboration avec vos professionnels fiscaux et juridiques, nous créerons un plan clair et complet qui répondra à vos souhaits.

Qu’est-ce que le transfert de richesse intergénérationnel ?

Le transfert de patrimoine intergénérationnel implique la transmission d'actifs tels l'argent, des biens et des investissements d'une génération à l'autre. Ce transfert se produit souvent au sein des familles, par le biais d'héritages, de dons ou de fiducies, ce qui permet de préserver l'héritage financier familial et d'offrir des avantages économiques aux générations futures.

L’importance d’une planification minutieuse du transfert de patrimoine

Pour les conseillers financiers, aider les clients à transférer leur patrimoine d’une génération à l’autre est l’un des défis les plus importants et les plus gratifiants. Nous travaillons avec des familles à Montréal et partout au Canada depuis plus de 25 ans. Nous nous engageons à aider nos clients à traverser ces étapes importantes, souvent chargées d’émotions, tout en veillant à ce qu’ils se sentent soutenus et entendus tout au long du processus.

Nous fournissons un soutien, des informations et des ressources pour faire de ce processus un succès. Cela comprend la collaboration avec vos conseillers juridiques et fiscaux de confiance pour vous aider à sécuriser votre héritage financier, à promouvoir l’harmonie et à garantir que les valeurs familiales soient transmises aux générations suivantes. En tant que « quart-arrière », nous travaillons avec votre équipe de professionnels pour nous assurer que votre famille puisse franchir les étapes en toute confiance.

Une planification minutieuse du transfert de patrimoine est essentielle pour deux raisons principales :

  • Préserver le patrimoine : une planification appropriée permet d’atténuer les risques tels que les charges fiscales et la mauvaise gestion, protégeant ainsi le patrimoine pour les générations futures.

  • Réduire les conflits : un plan clair et documenté permet de réduire les conflits familiaux concernant l’héritage, favorisant ainsi l’harmonie et la continuité.

Documents essentiels de planification successorale

Pour les résidents du Québec ou le code civil du Québec s’applique :

  • Testament légal

  • Testament éthique (Lettre d’héritage)

  • Mandat de protection pour l'administration financière et les soins médicaux

  • Directives médicales anticipées 

Pour les residents des provinces ou le droit commun s’applique :

  • Testament légal

  • Testament éthique (Lettre d’héritage)

  • Fiducie révocable entre vifs

  • Procuration durable pour les affaires financières

  • Procuration durable pour les décisions médicales

  • Testament biologique pour les décisions relatives à la qualité de vie

Stratégies clés pour le transfert de richesse intergénérationnel

  • Planification successorale : il s’agit de la pierre angulaire du transfert de patrimoine. Une planification successorale complète comprend des testaments, des fiducies et d’autres instruments juridiques pour garantir que vos actifs seront distribués comme vous le souhaitez. Les fiducies offrent une flexibilité supplémentaire, permettant des conditions et des délais spécifiques.

  • Planification fiscale : un transfert de patrimoine qui procure des avantages fiscaux est essentiel. Des stratégies telles que les dons, les dons de bienfaisance et les comptes fiscalement avantageux peuvent réduire considérablement la charge fiscale des héritiers. Pour les familles possédant des entreprises privées, un gel successoral représente une stratégie fiscale avantageuse à considérer.

  • Éducation et communication : il est essentiel de préparer la prochaine génération à gérer et à faire fructifier son héritage. L’éducation financière, l’implication des héritiers dans les décisions de l’entreprise familiale et une communication ouverte sur les plans de transfert de patrimoine favorisent la préparation et l’alignement de membres de la famille.

Le rôle de la planification philanthropique dans le transfert de richesse intergénérationnel

La philanthropie fait de plus en plus partie intégrante de la gestion de patrimoine. Les familles fortunées reconnaissent l’importance de donner en retour. L’intégration de la philanthropie dans la planification du transfert de patrimoine offre plusieurs avantages :

  • Avantages fiscaux : les dons de bienfaisance peuvent réduire l’impôt à payer, maximisant ainsi le patrimoine transmis.

