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Nos meilleurs conseils de 2025

Nos meilleurs conseils de 2025

Une année qui a défié les prévisions et réaffirmé l'importance d'une approche disciplinée en matière d'investissement

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Alors que l'année 2025 touche à sa fin, le moment est venu de revenir sur l'année écoulée. Elle a été pour le moins mouvementée.

Mais malgré cette volatilité, les investisseurs ont bénéficié pour la troisième année consécutive de rendements exceptionnels, en particulier ceux qui ont ignoré le bruit des grands titres et sont restés fidèles à une approche disciplinée à long terme.

Voici nos meilleurs conseils de l'année écoulée, des perspectives qui méritent d'être conservées pour 2026.

1. Ignorez les experts

Après deux années de gains exceptionnels sur les marchés boursiers en 2023 et 2024, de nombreux experts ont prédit une « décennie perdue » et mis en garde contre l'inflation, les menaces géopolitiques et les troubles politiques. Les marchés ont défié ces prévisions pessimistes.

Les actions ont connu une année exceptionnelle. Le marché boursier canadien dans son ensemble a enregistré une hausse impressionnante de 29,96 % depuis le début de l'année, tandis que le marché américain dans son ensemble a bondi de 17,17 % en dollars américains à la fin du mois de novembre.

Les marchés internationaux et émergents ont également enregistré des rendements exceptionnels. Les actions des marchés développés à grande et moyenne capitalisation ont progressé de 23,83 %, tandis que celles des marchés émergents à grande et moyenne capitalisation ont affiché un gain de 26,76 %.

La leçon à retenir : investissez en vous basant sur une stratégie d'investissement à long terme, et non sur des prévisions ou des émotions.

2. La diversification fonctionne

Après des années de surperformance des actions américaines, l'année 2025 a été celle des actions canadiennes et internationales. Cela souligne notre conseil souvent répété sur l'importance de la diversification.

Nous ne pouvons pas prédire les gagnants de demain. Mais si nous restons largement diversifiés en termes d'actifs et de localisations, nous pouvons être sûrs de profiter de leur hausse.

La recherche soutient cette approche. Nous avons consacré un article de blog à la revue de l’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux de l’année 2025. Il a révélé que les portefeuilles diversifiés à l'échelle mondiale ont généré des rendements ajustés au risque plus élevés au cours des 50 dernières années que les investissements dans des actifs nationaux uniquement dans la grande majorité des pays.

3. Les valorisations ne vous aident pas à anticiper les marchés

En 2025, certains investisseurs se sont inquiétés des valorisations excessives après deux années consécutives de gains exceptionnels sur les actions. Mais les périodes passées ne donnent pas d'indications fiables sur ce qui va se passer dans le futur.

Des études montrent que les marchés boursiers ne sous-performent pas nécessairement après avoir atteint de nouveaux sommets. En fait, les marchés en plein essor sont plus susceptibles de continuer à bien se comporter que de renoncer à leurs gains. Une étude que nous avons citée a révélé qu'après une hausse d'au moins 100 % du marché boursier en une seule année, les marchés ont doublé à nouveau dans 26,4 % des cas au cours des cinq années suivantes. Ils n'ont perdu la totalité de leurs gains que dans 15,3 % des cas.

Ceci dit, il est judicieux de revoir périodiquement vos placements et de les rééquilibrer afin qu'ils restent conformes à vos objectifs d'allocation.

4. Réfléchissez à deux fois avant d'investir dans des placements alternatifs

Les Canadiens fortunés sont souvent approchés par des conseillers qui tentent de leur vendre des placements alternatifs tels que des fonds spéculatifs. Selon Raymond Kerzerho, chercheur principal chez PWL, les données sur les fonds spéculatifs suggèrent que les investisseurs devraient faire preuve d'une extrême prudence et d'un scepticisme accru.

Dans une série de trois articles, Raymond a passé en revue de nombreuses études sur les fonds spéculatifs et a constaté que leurs rendements sont médiocres, leurs frais complexes et difficiles à comprendre, et leurs avantages en matière de diversification limités.

« La réussite financière dépend d'une épargne et d'investissements disciplinés, et non de produits d'investissement sophistiqués qui promettent des rendements élevés », conclut Raymond.

5. L’investissement passif l'emporte sur l'investissement actif

Les fonds gérés activement ont tendance à sous-performer leurs homologues passifs et leurs indices de référence. Le rapport « U.S. Active vs Passive Barometer Mid-Year 2025 » de Morningstar a mesuré la performance des fonds actifs par rapport à celle de leurs homologues passifs, nets de frais.

