Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les investisseurs sont à la fois euphoriques et nerveux alors que les marchés boursiers continuent d’atteindre de nouveaux sommets historiques.
Sommes-nous dans une bulle ? Un krach se prépare-t-il ? Et si oui, que devons-nous faire pour nous y préparer ?

Les investisseurs passent énormément de temps à craindre un effondrement catastrophique des marchés — particulièrement lorsque ceux-ci s’envolent.
Et qui pourrait les blâmer ? Imaginez le choc de découvrir du jour au lendemain que vous avez perdu 10 ou 20 % de vos économies accumulées au fil d’une vie.
Pourtant, des recherches fascinantes démontrent que les véritables krachs boursiers sont extrêmement rares — bien plus qu’on ne le croit généralement.

Seulement quatre krachs depuis 1887

En réalité, la peur de perdre de l’argent lors d’une correction majeure représente un plus grand risque que le krach lui-même.
Cette peur pousse de nombreux investisseurs à rester à l’écart durant les périodes favorables — qui constituent pourtant la grande majorité de la vie des marchés — comme nous l’avons discuté dans notre plus récent épisode du balado Sujet Capital.

Les investisseurs estiment généralement la probabilité d’un effondrement catastrophique au cours des six prochains mois entre 10 et 20 %, selon un article du Wall Street Journal intitulé « Financial Bubbles Happen Less Often Than You Think », signé par William Goetzmann, professeur de finance et de gestion à l’Université Yale.

Mais à quelle fréquence ces krachs se produisent-ils réellement ?
Depuis 1887, l’indice Dow Jones Industrial Average n’a chuté de plus de 10 % en une seule journée que quatre fois (dont deux durant le krach de 1929), selon Goetzmann.
Vous avez bien lu : quatre jours sur 34 000 séances de bourse.

Les bulles sont l’exception, pas la règle

Goetzmann a étudié 21 marchés boursiers internationaux entre 1900 et 2014 afin de déterminer à quelle fréquence surviennent des bulles se soldant par un krach.
Il définit une bulle comme un doublement rapide des prix boursiers suivi, dans les cinq années suivantes, d’une perte de l’ensemble (ou plus) de ces gains.
« En examinant toutes les périodes possibles de cinq ans, les bulles ne sont survenues que dans moins d’un demi pour cent de celles-ci », conclut-il.

Les bulles marquent nos mémoires et nos livres d’histoire, mais elles demeurent des événements exceptionnels.
Un investisseur ayant conservé un portefeuille d’actions mondiales diversifié depuis 1900 aurait obtenu un rendement annualisé de 9,5 %, malgré les krachs de 1929, 1987 et 2000-2002, la crise financière de 2008 et la chute liée à la pandémie, selon les recherches de Credit Suisse.

Les marchés surmontent guerres et crises

« Les bulles occupent une place démesurée dans notre compréhension historique des marchés financiers », écrit Goetzmann.
« Mais l’une des plus grandes erreurs qu’un investisseur puisse commettre est de se fier à quelques épisodes historiques marquants et d’ignorer les longues périodes entre eux : ces décennies de hausses constantes qui ont jalonné l’histoire des marchés boursiers. »

Comme l’a dit Warren Buffett :

« Au XXe siècle, les États-Unis ont traversé deux guerres mondiales et d’autres conflits militaires traumatisants et coûteux ; la Grande Dépression ; une douzaine de récessions et de paniques financières ; des chocs pétroliers ; une épidémie de grippe ; et la démission d’un président discrédité. Pourtant, le Dow est passé de 66 à 11 497. »

Les marchés ont plus de chances de poursuivre leur hausse après un boom

Mais, me direz-vous, n’y a-t-il pas plus de raisons de s’inquiéter aujourd’hui, après la remarquable envolée des marchés de ces trois dernières années ?
En réalité, les marchés en forte progression ont historiquement plus de chances de continuer à bien performer que de s’effondrer.

Dans une autre étude, Goetzmann a constaté qu’après une hausse d’au moins 100 % en un an, les marchés doublaient de nouveau 26,4 % du temps au cours des cinq années suivantes, et ne rendaient la totalité de leurs gains que dans 15,3 % des cas.
« En résumé, les périodes de boom ont presque deux fois plus de chances de déboucher sur de nouveaux gains que sur un krach dévastateur », résume le journaliste financier Robin Powell.

Les bulles naissent souvent de véritables innovations

Cela s’explique si l’on se rappelle que les manies boursières sur plusieurs années sont souvent alimentées par des révolutions technologiques qui transforment la société et créent une véritable valeur — même si elles s’accompagnent parfois d’excès spéculatifs.

La fameuse bulle de la mer du Sud de 1719-1720 — souvent considérée comme la première grande bulle — a laissé derrière elle des routes commerciales et des infrastructures élargies.
Les années folles des années 1920 ont été propulsées par les avancées de la radio et la production de masse de biens de consommation.
Et la bulle technologique des années 1990 a inauguré l’ère d’Internet, révolutionnant la communication, le commerce et l’accès à l’information.