  • Constitution d’un héritage : la philanthropie permet aux familles d’établir un leg durable qui reflète leurs valeurs et leur engagement envers le bien de la société.

  • Engager la prochaine génération : impliquer les plus jeunes membres de la famille dans la philanthropie favorise le sens des responsabilités, l’empathie et le service communautaire.

Stratégies efficaces concernant la planification philanthropique

  • Fondations et fiducies de bienfaisance : elles permettent de faire des dons structurés et durables, alignés sur les valeurs de la famille, garantissant ainsi un impact à long terme.

  • Fonds conseillé par le donateur: populaires au Canada, les fonds orientés par le donateur offrent un moyen flexible et fiscalement avantageux de gérer les dons de bienfaisance. Les donateurs peuvent faire une contribution caritative, recevoir un avantage fiscal immédiat et recommander des dons à des œuvres caritatives du fonds au fil du temps.

  • Investissement d'impact : cette approche consiste à investir dans des entreprises qui génèrent des avantages sociaux ou environnementaux en plus des rendements financiers. C'est un moyen efficace d'aligner les stratégies d'investissement avec les objectifs philanthropiques.

Il n’est jamais trop tôt pour planifier votre transfert de patrimoine

Le transfert de patrimoine intergénérationnel et la planification philanthropique sont essentiels pour bâtir et préserver l’héritage familial. En combinant des stratégies financières judicieuses à un engagement envers la philanthropie, les familles peuvent s’assurer que leur patrimoine soutiendra les générations futures et contribuera au bien commun.

Chez Parkyn—Doyon La Rochelle, nous nous spécialisons dans la mise en place de stratégies personnalisées qui correspondent aux valeurs et aux objectifs de votre famille, garantissant un transfert de patrimoine transparent et efficace. En travaillant aux côtés de vos professionnels juridiques et fiscaux actuels, nous rendons le processus efficace et sans souci.

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Pourquoi la planification financière est essentielle pour atteindre vos objectifs financiers

Pourquoi la planification financière est essentielle pour atteindre vos objectifs financiers

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

L’avenir. Même si nous avons envie de le prédire, les boules de cristal demeurent hors de notre portée. Mais nous pouvons et devons planifier pour demain, surtout en ce qui concerne nos finances.

L’auteur américain Alan Lakein l’a très bien résumé : « Planifier, c’est faire entrer l’avenir dans le présent pour pouvoir agir dès maintenant. »

En tant que conseillers financiers de confiance pour nos clients, notre rôle dans l’équipe Parkyn—Doyon La Rochelle est de vous fournir les bons outils et les bonnes connaissances pour que vous puissiez atteindre vos objectifs financiers en toute confiance, malgré les aléas de la vie.

Au cœur de notre approche de la gestion de patrimoine se trouve la planification financière.

Qu'est-ce que la planification financière ?

La planification financière est le processus de création d’une feuille de route stratégique pour gérer et faire fructifier votre patrimoine afin d’assurer votre sécurité financière et préserver votre héritage. Cela comprend l’évaluation de votre situation financière actuelle, la définition d’objectifs à court et à long terme, la planification des stratégies d’investissement, la planification successorale, l’optimisation fiscale, les initiatives philanthropiques et la gestion des risques.

Une planification financière efficace maximise le patrimoine, atténue les risques et offre une sécurité financière durable tout en simplifiant le transfert de patrimoine générationnel.

Pourquoi la planification financière est-elle importante?

Toute personne ayant des objectifs financiers a besoin d’un plan financier. Après tout, sans plan, un objectif n’est qu’un souhait.

« La planification financière et des investissements est essentielle, car elle vous permet de savoir si vos décisions actuelles sont raisonnables »
— Morgan Housel, Psychologie de l’argent

Élaborer un plan financier ne consiste pas à prédire l’avenir. Il s’agit de déterminer la meilleure voie à suivre pour atteindre les objectifs financiers que vous souhaitez atteindre, en fonction de votre situation actuelle et de celle que vous souhaitez atteindre dans X années. Il envisage également différentes mesures à prendre en fonction de ce qui pourrait se produire en cours de route.