Il a révélé que seuls 42 % des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse gérés activement ont surpassé leurs homologues passifs en 2024. Sur 10 ans, la sous-performance était encore plus marquée. Seuls 22 % des fonds actifs ont survécu et surpassé leurs homologues passifs.

De même, le tableau de bord SPIVA Canada a révélé que plus de 80 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence en 2024. Sur 10 ans, 93 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence.

6. Les actions surperforment, mais la volatilité est le prix à payer

Depuis 1900, les actions mondiales ont généré un rendement annuel de 9,7 %, dépassant largement les obligations (4,6 %) et les bons du Trésor (3,4 %), selon l’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux de l’année 2025. Dans le même temps, l'inflation s'est élevée à 2,9 % par an.

Mais les investisseurs doivent être prêts à affronter des fluctuations importantes pour profiter des gains. Les actions ont été la classe d'actifs la plus volatile (avec un écart-type de 23,0 %), contre 13,2 % pour les obligations d'État et 7,5 % pour les bons du Trésor.

Si le rendement réel annuel des actions américaines était en moyenne de 8,5 %, cela incluait des années avec des pertes supérieures à 40 %. Il y a également eu six années avec des gains supérieurs à 40 %.

7. La patience est récompensée

Un dollar investi dans un portefeuille d'actions internationales diversifié aurait atteint plus de 16 dollars après inflation depuis 1970, soit un rendement extraordinaire de plus de 1 600 %, selon les recherches de notre collègue Raymond Kerzerho.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l'argent pour les détenteurs à long terme de portefeuilles d'actions diversifiés à l'échelle mondiale », a déclaré Raymond. « Tout ce que les investisseurs avaient à faire était de reporter leur consommation et d'accepter que la volatilité est inévitable. »

Quelle volatilité ? Les marchés ont connu six marchés baissiers (une baisse réelle de plus de 20 %) au cours des 55 dernières années, soit 1,1 baisse de ce type par décennie en moyenne.

« Les investisseurs devraient conserver leur portefeuille et considérer les marchés baissiers comme une partie normale de l'investissement », a déclaré Raymond. « Ces périodes sont le prix d'entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme qui réussissent. »

 

Le véritable risque est de rester à l'écart. Il convient de conclure par une citation pleine de sagesse de Warren Buffett : « Au cours du XXe siècle, les États-Unis ont connu deux guerres mondiales et d'autres conflits militaires traumatisants et coûteux, la Grande Dépression, une douzaine de récessions et de paniques financières, des chocs pétroliers, une épidémie de grippe et la démission d'un président disgracié. Pourtant, le Dow Jones est passé de 66 à 11 497 points. »

Avec ce sage conseil à l'esprit, l'équipe PWL vous souhaite de joyeuses fêtes, en bonne santé et prospères, ainsi qu'une nouvelle année renforcée par les leçons intemporelles de discipline, de patience et de perspective à long terme.

Pour lire d’autres analyses sur la finance personnelle et l’investissement — notre balado, nos blogues, nos livrets électroniques, nos portefeuilles modèles et nos statistiques de marché — visitez le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que notre site Sujet Capital.

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Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les investisseurs sont à la fois euphoriques et nerveux alors que les marchés boursiers continuent d’atteindre de nouveaux sommets historiques.
Sommes-nous dans une bulle ? Un krach se prépare-t-il ? Et si oui, que devons-nous faire pour nous y préparer ?

Les investisseurs passent énormément de temps à craindre un effondrement catastrophique des marchés — particulièrement lorsque ceux-ci s’envolent.
Et qui pourrait les blâmer ? Imaginez le choc de découvrir du jour au lendemain que vous avez perdu 10 ou 20 % de vos économies accumulées au fil d’une vie.
Pourtant, des recherches fascinantes démontrent que les véritables krachs boursiers sont extrêmement rares — bien plus qu’on ne le croit généralement.

Seulement quatre krachs depuis 1887

En réalité, la peur de perdre de l’argent lors d’une correction majeure représente un plus grand risque que le krach lui-même.
Cette peur pousse de nombreux investisseurs à rester à l’écart durant les périodes favorables — qui constituent pourtant la grande majorité de la vie des marchés — comme nous l’avons discuté dans notre plus récent épisode du balado Sujet Capital.

Les investisseurs estiment généralement la probabilité d’un effondrement catastrophique au cours des six prochains mois entre 10 et 20 %, selon un article du Wall Street Journal intitulé « Financial Bubbles Happen Less Often Than You Think », signé par William Goetzmann, professeur de finance et de gestion à l’Université Yale.

Mais à quelle fréquence ces krachs se produisent-ils réellement ?
Depuis 1887, l’indice Dow Jones Industrial Average n’a chuté de plus de 10 % en une seule journée que quatre fois (dont deux durant le krach de 1929), selon Goetzmann.
Vous avez bien lu : quatre jours sur 34 000 séances de bourse.