Rester à l’écart comporte aussi des risques

À l’inverse, tenter de prévoir un krach pour sortir du marché au bon moment est pratiquement impossible — et peut vous priver des journées les plus rentables.
Manquer les 20 meilleures journées de bourse sur une période de 20 ans réduit généralement le rendement total d’environ 50 %, souligne Powell.

« Le conseil financier le plus dangereux semble pourtant tout à fait sensé : “Ne perdez pas d’argent.” »
« Des générations d’investisseurs ont suivi ce principe à la lettre, gardant leurs économies en liquidités ou en obligations en attendant le krach “inévitable”. Ils ont ainsi évité chaque bulle, chaque correction, chaque moment de volatilité… mais aussi 300 ans de création de richesse, faisant de la prudence la stratégie la plus risquée de toutes. »

Rester concentré sur le long terme

Faut-il alors ne rien faire ? Pas tout à fait.
Les marchés en plein essor constituent un bon moment pour revoir votre portefeuille afin de vérifier s’il est toujours aligné sur vos cibles et, au besoin, le rééquilibrer.
Si vos besoins financiers ou votre tolérance au risque ont changé, il peut être judicieux d’en discuter avec votre conseiller afin d’apporter des ajustements à votre stratégie de placement.

On ne peut pas savoir comment se terminera cette phase de hausse, mais on peut cultiver la tranquillité d’esprit en ignorant le bruit du quotidien, en demeurant discipliné et en appréciant les gains constants qu’apporte une approche à long terme.

Pour lire d’autres analyses sur la finance personnelle et l’investissement — notre balado, nos blogues, nos livrets électroniques, nos portefeuilles modèles et nos statistiques de marché — visitez le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que notre site Sujet Capital.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Restez informé et inspiré. Abonnez-vous à notre infolettre bihebdomadaire pour recevoir nos derniers balados, articles de blog et les lectures incontournables de James et François des deux dernières semaines.

Abonnez-vous

Des rendements élevés peu susceptibles de durer

Des rendements élevés peu susceptibles de durer

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les investisseurs ont connu une décennie exceptionnelle. Les marchés boursiers ont grimpé, les portefeuilles se sont envolés.

Il est tentant de croire que cela constitue la nouvelle norme. Certains investisseurs en viennent à s’attendre à des gains boursiers à deux chiffres année après année. Ils peuvent même réduire leur épargne ou nourrir de grands espoirs de retraite anticipée.

Mais attention : les prochaines années risquent d’être beaucoup moins généreuses.

4,5 % de rendement réel du côté des actions

Deux fois par an, PWL Capital met à jour ses prévisions à long terme sur les rendements espérés des actions et des obligations au cours des 30 prochaines années.

Notre dernière mise à jour indique que les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement annuel de 4,5 % pour les actions mondiales (après inflation), et de 1 % pour les obligations.

Ce chiffre pour les actions est bien inférieur aux rendements réels de 8 à 12 % auxquels beaucoup d’investisseurs et de conseillers s’attendent, selon un récent sondage de Natixis.

Ces attentes optimistes ne sont pas réalistes, explique Raymond Kerzérho, chercheur principal chez PWL. Il a co-rédigé la mise à jour et en a discuté dans notre plus récent balado Sujet Capital.

7 % de rendement pour les actions canadiennes avant inflation

Raymond précise qu’il ne s’agit pas d’une prédiction, mais d’une hypothèse de planification. Ces chiffres servent à établir des plans financiers et des projections de retraite à long terme pour nos clients. Ils comportent aussi une marge d’erreur importante : nul ne peut prédire l’avenir !

Cela dit, voici ses estimations de rendements nominaux :

  • Obligations : 3,5 %

  • Actions canadiennes : 7 %

  • Actions américaines : 6,5 %

  • Actions internationales : 7,3 %

  • Portefeuille mondial (Canada, É.-U. et international) : 7 %

Raymond prévoit également une inflation à long terme de 2,5 %. Autrement dit, les rendements réels des actions devraient être bien en deçà de ce que prévoient investisseurs et conseillers.

Une « dangereuse illusion »

Les actions devraient faire face à des vents contraires, car les valorisations sont historiquement élevées. L’indice S&P 500 a rapporté 15 % par an au cours de la dernière décennie, « bien au-dessus de son rendement annualisé à long terme de 10,3 % », a récemment noté Jason Zweig, chroniqueur au Wall Street Journal.

Tenir pour acquis des rendements élevés peut entraîner « un grave déficit » si les marchés trébuchent, a-t-il averti.