5 façons dont un plan financier peut vous aider

L’équipe de Parkyn—Doyon La Rochelle a consacré plus de 25 ans à aider les clients fortunés à gérer leur patrimoine. Par expérience, nous pouvons affirmer avec certitude que les objectifs financiers de chacun peuvent varier, mais que les avantages d’un plan financier solide demeurent les mêmes.

Voici les raisons pour lesquelles nous pensons qu’un plan financier complet est essentiel :

  1. Il vous permet de rester concentré et motivé : En établissant des objectifs clairs et atteignables, nous pouvons créer une feuille de route détaillée pour les atteindre. Ce processus vous aide à maintenir votre focus et votre motivation, en veillant à ce que vos actions correspondent aux résultats souhaités.

  2. Il évite les pertes de temps et d’efforts : En divisant les objectifs plus importants en tâches plus petites et gérables, vous pouvez établir des priorités efficacement et éviter de perdre du temps sur des activités moins importantes.

  3. Il tire le meilleur parti de vos ressources : La planification nous aide à allouer efficacement une ressource comme l’argent pour maximiser son impact. Les portefeuilles d’investissement que nous construisons sont toujours au service des objectifs de votre plan financier.

  4. Il évite les pièges potentiels : Grâce à la planification, nous pouvons identifier les risques et concevoir des stratégies pour les atténuer. Cette approche proactive vous aide à éviter les pièges potentiels et à vous préparer aux défis imprévus.

  5. Elle vous permet de rester sur la bonne voie : En surveillant vos résultats financiers, nous pouvons voir quels aspects du plan fonctionnent bien et lesquels doivent être ajustés pour garantir que nous atteignons tous vos objectifs financiers.

Les services de planification financière de l’équipe Parkyn—Doyon La Rochelle

  • Planification fiscale : Notre équipe connaît bien les lois et réglementations fiscales et collabore activement avec vos spécialistes comptables et juridiques pour fournir des services de planification fiscale stratégique afin d'optimiser votre situation financière. Nous évaluons votre situation unique, en identifiant les opportunités de minimiser les obligations fiscales tout en maximisant l'épargne et les investissements.

  • Planification des assurances : Nous travaillons avec des spécialistes externes en assurance, qui évalueront vos besoins en termes de gestion du risque et qui recommanderont des couvertures appropriées pour protéger vos intérêts financiers.

  • Planification successorale : Nous collaborons avec des spécialistes juridiques externes pour vous aider à naviguer dans les subtilités et à garantir que vos actifs sont distribués selon vos souhaits tout en minimisant les implications fiscales.

  • Planification de la retraite : Nous fournissons des projections d'actifs, des analyses de flux de trésorerie, des tests de résilience et des évaluations des différents régimes pour assurer une retraite sûre et durable.

  • Stratégies de financement des études : Nous vous aidons à planifier vos futures dépenses d'études. Nous proposons des solutions d'épargne et de stratégies d'investissement pour garantir que les objectifs éducatifs sont atteints de manière abordable et efficace.

  • Soutien aux personnes constituées en société : Nous aidons les propriétaires d'entreprise et les professionnels constitués en société tels que les médecins à optimiser leur situation financière. Nous élaborons des stratégies avec des experts pour réduire les charges fiscales, optimiser l'efficacité financière et équilibrer les objectifs personnels et professionnels.

Comment savoir si votre plan financier sera couronné de succès ?

Une partie de la responsabilité de tout conseiller financier consiste à tester votre plan financier pour évaluer sa résilience dans différents scénarios.

« Un plan n’est utile que s’il peut survivre à la réalité. Et un avenir rempli d’inconnus est la réalité de chacun. Un bon plan intègre cette réalité; il l’accepte et met l’accent sur la marge d’erreur.  »
— Morgan Housel, Psychologie de l’argent

Voici quelques tests de résilience que nous employons :

  • Planification de scénarios : Nous envisageons différents scénarios qui pourraient avoir un impact positif ou négatif sur vos finances afin de voir comment votre plan s’adapterait à ces situations.