Les bulles sont l’exception, pas la règle

Goetzmann a étudié 21 marchés boursiers internationaux entre 1900 et 2014 afin de déterminer à quelle fréquence surviennent des bulles se soldant par un krach.
Il définit une bulle comme un doublement rapide des prix boursiers suivi, dans les cinq années suivantes, d’une perte de l’ensemble (ou plus) de ces gains.
« En examinant toutes les périodes possibles de cinq ans, les bulles ne sont survenues que dans moins d’un demi pour cent de celles-ci », conclut-il.

Les bulles marquent nos mémoires et nos livres d’histoire, mais elles demeurent des événements exceptionnels.
Un investisseur ayant conservé un portefeuille d’actions mondiales diversifié depuis 1900 aurait obtenu un rendement annualisé de 9,5 %, malgré les krachs de 1929, 1987 et 2000-2002, la crise financière de 2008 et la chute liée à la pandémie, selon les recherches de Credit Suisse.

Les marchés surmontent guerres et crises

« Les bulles occupent une place démesurée dans notre compréhension historique des marchés financiers », écrit Goetzmann.
« Mais l’une des plus grandes erreurs qu’un investisseur puisse commettre est de se fier à quelques épisodes historiques marquants et d’ignorer les longues périodes entre eux : ces décennies de hausses constantes qui ont jalonné l’histoire des marchés boursiers. »

Comme l’a dit Warren Buffett :

« Au XXe siècle, les États-Unis ont traversé deux guerres mondiales et d’autres conflits militaires traumatisants et coûteux ; la Grande Dépression ; une douzaine de récessions et de paniques financières ; des chocs pétroliers ; une épidémie de grippe ; et la démission d’un président discrédité. Pourtant, le Dow est passé de 66 à 11 497. »

Les marchés ont plus de chances de poursuivre leur hausse après un boom

Mais, me direz-vous, n’y a-t-il pas plus de raisons de s’inquiéter aujourd’hui, après la remarquable envolée des marchés de ces trois dernières années ?
En réalité, les marchés en forte progression ont historiquement plus de chances de continuer à bien performer que de s’effondrer.

Dans une autre étude, Goetzmann a constaté qu’après une hausse d’au moins 100 % en un an, les marchés doublaient de nouveau 26,4 % du temps au cours des cinq années suivantes, et ne rendaient la totalité de leurs gains que dans 15,3 % des cas.
« En résumé, les périodes de boom ont presque deux fois plus de chances de déboucher sur de nouveaux gains que sur un krach dévastateur », résume le journaliste financier Robin Powell.

Les bulles naissent souvent de véritables innovations

Cela s’explique si l’on se rappelle que les manies boursières sur plusieurs années sont souvent alimentées par des révolutions technologiques qui transforment la société et créent une véritable valeur — même si elles s’accompagnent parfois d’excès spéculatifs.

La fameuse bulle de la mer du Sud de 1719-1720 — souvent considérée comme la première grande bulle — a laissé derrière elle des routes commerciales et des infrastructures élargies.
Les années folles des années 1920 ont été propulsées par les avancées de la radio et la production de masse de biens de consommation.
Et la bulle technologique des années 1990 a inauguré l’ère d’Internet, révolutionnant la communication, le commerce et l’accès à l’information.

Rester à l’écart comporte aussi des risques

À l’inverse, tenter de prévoir un krach pour sortir du marché au bon moment est pratiquement impossible — et peut vous priver des journées les plus rentables.
Manquer les 20 meilleures journées de bourse sur une période de 20 ans réduit généralement le rendement total d’environ 50 %, souligne Powell.

« Le conseil financier le plus dangereux semble pourtant tout à fait sensé : “Ne perdez pas d’argent.” »
« Des générations d’investisseurs ont suivi ce principe à la lettre, gardant leurs économies en liquidités ou en obligations en attendant le krach “inévitable”. Ils ont ainsi évité chaque bulle, chaque correction, chaque moment de volatilité… mais aussi 300 ans de création de richesse, faisant de la prudence la stratégie la plus risquée de toutes. »

Rester concentré sur le long terme

Faut-il alors ne rien faire ? Pas tout à fait.
Les marchés en plein essor constituent un bon moment pour revoir votre portefeuille afin de vérifier s’il est toujours aligné sur vos cibles et, au besoin, le rééquilibrer.
Si vos besoins financiers ou votre tolérance au risque ont changé, il peut être judicieux d’en discuter avec votre conseiller afin d’apporter des ajustements à votre stratégie de placement.