Le problème, dit-il, « c’est qu’un marché haussier nourrit la complaisance. Des rendements énormes donnent l’impression qu’une retraite confortable est à la portée de tous, sans effort ni sacrifice. Et c’est une dangereuse illusion. »

L’immobilier n’est pas une exception magique

L’immobilier n’échappe pas non plus aux attentes exagérées. La plupart des gens ont une grande partie de leur patrimoine investi dans leur résidence principale. Mais autre constat frappant : Raymond prévoit une appréciation annuelle à long terme de seulement 1 % pour les maisons, après inflation. Et cela n’inclut même pas les coûts liés à la propriété (impôts fonciers, assurances, entretien).

Ce 1 % peut surprendre les Canadiens habitués aux flambées de prix. Mais comme le souligne Raymond, la surperformance récente est l’exception, pas la règle.

« Comparé aux actions, à long terme l’immobilier résidentiel ne fait pas le poids, a-t-il expliqué à notre balado. Si l’on tient compte de l’inflation et de tout l’argent réinvesti dans une maison, le rendement d’une résidence personnelle n’est pas impressionnant. »

Des pairs encore plus pessimistes

PWL n’est pas la seule à avertir d’un ralentissement futur des rendements. En fait, nos attentes sont plus optimistes que celles d’autres grandes firmes de placement.

Comme Raymond l’a souligné l’an dernier, nos prévisions à long terme pour les obligations canadiennes et la plupart des marchés d’actions sont supérieures à celles de quatre autres firmes que nous avons étudiées.

« Certains auditeurs pourraient penser que nous sommes trop conservateurs dans nos hypothèses de rendement, mais en réalité, nous sommes un peu plus optimistes que plusieurs grandes institutions », dit Raymond.

Les investisseurs s’attendent à 10,7 % de rendement réel

Ces avertissements contrastent fortement avec les attentes des investisseurs. Portés par des années de gains boursiers impressionnants, ceux-ci prévoient 10,7 % de rendement annuel réel à long terme pour les actions mondiales, selon le sondage 2025 de Natixis auprès des investisseurs individuels.

Les attentes sont encore plus élevées pour les actions américaines : 12,6 % par an. Même les conseillers anticipent 8,3 % après inflation, selon le sondage.

« J’ai été choqué en lisant ça », a confié Raymond. « C’est insensé… Un rendement réel de 10,7 %, ça n’arrivera pas. Peut-être sur de courtes périodes, mais à long terme, impossible…

C’est le rôle de votre conseiller de vous informer sur le rendement attendu de votre portefeuille. Si votre conseiller ne vous a pas fixé des attentes raisonnables, vous devriez envisager un changement. »

Ne pas conduire en regardant dans le rétroviseur

Conclusion : le passé ne prédit pas l’avenir. On ne conduit pas en fixant le rétroviseur. On ne devrait pas non plus prendre ses décisions de placement de cette façon.

Restez discipliné et fidèle à votre plan d’investissement à long terme. Vous ou votre conseiller devriez rééquilibrer vos placements périodiquement pour les aligner sur vos cibles d’allocation.

Profitez des gains du passé, certes. Mais ne bâtissez pas votre avenir sur l’hypothèse qu’ils vont se répéter.

Les portefeuilles modèles et les statistiques de marché sont disponibles sur le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur le site de Sujet Capital. Vous y trouverez aussi d’autres analyses et réflexions sur la finance personnelle et l’investissement dans notre balado, nos blogues et nos livrets électroniques.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Restez informé et inspiré. Abonnez-vous à notre infolettre bihebdomadaire pour recevoir nos derniers balados, articles de blog et les lectures incontournables de James et François des deux dernières semaines.

Abonnez-vous

Réduire l’exposition aux actions américaines ?

Réduire l’exposition aux actions américaines ?

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-il temps de réduire ses placements en actions américaines ? Les inquiétudes des investisseurs se sont intensifiées concernant la performance des marchés boursiers et à la volatilité liée aux tarifs douaniers chez nos voisins du Sud.

Le marché boursier américain dans son ensemble a gagné un modeste 4,2 % en dollars canadiens en 2025 jusqu’à la fin juillet.

C’est bien en deçà des fortes hausses observées dans de nombreux autres pays :

  • Le marché canadien dans son ensemble a bondi de 12 % depuis le début de l’année.

  • Les actions internationales de grande et moyenne capitalisation ont grimpé de 13,5 % en dollars canadiens.

  • Les actions des marchés émergents de grande et moyenne capitalisation ont progressé de 13,6 % en dollars canadiens.

(Consultez notre page sur les Statistiques de marché pour plus de données.)

Fin de la série gagnante ?

Le repli américain est d’autant plus frappant que Wall Street a largement battu les marchés internationaux pendant la majeure partie de la période suivant la crise financière de 2008-2009.

De 2010 à 2024, le marché américain dans son ensemble a rapporté environ 13,5 % par an, contre à peine 4,8 % pour les actions internationales, selon Morningstar Direct.

Ce revirement signifie-t-il que l’ère des rendements supérieurs américains est terminée ? Faut-il réallouer nos portefeuilles en réduisant les actions américaines ?