  • Simulation de Monte-Carlo : Nous utilisons des simulations informatiques complexes qui exécutent votre plan financier dans des milliers de conditions de marché futures possibles. Cela nous indique la probabilité de réussite de votre plan dans différentes circonstances.

  • Test de taux de retrait durable : Il s’agit d’estimer un taux de retrait sûr de votre épargne à la retraite, c’est-à-dire le montant d’argent que vous pouvez dépenser en toute sécurité chaque année sans manquer d’argent. Nous pouvons vous aider à déterminer un taux de retrait durable pour votre situation.

  • Validations et mises à jour régulières : Votre situation financière et vos objectifs évolueront au fil du temps. Grâce à des validations régulières, nous mettrons à jour votre plan pour refléter votre situation actuelle afin de vous assurer de rester sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs.

Le plan financier que nous créons pour vous offre des conseils et un plan d’action clair pour aujourd’hui, et vous permettra de naviguer en toute confiance les défis que l’avenir pourrait vous apporter.

Votre plan financier personnalisé commence par un appel.

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Fonds de couverture - Les faits contre le battage médiatique : Ce que montrent les données

Fonds de couverture - Les faits contre le battage médiatique : Ce que montrent les données

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les études révèlent des frais élevés, un manque de transparence et des avantages limités en termes de diversification

Les Canadiens fortunés sont souvent approchés par des conseillers qui tentent de leur vendre des investissements alternatifs tels que les fonds de couverture. Ces investissements sont généralement présentés comme un moyen d'augmenter les rendements et de réduire la volatilité d'un portefeuille.

Cela peut sembler intéressant à première vue, mais qu'en est-il à l'évidence ? Selon Raymond Kerzerho, chercheur principal chez PWL, les données sur les fonds de couverture suggèrent que les investisseurs devraient faire preuve d'une extrême prudence et d'un grand scepticisme.

Raymond a écrit une série détaillée en trois parties sur les fonds de couverture pour le prestigieux blog « Enterprising Investor » du CFA Institute en février et mars. Raymond a passé en revue de nombreuses études sur les fonds de couverture pour cette série. Sa conclusion : Il faut s'en tenir à l'écart.

 

« Une boîte noire »

Les titres des articles de Raymond révèlent certaines des raisons qui incitent la prudence : « Les rendements ne sont pas excellents », “Les avantages de la diversification sont limités”, “Les frais sont beaucoup trop élevés”.

Un autre problème, selon Raymond, est que les fonds de couverture ont tendance à avoir des frais complexes et difficiles à comprendre et à être opaques quant à leurs stratégies d'investissement. Il est donc plus difficile pour les clients d'évaluer les avantages et les coûts de l'investissement. « C'est ce que nous appelons une boîte noire », explique M. Raymond.

Dans le cadre de l'épisode 73 de notre balado, Raymond s'est entretenu avec nous pour discuter de ses conclusions. En voici les principaux enseignements.

 

Qu'est-ce qu'un fonds de couverture ?

Les fonds de couverture sont des pools d'investissement qui promettent généralement des rendements élevés quel que soit l'environnement de marché. Ils utilisent des stratégies complexes et souvent agressives pour obtenir des rendements qu'ils présentent généralement comme non corrélés avec les classes d'actifs traditionnelles. Les fonds promeuvent l'idée que ces rendements non corrélés peuvent offrir des avantages de diversification à un portefeuille.

Les fonds de couverture ne sont généralement accessibles qu'aux institutions et aux investisseurs accrédités (à hauts revenus). En 2019, ils géraient 6 000 milliards de dollars d'actifs (contre 69 000 milliards de dollars gérés par les fonds communs de placement dans le monde).

 

Comment fonctionnent les fonds de couverture ?