On ne peut pas savoir comment se terminera cette phase de hausse, mais on peut cultiver la tranquillité d’esprit en ignorant le bruit du quotidien, en demeurant discipliné et en appréciant les gains constants qu’apporte une approche à long terme.

Pour lire d’autres analyses sur la finance personnelle et l’investissement — notre balado, nos blogues, nos livrets électroniques, nos portefeuilles modèles et nos statistiques de marché — visitez le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que notre site Sujet Capital.

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Réduire l’exposition aux actions américaines ?

Réduire l’exposition aux actions américaines ?

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-il temps de réduire ses placements en actions américaines ? Les inquiétudes des investisseurs se sont intensifiées concernant la performance des marchés boursiers et à la volatilité liée aux tarifs douaniers chez nos voisins du Sud.

Le marché boursier américain dans son ensemble a gagné un modeste 4,2 % en dollars canadiens en 2025 jusqu’à la fin juillet.

C’est bien en deçà des fortes hausses observées dans de nombreux autres pays :

  • Le marché canadien dans son ensemble a bondi de 12 % depuis le début de l’année.

  • Les actions internationales de grande et moyenne capitalisation ont grimpé de 13,5 % en dollars canadiens.

  • Les actions des marchés émergents de grande et moyenne capitalisation ont progressé de 13,6 % en dollars canadiens.

(Consultez notre page sur les Statistiques de marché pour plus de données.)

Fin de la série gagnante ?

Le repli américain est d’autant plus frappant que Wall Street a largement battu les marchés internationaux pendant la majeure partie de la période suivant la crise financière de 2008-2009.

De 2010 à 2024, le marché américain dans son ensemble a rapporté environ 13,5 % par an, contre à peine 4,8 % pour les actions internationales, selon Morningstar Direct.

Ce revirement signifie-t-il que l’ère des rendements supérieurs américains est terminée ? Faut-il réallouer nos portefeuilles en réduisant les actions américaines ?

Des arguments solides en faveur de la diversification

La réponse courte est : non. Comme nous l’avons expliqué dans notre balado sur le même sujet, il existe des arguments convaincants en faveur d’une diversification au sein des actions.

Notre modèle attribue 20 % aux actions canadiennes, 50 % aux actions américaines et 30 % aux actions internationales.

L’équilibre entre actions américaines et internationales reflète leur part respective dans la capitalisation boursière mondiale.

Lorsque les actions américaines ou autres ont surperformé, nous avons rééquilibré pour maintenir ces allocations cibles.

Les actions américaines restent essentielles

Modifier le modèle maintenant reviendrait à pratiquer du « market timing » ou à tenter de prévoir l’avenir. Or, les preuves sont accablantes : cela ne fonctionne pas.

Peu importe les contre-performances à court terme, il est clair que les actions américaines doivent constituer une part importante des portefeuilles de nos clients.

Comme nous l’avons noté en mai, les actions américaines ont généré un rendement annuel impressionnant de 9,7 % depuis 1900, selon l’annuaire UBS sur les rendements des placements mondiaux pour l’année 2025.

« Ne pariez jamais contre l’Amérique »

Warren Buffet l’a résumé ainsi dans sa lettre aux actionnaires de 2020 :

« Malgré quelques interruptions sévères, le progrès économique de notre pays a été époustouflant. Notre conclusion inébranlable : ne pariez jamais contre l’Amérique. »

Les excellents rendements américains sont largement attribuables à la vigueur du dollar américain et à l’essor technologique, incluant les gains spectaculaires des « Magnificent Seven », dont nous avons déjà parlé. De plus, les investisseurs se sont montrés disposés à payer des multiples plus élevés pour les actions américaines.

Mais des rendements élevés s’accompagnent d’un prix : la volatilité. Depuis 1900, les actions américaines ont connu six années avec des rendements annuels inférieurs à -40 %. Il est essentiel de patienter pendant ces phases de baisse pour récolter les gains à long terme.

Des valorisations américaines à des niveaux historiques extrêmes

Que peut-on s’attendre des actions américaines dans les prochaines années ? Certains analystes prévoient un ralentissement de la croissance des bénéfices. D’autres estiment qu’elles pourraient continuer à sous-performer en raison de valorisations excessives, malgré les résultats en retrait cette année.

Selon la firme AQR Capital Management, ces valorisations pourraient refléter des « attentes trop optimistes » quant à la croissance future et à la prime de rendement américaine. « À la fin de 2024, les valorisations relatives étaient à un niveau historiquement extrême, et nous pensons qu’un retour vers la moyenne est une hypothèse plus prudente que la projection d’une hausse supplémentaire. »

AQR rappelle aussi que « les États-Unis ont déjà sous-performé le reste du monde pendant de longues périodes, par exemple durant les décennies 2000, 1980 et 1970. »

La diversification internationale a porté ses fruits

Comme nous le savons, il est notoirement difficile de prévoir les marchés. Les analystes se trompent constamment.