Des arguments solides en faveur de la diversification

La réponse courte est : non. Comme nous l’avons expliqué dans notre balado sur le même sujet, il existe des arguments convaincants en faveur d’une diversification au sein des actions.

Notre modèle attribue 20 % aux actions canadiennes, 50 % aux actions américaines et 30 % aux actions internationales.

L’équilibre entre actions américaines et internationales reflète leur part respective dans la capitalisation boursière mondiale.

Lorsque les actions américaines ou autres ont surperformé, nous avons rééquilibré pour maintenir ces allocations cibles.

Les actions américaines restent essentielles

Modifier le modèle maintenant reviendrait à pratiquer du « market timing » ou à tenter de prévoir l’avenir. Or, les preuves sont accablantes : cela ne fonctionne pas.

Peu importe les contre-performances à court terme, il est clair que les actions américaines doivent constituer une part importante des portefeuilles de nos clients.

Comme nous l’avons noté en mai, les actions américaines ont généré un rendement annuel impressionnant de 9,7 % depuis 1900, selon l’annuaire UBS sur les rendements des placements mondiaux pour l’année 2025.

« Ne pariez jamais contre l’Amérique »

Warren Buffet l’a résumé ainsi dans sa lettre aux actionnaires de 2020 :

« Malgré quelques interruptions sévères, le progrès économique de notre pays a été époustouflant. Notre conclusion inébranlable : ne pariez jamais contre l’Amérique. »

Les excellents rendements américains sont largement attribuables à la vigueur du dollar américain et à l’essor technologique, incluant les gains spectaculaires des « Magnificent Seven », dont nous avons déjà parlé. De plus, les investisseurs se sont montrés disposés à payer des multiples plus élevés pour les actions américaines.

Mais des rendements élevés s’accompagnent d’un prix : la volatilité. Depuis 1900, les actions américaines ont connu six années avec des rendements annuels inférieurs à -40 %. Il est essentiel de patienter pendant ces phases de baisse pour récolter les gains à long terme.

Des valorisations américaines à des niveaux historiques extrêmes

Que peut-on s’attendre des actions américaines dans les prochaines années ? Certains analystes prévoient un ralentissement de la croissance des bénéfices. D’autres estiment qu’elles pourraient continuer à sous-performer en raison de valorisations excessives, malgré les résultats en retrait cette année.

Selon la firme AQR Capital Management, ces valorisations pourraient refléter des « attentes trop optimistes » quant à la croissance future et à la prime de rendement américaine. « À la fin de 2024, les valorisations relatives étaient à un niveau historiquement extrême, et nous pensons qu’un retour vers la moyenne est une hypothèse plus prudente que la projection d’une hausse supplémentaire. »

AQR rappelle aussi que « les États-Unis ont déjà sous-performé le reste du monde pendant de longues périodes, par exemple durant les décennies 2000, 1980 et 1970. »

La diversification internationale a porté ses fruits

Comme nous le savons, il est notoirement difficile de prévoir les marchés. Les analystes se trompent constamment.

Ce que nous savons, c’est que la diversification internationale a porté ses fruits. Les évolutions boursières de cette année ne font que le confirmer.

L’annuaire UBS pour l’année 2025 apporte d’ailleurs plus de preuves : il a montré que, sur les 50 dernières années, les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque que les investissements uniquement domestiques, et ce, dans presque tous les pays.

La discipline apporte la tranquillité d’esprit

Rester discipliné – s’appuyer sur une stratégie de placement à long terme, largement diversifiée, et éviter de suivre les tendances – nous permet de capter les rendements lorsque le leadership change.

La patience est également essentielle : ne laissez pas les fluctuations à court terme ou les gros titres dicter vos décisions. Les marchés récompensent ceux qui restent investis d’un cycle à l’autre.

Retrouvez nos statistiques de marché, nos portefeuilles modèles, nos commentaires, nos blogues passés, nos livrets numériques et nos balados sur le site de l’équipe Parkyn–Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur notre site Sujet Capital.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Restez informé et inspiré. Abonnez-vous à notre infolettre bihebdomadaire pour recevoir nos derniers balados, articles de blog et les lectures incontournables de James et François des deux dernières semaines.

Abonnez-vous

Bilan de mi-année 2025 : Rester investi a porté ses fruits

Bilan de mi-année 2025 : Rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Nous sommes à mi-parcours de l’année 2025, et une chose est certaine : ce n’est pas une année ennuyeuse.

Entre les fluctuations spectaculaires des marchés, le feuilleton des tarifs douaniers et les tensions géopolitiques, c’était une véritable leçon d’imprévisibilité et de gestion des émotions. Les investisseurs ont assisté à l’une des corrections boursières les plus marquantes des dernières années, mais ceux qui sont restés investis ont aussi profité d’un rebond spectaculaire.