Les différents fonds de couverture utilisent des dizaines de stratégies pour tenter d'obtenir des rendements. Ces stratégies peuvent inclure l'utilisation de l'effet de levier (argent emprunté), des produits dérivés (contrats à terme et options) et la vente à découvert (stratégie visant à tirer profit de la baisse du prix d'un actif).

La plupart des stratégies peuvent être regroupées en trois catégories.

Valeur relative - Cette stratégie combine des positions longues et courtes sur des actions fortement corrélées. Par exemple, un fonds peut acheter des actions d'une banque tout en vendant à découvert des actions d'une autre banque. L'idée est de profiter des écarts de prix et de réduire le risque.

Les fonds de couverture axés sur les événements - Certains fonds de couverture cherchent à tirer parti d'événements, tels que l'annonce de fusions. Ils peuvent, par exemple, prendre une position longue sur les actions de la société cible, tout en vendant à découvert les actions de l'acquéreur.

Stratégie directionnelle - Cette stratégie consiste à parier sur des actions, des matières premières, des devises ou d'autres actifs.

 

Les fonds de couverture offrent-ils les avantages annoncés ?

D'après les recherches, les fonds de couverture offrent généralement des rendements médiocres. Une étude publiée dans le Journal of Financial Economics a révélé que les investisseurs en fonds de couverture avaient des rendements annualisés pondérés en dollars inférieurs de 3 à 7 % aux rendements correspondants des fonds de type « buy-and-hold », en grande partie à cause de la mauvaise synchronisation des entrées et des sorties de fonds des investisseurs.

« L'alpha réel des investisseurs en fonds de couverture est proche de zéro. En termes absolus, les rendements pondérés en dollars sont systématiquement inférieurs à ceux de l'indice Standard & Poor's (S&P) 500 », indique l'étude.

Les fonds de couverture pourraient également offrir une diversification moins importante que prévu. Selon un article publié dans le Financial Analysts Journal, la corrélation entre l'indice composite pondéré par la recherche sur les fonds de couverture et l'indice S&P 500 était de 0,89 entre 2010 et 2020.

Les meilleurs fonds de couverture peuvent générer des rendements excédentaires et de la diversification, mais les frais élevés absorbent une part importante des rendements excédentaires de ces fonds. Le fait de détenir plusieurs fonds de couverture amplifie l'impact des commissions de performance. Une étude a montré que les gestionnaires peuvent se retrouver avec 64 % du profit brut généré d'un portefeuille diversifié de fonds de couverture.

Il est également très difficile de prédire quels fonds de couverture produiront des résultats supérieurs. Les données montrent que la « persistance » des rendements des fonds de couverture est limitée. En d'autres termes, rien ne prouve qu'un fonds spéculatif qui a obtenu de bons résultats dans le passé continuera à le faire à l'avenir.

 

Comment fonctionnent les frais des fonds de couverture ?

Un fonds spéculatif typique facture une commission de base et une commission de performance. La commission de base peut représenter 1,5 à 2 % des actifs, tandis que la commission de performance peut s'élever à 20 % des bénéfices du fonds spéculatif.

Dans le passé, de nombreux fonds de couverture avaient ce que l'on appelait un « hurdle rate », c'est-à-dire un certain seuil de profit que le fonds spéculatif devait réaliser (par exemple, le taux de rendement des bons du Trésor) avant de commencer à facturer la commission de performance. Aujourd'hui, la grande majorité des fonds de couverture - 86 % - n'ont pas de « hurdle rate » contractuel pour les commissions de performance.

De nombreux fonds de couverture ont également un « high watermark ». Il s'agit d'un niveau de la valeur nette d'inventaire du fonds au-delà duquel le fonds spéculatif est autorisé à facturer des commissions de performance. L'idée du « high watermark » est que le fonds ne peut prélever des commissions de performance que sur les nouveaux bénéfices. Si le fonds perd de la valeur, il ne peut pas facturer de commissions de performance tant qu'il n'a pas retrouvé le « high watermark ».

Or, un tiers des fonds de couverture n'ont pas de « high watermark ». Cela signifie qu'ils peuvent facturer des commissions de performance même si leur valeur nette d'inventaire a baissé.