Ce que nous savons, c’est que la diversification internationale a porté ses fruits. Les évolutions boursières de cette année ne font que le confirmer.

L’annuaire UBS pour l’année 2025 apporte d’ailleurs plus de preuves : il a montré que, sur les 50 dernières années, les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque que les investissements uniquement domestiques, et ce, dans presque tous les pays.

La discipline apporte la tranquillité d’esprit

Rester discipliné – s’appuyer sur une stratégie de placement à long terme, largement diversifiée, et éviter de suivre les tendances – nous permet de capter les rendements lorsque le leadership change.

La patience est également essentielle : ne laissez pas les fluctuations à court terme ou les gros titres dicter vos décisions. Les marchés récompensent ceux qui restent investis d’un cycle à l’autre.

Retrouvez nos statistiques de marché, nos portefeuilles modèles, nos commentaires, nos blogues passés, nos livrets numériques et nos balados sur le site de l’équipe Parkyn–Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur notre site Sujet Capital.

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55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-ce que la récompense de l’investissement à long terme en vaut la peine ? Les chiffres répondent massivement oui. Au cours des 55 dernières années, un dollar investi dans un portefeuille d’actions internationales diversifiées aurait crû pour atteindre plus de 16 $ après inflation.
Cela représente un rendement de plus de 1 600 %.
C’est l’une des constatations marquantes du chercheur principal de PWL Capital, Raymond Kerzerho, présentée dans deux récents  blogues et dans notre balado Sujet Capital.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l’argent pour les investisseurs à long terme détenant des portefeuilles d’actions mondiales diversifiées », explique Raymond.
« Puisque les points de bascule entre les différentes phases des cycles boursiers sont largement imprévisibles, la seule façon fiable d’investir de manière rentable est de rester investi pendant des décennies, d’ignorer les distractions médiatiques et de laisser les rendements se composer. »

Enseignements clés pour réussir ses investissements

Raymond a analysé plus d’un demi-siècle d’histoire des marchés et en a tiré les leçons essentielles suivantes pour bâtir la richesse :

  • Restez investi. Cela signifie éviter la négociation active.

  • Soyez patient et adoptez une perspective à long terme.

  • Accordez une place importante aux actions dans votre portefeuille.

Raymond a comparé les rendements de cinq portefeuilles et a constaté qu’un portefeuille d’actions mondiales diversifiées offrait les meilleurs gains.
Un portefeuille composé de 30 % d’actions canadiennes et de 70 % d’actions mondiales (hors Canada) a généré un rendement réel annualisé (après inflation) de 5,19 % de 1970 à 2024. Un dollar investi dans ce portefeuille serait devenu 16,17 $. (Les retenues d’impôt étrangères et les frais de gestion ont été pris en compte pour simuler l’expérience réelle d’un investisseur.)
L’inconvénient : des fluctuations importantes. Avec une volatilité de 12,88 %, ce portefeuille était le plus volatil parmi ceux évalués.

Les gains obligataires ne se répéteront probablement pas

Sans surprise, les gains les plus faibles proviennent du portefeuille obligataire, entièrement investi dans des obligations canadiennes. Mais même les investisseurs en obligations s’en sont bien sortis. Le rendement réel annualisé s’est établi à 3,32 %, avec une valeur réelle finale de 6,03 $ par dollar investi en 1970. La volatilité était de 5,94 %, soit moins de la moitié de celle des actions.
Raymond a également analysé trois portefeuilles mixtes combinant actions et obligations : 40/60, 60/40 et 80/20. Ces portefeuilles ont affiché des rendements et une volatilité intermédiaire entre les scénarios 100 % actions et 100 % obligations.

Il précise que le rendement réel « très élevé » des obligations canadiennes durant cette période était inhabituel et peu susceptible de se reproduire dans les années à venir. Ce rendement était plus de deux fois supérieur à celui des obligations gouvernementales mondiales depuis 1900, et s’explique en grande partie par la baisse des taux obligataires et de l’inflation au Canada de 1982 à 2022.
« Les investisseurs ne devraient pas s’attendre à voir ce type de performance se répéter », écrit Raymond. « Ceux qui souhaitent sérieusement accumuler de la richesse doivent accorder une part importante aux actions. »