Le président Trump a lancé le bal en avril en annonçant des tarifs douaniers agressifs contre les principaux partenaires commerciaux. Sa stratégie économique baptisée « Journée de la libération » a choqué les investisseurs par son ampleur, sa rapidité et son imprévisibilité.

En quelques jours, des milliers de milliards de dollars de valeur boursière se sont évaporés à l’échelle mondiale, comme François et moi en discutons dans notre plus récent balado Sujet Capital.

Chute à deux chiffres

Comme François et moi en discutons dans notre plus récent balado de Sujet Capital, des milliers de milliards de dollars de valeur boursière se sont envolés en quelques jours à l’échelle mondiale. L’indice composé S&P/TSX du Canada a chuté de 12,2 %, l’indice MSCI EAFE des marchés développés a perdu 13,2 %, et l’indice S&P 500 américain a reculé de 14,7 %.

(Pour consulter les données de marché et nos portefeuilles modèles, visitez la section « ressources » de notre site Sujet Capital ou la page de notre équipe sur le site de PWL Capital. Ces portefeuilles peuvent aider les lecteurs à évaluer leurs propres résultats.)

Particulièrement notable : la réaction négative du marché obligataire. Normalement, lorsque les actions chutent, les investisseurs se tournent vers la sécurité des obligations d’État, ce qui fait baisser les rendements et monter les prix.

Mais cette fois-ci, c’est l’inverse qui s’est produit. Les rendements ont augmenté et les prix ont baissé. Les investisseurs craignaient que les tarifs douaniers ne déclenchent de l’inflation — des craintes amplifiées par l’augmentation des déficits fédéraux américains.

Montagnes russes boursières

Selon certains rapports, la flambée des rendements obligataires aurait forcé le président Trump à suspendre les tarifs à peine une semaine après leur annonce. Cela a entraîné le plus grand rebond boursier en une seule journée depuis 2008. L’indice S&P 500 a bondi de 9,5 %, le Nasdaq de 12 %, et le Dow Jones de 8 %.

Ce scénario illustre parfaitement pourquoi nous ne tentons jamais d’anticiper les marchés. Un investisseur qui aurait vendu lors de l’annonce des tarifs et n’aurait pas réinvesti au creux du marché aurait gravement nui à son portefeuille.

C’est un rappel puissant que réagir de manière émotive peut coûter cher et nuire à votre performance à long terme. Comme nous le répétons depuis des années, le « market timing » n’est pas une stratégie à adopter.

Virage vers des politiques monétaires plus souples

Comme si cela ne suffisait pas, les investisseurs ont été mis à l’épreuve par d’autres nouvelles inquiétantes, notamment la guerre en Ukraine et l’attaque des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis. Cette dernière a provoqué une hausse de 16 % du prix du pétrole brut, suivie d’une chute aussi rapide après l’annonce d’un cessez-le-feu.

Au milieu de ce chaos, plusieurs banques centrales ont commencé à adopter des politiques monétaires plus accommodantes pour soutenir la croissance alors que l’inflation se modère. Au Canada, l’inflation s’établit à 1,9 % contre 2,7 % en juin l’an dernier. Cela a permis à la Banque du Canada de réduire son taux directeur, passant de 3,25 % en début d’année à 2,75 %. L’économie canadienne continue de croître, mais à un rythme modeste — 1,3 % sur une base annuelle.

Aux États-Unis, la situation est différente : l’inflation a grimpé à 2,7 % en juin, ce qui a poussé la Réserve fédérale à maintenir son taux directeur inchangé à 4,5 % jusqu’à présent en 2025.

Rendements élevés, actions en hausse

Du côté des marchés, les rendements obligataires au Canada et aux États-Unis demeurent bien au-dessus de la moyenne. Le rendement des obligations canadiennes à 10 ans s’élevait à environ 3,3 % à la fin juin, contre 4,4 % pour les bons du Trésor américain à 10 ans. Ces rendements relativement élevés sont une bonne nouvelle pour les investisseurs dont les portefeuilles contiennent une forte pondération en obligations.

Les marchés boursiers ont fait preuve d’une résilience surprenante compte tenu des turbulences géopolitiques et tarifaires. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 10,2 % au premier semestre de l’année. Une performance d’autant plus remarquable que le Canada a été l’une des cibles principales de la rhétorique protectionniste du président Trump.

Rebond spectaculaire des actions américaines

Les marchés américains ont connu des fluctuations extrêmes. En avril, les indices S&P 500 et Nasdaq avaient perdu plus de 20 % depuis leurs sommets précédents, entrant officiellement en territoire baissier. Mais ils ont ensuite rebondi, et l’indice S&P 500 atteint maintenant de nouveaux sommets historiques.

Après toute cette volatilité, le marché américain dans son ensemble affichait une hausse de 5,8 % depuis le début de l’année en dollars américains, à la fin juin. En dollars canadiens, la hausse n’était que de 0,2 %, en raison de l’appréciation marquée du huard face au billet vert.