 

Quelle est la transparence des fonds de couverture ?

Les fonds de couverture disposent d'une grande marge de manœuvre quant à ce qu'ils divulguent. Ils sont généralement réticents à révéler beaucoup de choses sur leurs stratégies d'investissement, sous prétexte qu'ils ne veulent pas divulguer d'informations concurrentielles.

Ce manque de transparence est un signal d'alarme. « Les sociétés financières peuvent rendre des produits complexes attrayants en exploitant les biais cognitifs des investisseurs », note Raymond. Comme l'a dit l'économiste John Cochrane : « L'industrie financière est une industrie de marketing à 100 % ». Les investisseurs doivent se méfier.

Comme l'explique Raymond dans le podcast, « lorsqu'on parle d'un conseiller qui travaille pour le fabricant du produit, je ne dirais pas qu'il s'agit d'un conseiller. Je dirais plutôt qu'il s'agit d'un vendeur.

 

Quel est le verdict final sur les fonds de couverture ?

Pensez-y à deux fois. « Je pense que si vous n'êtes pas une institution multimilliardaire, les chances d'améliorer vos résultats financiers grâce aux fonds de couverture sont très proches de zéro », déclare Raymond.

Il conseille de se concentrer sur une stratégie d'investissement à long terme, avec des frais réduits et des actifs transparents. « Je recommande généralement de s'en tenir aux actions et aux obligations », écrit Raymond. « La réussite financière dépend d'une épargne et d'un investissement disciplinés, et non de produits d'investissement sophistiqués et de rendements élevés.

Vous trouverez d'autres commentaires et réflexions sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, nos livres électroniques et notre balado sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.

Retrouvez la série en trois parties sur les fonds de couverture que Raymond Kerzerho, chercheur principal chez PWL, ici, ici et ici.

 

Tirez parti de l’expertise de James Parkyn, gESTIONNAIRE DE POTEFEUILLE CHEZ pwl cAPITAL mONTRÉAL, pour déterminer LA MEILLEURE SOLUTION POUR VOUS.

Les leçons de 2024 - cinq vérités pour les investisseurs

Les leçons de 2024 - cinq vérités pour les investisseurs

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Ce que l'année écoulée a révélé sur les prévisions, le Market Timing et la diversification

Les marchés sont de merveilleux professeurs. Si nous y prêtons attention, ils nous donnent des leçons fascinantes sur l'investissement.

Notre ami et auteur Larry Swedroe l'a joliment exprimé. « Très souvent, les marchés proposent des cours de rattrapage sur les leçons qu'ils ont enseignées les années précédentes », écrit-il.

« C'est pourquoi l'un de mes dictons préférés est qu'il n'y a rien de nouveau dans l'investissement, seulement une histoire sur l'investissement que vous ne connaissez pas. »

Avec ces sages paroles à l'esprit, jetons un coup d'œil sur nos cinq principales leçons de 2024. Le spoiler : Vous ne serez peut-être pas surpris d'apprendre que toutes les leçons de cette année se retrouvent dans celles de 2022 et 2023.

 

Leçon n° 1 : personne ne peut prévoir les marchés.

Les prévisionnistes des grandes institutions financières ont eu un bilan catastrophique l'année dernière. Ce n'est pas nouveau. Ils ont également eu des bilans catastrophiques en 2023 et 2022. La leçon à retenir : Ne prêtez pas attention à la panoplie de prévisions et de perspectives pour l'année à venir.

Il est vrai qu'une poignée de prévisionnistes peuvent parfois avoir raison, généralement grâce à la chance. Même une horloge cassée a raison deux fois par jour. Cela ne signifie pas que les prévisions de ces analystes seront correctes à l'avenir. Personne ne peut prédire les marchés de manière constante. Nous vous conseillons de faire abstraction du bruit et de rester concentré sur vos objectifs d’investissement à long terme.

 

Leçon n° 2 : les multiples sur les titres ne vous aident pas à prévoir la direction des marchés. 

