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Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

Investir dans une bulle: Le vrai risque, c’est de rester à l’écart

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les investisseurs sont à la fois euphoriques et nerveux alors que les marchés boursiers continuent d’atteindre de nouveaux sommets historiques.
Sommes-nous dans une bulle ? Un krach se prépare-t-il ? Et si oui, que devons-nous faire pour nous y préparer ?

Les investisseurs passent énormément de temps à craindre un effondrement catastrophique des marchés — particulièrement lorsque ceux-ci s’envolent.
Et qui pourrait les blâmer ? Imaginez le choc de découvrir du jour au lendemain que vous avez perdu 10 ou 20 % de vos économies accumulées au fil d’une vie.
Pourtant, des recherches fascinantes démontrent que les véritables krachs boursiers sont extrêmement rares — bien plus qu’on ne le croit généralement.

Seulement quatre krachs depuis 1887

En réalité, la peur de perdre de l’argent lors d’une correction majeure représente un plus grand risque que le krach lui-même.
Cette peur pousse de nombreux investisseurs à rester à l’écart durant les périodes favorables — qui constituent pourtant la grande majorité de la vie des marchés — comme nous l’avons discuté dans notre plus récent épisode du balado Sujet Capital.

Les investisseurs estiment généralement la probabilité d’un effondrement catastrophique au cours des six prochains mois entre 10 et 20 %, selon un article du Wall Street Journal intitulé « Financial Bubbles Happen Less Often Than You Think », signé par William Goetzmann, professeur de finance et de gestion à l’Université Yale.

Mais à quelle fréquence ces krachs se produisent-ils réellement ?
Depuis 1887, l’indice Dow Jones Industrial Average n’a chuté de plus de 10 % en une seule journée que quatre fois (dont deux durant le krach de 1929), selon Goetzmann.
Vous avez bien lu : quatre jours sur 34 000 séances de bourse.

Les bulles sont l’exception, pas la règle

Goetzmann a étudié 21 marchés boursiers internationaux entre 1900 et 2014 afin de déterminer à quelle fréquence surviennent des bulles se soldant par un krach.
Il définit une bulle comme un doublement rapide des prix boursiers suivi, dans les cinq années suivantes, d’une perte de l’ensemble (ou plus) de ces gains.
« En examinant toutes les périodes possibles de cinq ans, les bulles ne sont survenues que dans moins d’un demi pour cent de celles-ci », conclut-il.

Les bulles marquent nos mémoires et nos livres d’histoire, mais elles demeurent des événements exceptionnels.
Un investisseur ayant conservé un portefeuille d’actions mondiales diversifié depuis 1900 aurait obtenu un rendement annualisé de 9,5 %, malgré les krachs de 1929, 1987 et 2000-2002, la crise financière de 2008 et la chute liée à la pandémie, selon les recherches de Credit Suisse.

Les marchés surmontent guerres et crises

« Les bulles occupent une place démesurée dans notre compréhension historique des marchés financiers », écrit Goetzmann.
« Mais l’une des plus grandes erreurs qu’un investisseur puisse commettre est de se fier à quelques épisodes historiques marquants et d’ignorer les longues périodes entre eux : ces décennies de hausses constantes qui ont jalonné l’histoire des marchés boursiers. »

Comme l’a dit Warren Buffett :

« Au XXe siècle, les États-Unis ont traversé deux guerres mondiales et d’autres conflits militaires traumatisants et coûteux ; la Grande Dépression ; une douzaine de récessions et de paniques financières ; des chocs pétroliers ; une épidémie de grippe ; et la démission d’un président discrédité. Pourtant, le Dow est passé de 66 à 11 497. »

Les marchés ont plus de chances de poursuivre leur hausse après un boom

Mais, me direz-vous, n’y a-t-il pas plus de raisons de s’inquiéter aujourd’hui, après la remarquable envolée des marchés de ces trois dernières années ?
En réalité, les marchés en forte progression ont historiquement plus de chances de continuer à bien performer que de s’effondrer.