La chute du dollar américain cette année est un autre fait marquant. Le billet vert a reculé de 10,8 % par rapport à un panier de grandes devises, en raison de l’instabilité commerciale, des préoccupations budgétaires aux États-Unis et d’autres facteurs.

Pendant ce temps, les actions internationales ont bien performé. L’indice MSCI EAFE des marchés développés a progressé de 13,2 % en dollars canadiens depuis le début de l’année, tandis que les actions des grandes et moyennes capitalisations des marchés émergents ont gagné 9,5 %.

Discipline et patience : des alliées précieuses

Dans l’ensemble, les investisseurs avaient toutes les raisons d’être nerveux jusqu’ici en 2025. Mais ceux qui sont restés investis dans des portefeuilles mondiaux bien diversifiés ont été généreusement récompensés.

Une fois de plus, les marchés ont été de grands professeurs. Ils nous rappellent constamment qu’à long terme, la discipline et la patience finissent par porter leurs fruits.

Retrouvez nos statistiques de marché, nos portefeuilles modèles, nos commentaires, nos blogues passés, nos livrets numériques et nos balados sur le site de l’équipe Parkyn–Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur notre site Sujet Capital.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Restez informé et inspiré. Abonnez-vous à notre infolettre bihebdomadaire pour recevoir nos derniers balados, articles de blog et les lectures incontournables de James et François des deux dernières semaines.

Abonnez-vous

55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-ce que la récompense de l’investissement à long terme en vaut la peine ? Les chiffres répondent massivement oui. Au cours des 55 dernières années, un dollar investi dans un portefeuille d’actions internationales diversifiées aurait crû pour atteindre plus de 16 $ après inflation.
Cela représente un rendement de plus de 1 600 %.
C’est l’une des constatations marquantes du chercheur principal de PWL Capital, Raymond Kerzerho, présentée dans deux récents  blogues et dans notre balado Sujet Capital.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l’argent pour les investisseurs à long terme détenant des portefeuilles d’actions mondiales diversifiées », explique Raymond.
« Puisque les points de bascule entre les différentes phases des cycles boursiers sont largement imprévisibles, la seule façon fiable d’investir de manière rentable est de rester investi pendant des décennies, d’ignorer les distractions médiatiques et de laisser les rendements se composer. »

Enseignements clés pour réussir ses investissements

Raymond a analysé plus d’un demi-siècle d’histoire des marchés et en a tiré les leçons essentielles suivantes pour bâtir la richesse :

  • Restez investi. Cela signifie éviter la négociation active.

  • Soyez patient et adoptez une perspective à long terme.

  • Accordez une place importante aux actions dans votre portefeuille.

Raymond a comparé les rendements de cinq portefeuilles et a constaté qu’un portefeuille d’actions mondiales diversifiées offrait les meilleurs gains.
Un portefeuille composé de 30 % d’actions canadiennes et de 70 % d’actions mondiales (hors Canada) a généré un rendement réel annualisé (après inflation) de 5,19 % de 1970 à 2024. Un dollar investi dans ce portefeuille serait devenu 16,17 $. (Les retenues d’impôt étrangères et les frais de gestion ont été pris en compte pour simuler l’expérience réelle d’un investisseur.)
L’inconvénient : des fluctuations importantes. Avec une volatilité de 12,88 %, ce portefeuille était le plus volatil parmi ceux évalués.

Les gains obligataires ne se répéteront probablement pas

Sans surprise, les gains les plus faibles proviennent du portefeuille obligataire, entièrement investi dans des obligations canadiennes. Mais même les investisseurs en obligations s’en sont bien sortis. Le rendement réel annualisé s’est établi à 3,32 %, avec une valeur réelle finale de 6,03 $ par dollar investi en 1970. La volatilité était de 5,94 %, soit moins de la moitié de celle des actions.
Raymond a également analysé trois portefeuilles mixtes combinant actions et obligations : 40/60, 60/40 et 80/20. Ces portefeuilles ont affiché des rendements et une volatilité intermédiaire entre les scénarios 100 % actions et 100 % obligations.

Il précise que le rendement réel « très élevé » des obligations canadiennes durant cette période était inhabituel et peu susceptible de se reproduire dans les années à venir. Ce rendement était plus de deux fois supérieur à celui des obligations gouvernementales mondiales depuis 1900, et s’explique en grande partie par la baisse des taux obligataires et de l’inflation au Canada de 1982 à 2022.
« Les investisseurs ne devraient pas s’attendre à voir ce type de performance se répéter », écrit Raymond. « Ceux qui souhaitent sérieusement accumuler de la richesse doivent accorder une part importante aux actions. »

Laissez le marché faire son travail

La leçon clé : « Laissez le marché faire son travail », affirme-t-il.
« Certains souriront à l’idée de rester investi pendant 55 ans. Mais même sur 10 ans, les investisseurs ont parfois doublé leur pouvoir d’achat. Réfléchissez-y : les investisseurs n’ont pas travaillé pour cet argent. C’est le marché qui a fait le travail. Tout ce que les investisseurs avaient à faire, c’était de reporter leur consommation et d’accepter que la volatilité est inévitable. »

Et combien de volatilité ?
Au cours des 55 dernières années, les marchés ont connu six marchés baissiers (déclin réel de plus de 20 %), soit en moyenne 1,1 baisse par décennie. Parmi eux, deux marchés baissiers « sévères » (perte de plus de 40 %) : l’un durant le choc pétrolier de 1973-74 et l’autre lors de l’éclatement de la bulle technologique de 2000-2003.