Laissez le marché faire son travail

La leçon clé : « Laissez le marché faire son travail », affirme-t-il.
« Certains souriront à l’idée de rester investi pendant 55 ans. Mais même sur 10 ans, les investisseurs ont parfois doublé leur pouvoir d’achat. Réfléchissez-y : les investisseurs n’ont pas travaillé pour cet argent. C’est le marché qui a fait le travail. Tout ce que les investisseurs avaient à faire, c’était de reporter leur consommation et d’accepter que la volatilité est inévitable. »

Et combien de volatilité ?
Au cours des 55 dernières années, les marchés ont connu six marchés baissiers (déclin réel de plus de 20 %), soit en moyenne 1,1 baisse par décennie. Parmi eux, deux marchés baissiers « sévères » (perte de plus de 40 %) : l’un durant le choc pétrolier de 1973-74 et l’autre lors de l’éclatement de la bulle technologique de 2000-2003.

En moyenne, les marchés baissiers ont duré 21 mois, avec un recul moyen de 34 % (calculé mensuellement).

63 % du temps en marché baissier ou en reprise

Le retour aux niveaux d’avant la baisse a pris en moyenne 49 mois. Durant cette période de reprise, les marchés ont enregistré une progression moyenne de 57 %.
Fait intéressant : les marchés baissiers et les périodes de reprise ont représenté 63 % du temps entre 1970 et 2024. Cela signifie que les investisseurs ont passé près des deux tiers de leur temps soit en perte, soit en phase de récupération.

Qu’arrive-t-il après que les marchés ont retrouvé leurs sommets d’avant la baisse ? C’est là que la patience a véritablement porté ses fruits. En moyenne, les marchés ont continué de progresser pendant 41 mois supplémentaires, avec des gains de 79 %.

Les marchés baissiers : une étape normale de l’investissement

La conclusion de Raymond ? « Les investisseurs doivent conserver leur portefeuille et s’attendre à vivre des marchés baissiers. C’est une étape normale de l’investissement », a-t-il affirmé dans notre balado.
« Les investisseurs à succès tolèrent de longues périodes de rendements faibles ou même négatifs. Ces périodes représentent le prix d’entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme. »

Ceux qui s’en tiennent à une stratégie de placement diversifiée et à long terme sont amplement récompensés grâce à la capitalisation des rendements.
« Les investisseurs qui ont bénéficié de cette capitalisation ont évité de négocier activement et ont laissé le marché faire son travail », explique Raymond. « Le fait de négocier interrompt la capitalisation des rendements. Ce sont les banques d’investissement et les plateformes de négociation qui profitent de votre activité de trading, pas vous. »

Si vous quittez le marché, vous risquez de cristalliser des pertes et de manquer les bénéfices inévitables de la reprise et de l’expansion.
Comme le conclut Raymond : « Il suffit de rééquilibrer, jamais d’abandonner. Votre portefeuille est conçu pour la vie. Ce n’est pas une solution temporaire. »

Consultez nos articles, nos livres électroniques et nos balados sur la finance personnelle et l’investissement sur le site web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Sujet Capital.
Vous trouverez les billets de blogue de Raymond Kerzerho
ici et ici et ici.

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Nos meilleurs conseils d'investissement pour 2024

Nos meilleurs conseils d'investissement pour 2024 

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

L'année écoulée a été extraordinaire pour les actions. En 2024, les investisseurs ont fait fi des taux d'intérêt élevés et des avertissements concernant un éventuel ralentissement économique, ce qui a permis aux actions d'atteindre plusieurs nouveaux sommets historiques.

Au cours du premier semestre 2024, l'indice S&P 500 a connu son 13e meilleur démarrage annuel depuis 1950. À la fin du mois de décembre, l'indice total du marché américain avait grimpé de 34,31 % en dollar canadiens, tandis que les actions canadiennes avaient grimpé de 21,65 % et que les actions internationales à grande et moyenne capitalisation avaient gagné 12,63 % en dollars canadiens.

À l'aube d'une nouvelle année, nous avons souhaité revenir sur certains de nos articles de blog les plus populaires de 2024.

  1. Les coups de circuit d’hier ne permettent pas de gagner les matchs d’aujourd’hui.

    Nous avons rappelé aux lecteurs de garder à l'esprit le conseil classique de Babe Ruth lorsqu'ils ont entendu parler des « Sept Magnifiques » qui ont si bien performé l'année dernière.

    Les actions dites « Mag 7 », telles que NVIDIA, Microsoft et Apple, ont enregistré des performances exceptionnelles. Mais ce n'était pas la première fois, qu'une petite poignée d'entreprises vedettes faisait tourner les têtes ou dominait les marchés.