Après deux années de gains consécutifs exceptionnels pour les actions, certains investisseurs ont commencé à s'inquiéter des multiples élevés. Mais les périodes passées ne donnent pas d'indications claires sur ce à quoi il faut s'attendre cette année.

L'année dernière, les marchés ont atteint de nouveaux sommets et ont continué à surperformer, atteignant encore et encore des sommets plus élevés. Les études montrent que les marchés boursiers ne sont pas nécessairement moins performants après de nouveaux sommets. « Il n'y a pas de boule de cristal qui nous permette de prévoir exactement quand chaque changement se produira [de la surperformance à la sous-performance] », a récemment écrit Larry Swedroe.

Ceci dit, il est bon de revoir périodiquement vos investissements et de rééquilibrer votre portefeuille pour qu'ils restent conformes à vos objectifs d’investissement à long terme. Discutez de ce processus avec votre conseiller. Chez PWL, nous avons régulièrement de telles conversations avec nos clients.

 

Leçon n° 3 : La gestion active est un jeu perdant.

Selon une étude révélatrice menée par Hendrik Bessembinder, professeur de finance à l'Arizona State University, seulement 4 % des entreprises ont été à l'origine de la création de richesse boursière par rapport aux bons du Trésor sans risque entre 1926 et 2023.

Comment choisir les actions gagnantes de demain ? C'est impossible. « La sélection des actions s'apparente davantage à un jeu de hasard qu'à un investissement », déclare David Booth, cofondateur de Dimensional Fund Advisors.

Mais vous n'avez pas besoin de trouver les gagnants si vous achetez simplement l'ensemble du marché par l'intermédiaire d'un fonds indiciel. De cette façon, vous êtes sûr de bénéficier, quelles que soient les entreprises qui gagnent. Comme le dit Jack C. Bogle, fondateur de Vanguard : « Ne cherchez pas l'aiguille, achetez la botte de foin ».

Leçon n° 4 : la diversification fonctionne.

Les actions américaines ont surpassé leurs homologues internationales et canadiennes en 2024. Cela signifie-t-il que la diversification ne fonctionne plus ? Bien sûr que non. Il y a toujours un secteur ou un pays qui s'en sort mieux chaque année. Nous ne pouvons tout simplement pas savoir à l'avance lequel.

Au lieu de jeter les dés, nous devons nous rappeler pourquoi nous avons diversifié nos portefeuilles en premier lieu - pour réduire le risque tout en maintenant les rendements espérés à long terme.

La recherche soutient cette approche. Dans un papier de recherche intitulé « International Diversification-Still Not Crazy After All These Years » publié dans The Journal of Portfolio Management, les auteurs concluent que la diversification internationale « protège assez bien les investisseurs sur le long terme… ». Les arguments en faveur de la diversification internationale à long terme restent pertinents. La théorie financière et le bon sens favorisent tous deux la diversification internationale.

Leçon n° 5 : le respect du plan d'investissement a porté ses fruits en 2024.

S'en tenir à son plan d'investissement est payant. Les investisseurs qui ont conservé leurs portefeuilles largement diversifiés malgré la volatilité de ces dernières années ont été largement récompensés en 2024.

La leçon à en tirer ? Investir sur la base d'une planification à long terme, et non sur la base de ses émotions. Imaginez que vous ayez quitté les marchés prématurément en raison de la volatilité. Morgan Housel, auteur du livre The Psychology of Money, a écrit : « Le pessimisme semble toujours plus intelligent que l'optimisme, car l'optimisme ressemble à un pitch de vente, alors que le pessimisme ressemble à quelqu'un qui essaie de vous aider ».

Les marchés, dans leur sagesse, ne cessent de nous donner de précieuses leçons. C'est à nous de les remarquer et d'en tirer profit. Ceci nous permet d'accueillir avec confiance et discipline tout ce qui peut arriver en 2025.

Pour en savoir plus sur les finances personnelles et l'investissement, consultez nos anciens articles de blog, nos livrets électroniques et notre podcast sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.   

 

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