En moyenne, les marchés baissiers ont duré 21 mois, avec un recul moyen de 34 % (calculé mensuellement).

63 % du temps en marché baissier ou en reprise

Le retour aux niveaux d’avant la baisse a pris en moyenne 49 mois. Durant cette période de reprise, les marchés ont enregistré une progression moyenne de 57 %.
Fait intéressant : les marchés baissiers et les périodes de reprise ont représenté 63 % du temps entre 1970 et 2024. Cela signifie que les investisseurs ont passé près des deux tiers de leur temps soit en perte, soit en phase de récupération.

Qu’arrive-t-il après que les marchés ont retrouvé leurs sommets d’avant la baisse ? C’est là que la patience a véritablement porté ses fruits. En moyenne, les marchés ont continué de progresser pendant 41 mois supplémentaires, avec des gains de 79 %.

Les marchés baissiers : une étape normale de l’investissement

La conclusion de Raymond ? « Les investisseurs doivent conserver leur portefeuille et s’attendre à vivre des marchés baissiers. C’est une étape normale de l’investissement », a-t-il affirmé dans notre balado.
« Les investisseurs à succès tolèrent de longues périodes de rendements faibles ou même négatifs. Ces périodes représentent le prix d’entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme. »

Ceux qui s’en tiennent à une stratégie de placement diversifiée et à long terme sont amplement récompensés grâce à la capitalisation des rendements.
« Les investisseurs qui ont bénéficié de cette capitalisation ont évité de négocier activement et ont laissé le marché faire son travail », explique Raymond. « Le fait de négocier interrompt la capitalisation des rendements. Ce sont les banques d’investissement et les plateformes de négociation qui profitent de votre activité de trading, pas vous. »

Si vous quittez le marché, vous risquez de cristalliser des pertes et de manquer les bénéfices inévitables de la reprise et de l’expansion.
Comme le conclut Raymond : « Il suffit de rééquilibrer, jamais d’abandonner. Votre portefeuille est conçu pour la vie. Ce n’est pas une solution temporaire. »

Consultez nos articles, nos livres électroniques et nos balados sur la finance personnelle et l’investissement sur le site web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Sujet Capital.
Vous trouverez les billets de blogue de Raymond Kerzerho
ici et ici et ici.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Restez informé et inspiré. Abonnez-vous à notre infolettre bihebdomadaire pour recevoir nos derniers balados, articles de blog et les lectures incontournables de James et François des deux dernières semaines.

Abonnez-vous

10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

10 enseignements d’investissement tirés de 125 ans de données de marché

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Quel est le point commun entre les chemins de fer en 1900 et les géants technologiques en 2025 ? Tous deux ont façonné les marchés – et nous rappellent à quel point les choses peuvent évoluer.

L’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux pour l’année 2025 utilise 125 ans d’histoire pour démontrer pourquoi la diversification, la discipline et une vision à long terme sont essentielles pour réussir en tant qu’investisseur. Publié en collaboration avec des universitaires de la London Business School et de l’Université de Cambridge, cet annuaire n’essaie pas de prédire l’avenir. Il fournit plutôt un contexte historique précieux pour prendre de meilleures décisions aujourd’hui.

La diversification mondiale porte ses fruits en 2025

L’un des messages clés de l’édition 2025 est l’importance de la diversification — un thème que nous soulignons régulièrement dans nos blogs et balados. Notre stratégie d’investissement mondial s’est révélée payante jusqu’à maintenant en 2025, alors que les marchés boursiers américains ont connu une volatilité bien plus élevée que les actions des autres pays.

Au 30 avril 2025 :

  • Le marché total américain était en baisse de 9,2 % depuis le début de l’année et en recul de 14,2 % par rapport à son sommet de février.

  • L’indice S&P/TSX Composite du Canada était en hausse de 1,4 %.

  • Les actions des marchés développés internationaux ont gagné 7,2 %.

  • Les actions des marchés émergents sont restées quasiment stables à 0,1 %.

(Consultez notre page Statistiques des marchés de PWL pour plus de données.)