    Une analyse du Wall Street Journal portant sur 10 entreprises leaders en termes de capitalisation boursière a révélé que ces sociétés ont sous-performé le marché boursier américain de 6 points de pourcentage au cours des cinq années qui ont suivi leur arrivée à la première place. Comme nous le disons souvent chez PWL, il ne faut pas courir après les rendements passés !

     

  2. La patience est payante : Les conseils de Warren Buffett aux investisseurs.

    Nous avons partagé des conseils d'investissement tirés de la lettre d'information annuelle de Warren Buffett aux actionnaires de Berkshire Hathaway. Le plus célèbre investisseur en actions au monde estime que pour réussir, il faut être patient face à la volatilité des marchés et conserver ses positions à long terme, sans chercher à anticiper les marchés.

    « Il est plus difficile qu'on ne le pense de prédire quelles [entreprises] seront les gagnantes et les perdantes. Et ceux qui vous disent qu'ils connaissent la réponse sont généralement soit des personnes qui se font des illusions, soit des vendeurs d'huile de serpent », a déclaré M. Buffett.

     

  3. Lorsque les actions ont atteint de nouveaux sommets, nous avons discuté de la manière dont les investisseurs devaient réagir.

    Faut-il attendre une correction avant d'augmenter ses investissements ? Faut-il prendre des bénéfices ?

    Tout porte à croire que la hausse des actions est un signe normal et sain de la vigueur de l'économie. Selon RBC Global Asset Management, le marché américain des actions a atteint 1 250 nouveaux sommets depuis 1950, soit 16 par an.

    Les marchés ne reculent pas nécessairement après avoir atteint des sommets. En fait, le rapport de RBC et une deuxième étude de Dimensonal Fund Advisors ont montré que les rendements obtenus après des sommets historiques n'étaient pas sensiblement différents de ceux obtenus en investissant à d'autres moments.

  4. La quasi-totalité de la création de richesse provient généralement d'un très petit nombre d'actions.

    Quel est ce nombre minuscule ?

    Une nouvelle étude montre que seulement 4 % des actions ont été à l'origine de la totalité de la création de richesse boursière par rapport à un investissement sans risque dans des bons du Trésor entre 1926 et 2023. Une majorité d'actions - 51,6 % pour être exact - ont en fait eu des rendements composés négatifs au cours de cette période. En d'autres termes, la plupart des actions ont perdu de l'argent au cours de leur vie.

    Étant donné que nous ne pouvons pas connaître à l'avance les futures étoiles, l'auteur de l'étude, Hendrik Bessembinder, a conclu qu'il est préférable de détenir l'ensemble du marché par l'intermédiaire de fonds indiciels largement diversifiés. La recherche appuie fortement les stratégies d'investissement axées sur la détention passive d'un portefeuille d'actions bien diversifié dans une perspective à long terme - l'approche que nous utilisons chez PWL.

  5. Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ? Pas nécessairement, comme nous l'avons indiqué dans notre blog.

    Dans le cadre d'une expérience, on a cherché à savoir comment 118 étudiants diplômés d'universités américaines - dont 90 % suivent des programmes de finance ou de MBA - se comporteraient sur les marchés s'ils avaient accès au Wall Street Journal de la veille.

    Il s'est avéré que les résultats n'étaient pas très bons. Les étudiants ont obtenu un rendement moyen d'à peine 3,2 %, ce qui revient à dire qu'ils n'ont à peine atteint le seuil de rentabilité. Un peu moins de la moitié des étudiants (45 %) ont perdu de l'argent, tandis que 16 % ont fait faillite. Ils n'ont réalisé des transactions gagnantes que dans 51,5 % des cas.

    Ces résultats médiocres sont en fait bien meilleurs que ceux des 1 500 personnes qui ont tenté la même expérience sur le site web des auteurs de l'étude. Leur résultat médian était une perte de 30 %, tandis que 36 % ont tout perdu.

    Ces résultats illustrent une fois de plus à quel point il est difficile de deviner l'évolution des marchés. Même les informations préalables semblent être inutiles pour la plupart des gens. Elle peut même être ruineuse pour certains.

    Comme nous le disons souvent chez PWL, anticiper le marché est un pari. Les données montrent qu'il est préférable d'adopter un plan d'investissement à long terme que l'on respecte avec discipline.

 

Au nom de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital, nous vous souhaitons, à vous et à votre famille, santé, prospérité et bonheur dans tout ce que vous ferez en 2025 !

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Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ?

Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ? 

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les marchés sont difficiles à prédire, même avec des informations en avance  

Imaginez posséder une boule de cristal qui vous permet de voir les nouvelles de demain à l’avance. Vous pourriez en profiter pour devenir riche ! 
Pas si vite, avertit le statisticien et écrivain financier Nassim Nicholas Taleb, auteur du best-seller The Black Swan: The Impact of the Highly Improbable. "Si vous donnez à un investisseur les nouvelles du lendemain 24 heures à l’avance, il serait ruiné en moins d’un an", prévient-il. 
L’affirmation de Taleb est désormais soutenue par une étude menée par Victor Haghani et James White de la société de gestion financière Elm Wealth.