10 enseignements pour investir avec succès

Même si les actions américaines ont surperformé au cours des 15 dernières années, de nombreux investisseurs ont remis en question la valeur d’une diversification mondiale. Cette année, nous en avons vu les bienfaits concrets. La diversification ne paie pas toujours à court terme, mais sur un horizon plus long, les preuves montrent qu’elle fonctionne.

Ces enseignements sont renforcés par les 10 grandes leçons d’investissement issues de 125 ans d’histoire des marchés, selon l’annuaire de UBS.

  1. Les marchés évoluent constamment

    Les chemins de fer représentaient 63 % du marché boursier américain en 1900. Beaucoup des plus grandes industries actuelles — énergie (hors charbon), technologie, santé — étaient presque absentes. Les télécoms et les médias sont aussi des secteurs nouveaux.

    Leçon : Nul ne peut prédire les gagnants de demain. Ne cherchez pas à courir après les titres à la mode. Comme le dit Warren Buffett dans sa « quatrième loi du mouvement » :

    « Pour les investisseurs dans leur ensemble, les rendements diminuent à mesure que les mouvements augmentent. »

  2. Les actions ont largement surperformé

    Depuis 1900, les actions U.S. ont généré un rendement annuel moyen de 9,7 %, contre 4,6 % pour les obligations et 3,4 % pour les bons du Trésor à court terme (T-Bills). L’inflation moyenne était de 2,9 % par an.

  3. Les rendements réels des obligations sont modestes

    Sur le long terme, les obligations d’État ont procuré de faibles rendements réels après inflation. Le rendement annualisé réel moyen n’était que de 0,9 % (données de 21 marchés depuis 1900). Volatilité : obligations (13,2 %) > T-Bills (7,5 %), mais < actions (23,0 %).

  4. Les actions sont volatiles

    Investir en actions implique d’accepter leur volatilité — c’est le prix à payer pour des rendements plus élevés. Le rendement réel moyen des actions américaines était de 8,5 %, mais cela comprend six années avec des pertes supérieures à 40 %, et six années avec des gains au-dessus de 40 %.

  5. La patience est récompensée

    Les grands marchés baissiers — comme l’éclatement de la bulle techno ou la crise financière de 2008 — peuvent durer plusieurs années. Depuis 1900, les quatre plus grandes baisses du marché boursier américain ont vu des pertes de 52 % à 79 % du sommet au creux. Le retour aux niveaux d’avant-crise a pris entre 5,3 et 15,5 ans.

  6. La diversification entre classes d’actifs est utile

    Sur le long terme, la corrélation entre actions et obligations aux États-Unis est faible (0,19), ce qui en fait un bon outil de réduction du risque de portefeuille. Mais attention : à court terme, cette corrélation peut varier.

  7. La diversification au sein des actions compte aussi

    Les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque au cours des 50 dernières années que ceux investis uniquement dans le marché domestique. La diversification internationale fonctionne !

  8. L’inflation affecte les rendements réels

    Même si les actions battent l’inflation à long terme, elles ne la couvrent pas toujours efficacement. Les rendements sont généralement plus élevés lorsque l’inflation est basse et stable.

  9. L’or et les matières premières peuvent couvrir l’inflation – avec des limites

    Ces actifs peuvent offrir une certaine protection, mais il est difficile de trouver des produits adaptés aux investisseurs individuels. Les investisseurs institutionnels peuvent tirer davantage parti de cette classe d’actifs.

  10. L’investissement factoriel fonctionne – mais exige de la patience

    Les facteurs comme la taille, la valeur, la rentabilité, etc., ont surperformé sur de longues périodes. Mais leur performance varie selon les cycles, et certains styles peuvent sous-performer pendant plusieurs années.

 

En résumé ? Le message principal : la diversification et la discipline sont essentielles au succès en investissement. Les portefeuilles diversifiés peuvent parfois sous-performer à court terme, mais ils réduisent le risque et sont récompensés à long terme. Cela implique de détenir des fonds largement diversifiés pour s’assurer de posséder les gagnants de demain. Les investisseurs en actions reçoivent une prime parce qu’ils sont prêts à supporter la volatilité et les baisses. Il est plus facile de rester discipliné lorsqu’on a une vision à long terme et un portefeuille bien conçu, en ligne avec sa tolérance au risque et ses objectifs personnels. Comme l’écrivait récemment le gestionnaire de portefeuille Ben Carlson : « Il est plus facile de traverser les périodes difficiles quand on sait ce qu’on achète, ce qu’on détient et pourquoi. » Le succès en investissement ne vient pas du market timing, du stock picking ou des modes passagères. Comme le prouvent 125 ans de données, la clé, c’est la pensée à long terme.

Laissez-nous vous aider à sécuriser votre héritage et à faire une différence. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services complets de transfert de patrimoine et de planification philanthropique.

Contactez-nous

Découvrez d’autres réflexions sur les finances personnelles et l’investissement dans nos articles de blogue, livres électroniques et balados sur le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital, ainsi que sur notre site Sujet Capital.