 

L’expérience de trading à partir du

Ils ont mené une expérience avec 118 étudiants diplômés d’universités américaines — dont 90 % étaient dans des programmes de finance ou de MBA — pour tester l'affirmation de Taleb. 
Chaque étudiant a reçu 50 $ et la première page publiée du Wall Street Journal (avec les données de prix des marchés masquées) pour 15 jours aléatoires entre 2008 et 2022. Ils ont ensuite eu l’occasion de parier sur la performance du S&P 500 et des obligations du Trésor américain à 30 ans le lendemain. 
Ils pouvaient soit parier sur une position longue (c'est-à-dire parier que le marché augmenterait) ou parier pour une position courte (parier qu’il baisserait). Ils avaient également la possibilité d’utiliser un effet de levier allant jusqu’à 50 fois, ce qui signifie qu'ils pouvaient emprunter pour augmenter la taille de leurs transactions et potentiellement gagner (ou perdre) plus d’argent.

 

Les étudiants ont à peine rentabilisé leurs paris

L’étude "Crystal Ball Trading Challenge" (que vous pouvez essayer vous-même ici) a montré à quel point il est difficile de prédire les marchés, même si l’on dispose d’informations en avance. Les étudiants ont fait passer leurs 50 $ à 51,62 $, ce qui représente un rendement moyen de seulement 3,2 %. Le résultat était statistiquement équivalent à un résultat nul, comme l’a noté le document. 
Un peu moins de la moitié des étudiants (45 %) ont perdu de l’argent, tandis que 16 % ont tout perdu. Les joueurs ont effectué des transactions gagnantes seulement 51,5 % du temps. 
Bien que les étudiants aient parié correctement sur la direction des obligations 56,2 % du temps, ils n'avaient raison à propos du S&P 500 que dans 48,2 % des cas. De plus, ils ont amplifié leurs erreurs en utilisant davantage de levier pour leurs paris sur les actions (où ils se sont trompés plus souvent) que pour leurs paris sur les obligations.

 

Les participants ordinaires ont perdu 30 % 

Malgré ces résultats médiocres, les étudiants ont obtenu de bien meilleurs résultats que les quelque 1 500 personnes qui ont joué au jeu sur le site des auteurs de l’étude. Le résultat médian de ces participants a été une perte de 30 %. Seuls 40 % ont réalisé un profit, et 36 % ont tout perdu. 
L’étude, intitulée "When a Crystal Ball Isn’t Enough to Make You Rich" (Quand une boule de cristal ne suffit pas à vous rendre riche), a également inclus les résultats d’un groupe sélect de cinq traders très expérimentés  
Mais même eux se sont souvent trompés. Ils ont effectué des paris perdants 37 % du temps. L’étude a révélé qu’ils s’en sont mieux sortis que les étudiants principalement en raison de la manière dont ils ont utilisé stratégiquement la taille de leurs positions pour effectuer de plus gros paris lorsqu’ils avaient plus de confiance.

“Taleb a raison”

Les résultats supérieurs de ces professionnels expérimentés suggèrent qu’il existe des compétences enseignables dans l’investissement discrétionnaire 
Mais pour la grande majorité des gens, "en grande partie, nous pensons que Taleb a raison", ont conclu les auteurs. 
" C'est une leçon d'humilitéHaghani à propos des résultats. "Même si vous avez les nouvelles à l’avance, c’est toujours très difficile de faire de l’allocation d’actifs ou quoi que ce soit avec une grande chance d’avoir raison, sans parler de ne pas savoir ce qui va se passer."

Le timing du marché est un pari

Cette étude est un autre bon exemple de la difficulté de deviner ce que feront les marchés. Même avec des informations en avance, la plupart des gens ne semblent pas en bénéficier, et cela peut même être catastrophique pour certains. 
Dans le monde réel, où nous n’avons pas les nouvelles du lendemain, le timing du marché est encore plus un pari. 
Investir ne devrait pas être un jeu de hasard. Les données montrent qu'il est préférable d’avoir un portefeuille diversifié et un plan d’investissement à long terme, que vous suivez avec discipline. Cela peut vous aider à ignorer les grands titres et à mieux capter les rendements que les marchés ont à offrir. 
Nous pouvons laisser les boules de cristal pour les foires.

Vous trouverez d'autres commentaires et idées sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, livrets électroniques et balados sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.  

 

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