Dans une autre étude, Goetzmann a constaté qu’après une hausse d’au moins 100 % en un an, les marchés doublaient de nouveau 26,4 % du temps au cours des cinq années suivantes, et ne rendaient la totalité de leurs gains que dans 15,3 % des cas.
« En résumé, les périodes de boom ont presque deux fois plus de chances de déboucher sur de nouveaux gains que sur un krach dévastateur », résume le journaliste financier Robin Powell.

Les bulles naissent souvent de véritables innovations

Cela s’explique si l’on se rappelle que les manies boursières sur plusieurs années sont souvent alimentées par des révolutions technologiques qui transforment la société et créent une véritable valeur — même si elles s’accompagnent parfois d’excès spéculatifs.

La fameuse bulle de la mer du Sud de 1719-1720 — souvent considérée comme la première grande bulle — a laissé derrière elle des routes commerciales et des infrastructures élargies.
Les années folles des années 1920 ont été propulsées par les avancées de la radio et la production de masse de biens de consommation.
Et la bulle technologique des années 1990 a inauguré l’ère d’Internet, révolutionnant la communication, le commerce et l’accès à l’information.

Rester à l’écart comporte aussi des risques

À l’inverse, tenter de prévoir un krach pour sortir du marché au bon moment est pratiquement impossible — et peut vous priver des journées les plus rentables.
Manquer les 20 meilleures journées de bourse sur une période de 20 ans réduit généralement le rendement total d’environ 50 %, souligne Powell.

« Le conseil financier le plus dangereux semble pourtant tout à fait sensé : “Ne perdez pas d’argent.” »
« Des générations d’investisseurs ont suivi ce principe à la lettre, gardant leurs économies en liquidités ou en obligations en attendant le krach “inévitable”. Ils ont ainsi évité chaque bulle, chaque correction, chaque moment de volatilité… mais aussi 300 ans de création de richesse, faisant de la prudence la stratégie la plus risquée de toutes. »

Rester concentré sur le long terme

Faut-il alors ne rien faire ? Pas tout à fait.
Les marchés en plein essor constituent un bon moment pour revoir votre portefeuille afin de vérifier s’il est toujours aligné sur vos cibles et, au besoin, le rééquilibrer.
Si vos besoins financiers ou votre tolérance au risque ont changé, il peut être judicieux d’en discuter avec votre conseiller afin d’apporter des ajustements à votre stratégie de placement.

On ne peut pas savoir comment se terminera cette phase de hausse, mais on peut cultiver la tranquillité d’esprit en ignorant le bruit du quotidien, en demeurant discipliné et en appréciant les gains constants qu’apporte une approche à long terme.

Pour lire d’autres analyses sur la finance personnelle et l’investissement — notre balado, nos blogues, nos livrets électroniques, nos portefeuilles modèles et nos statistiques de marché — visitez le site de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que notre site Sujet Capital.

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Réduire l’exposition aux actions américaines ?

Réduire l’exposition aux actions américaines ?

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-il temps de réduire ses placements en actions américaines ? Les inquiétudes des investisseurs se sont intensifiées concernant la performance des marchés boursiers et à la volatilité liée aux tarifs douaniers chez nos voisins du Sud.

Le marché boursier américain dans son ensemble a gagné un modeste 4,2 % en dollars canadiens en 2025 jusqu’à la fin juillet.

C’est bien en deçà des fortes hausses observées dans de nombreux autres pays :

  • Le marché canadien dans son ensemble a bondi de 12 % depuis le début de l’année.

  • Les actions internationales de grande et moyenne capitalisation ont grimpé de 13,5 % en dollars canadiens.

  • Les actions des marchés émergents de grande et moyenne capitalisation ont progressé de 13,6 % en dollars canadiens.

(Consultez notre page sur les Statistiques de marché pour plus de données.)

Fin de la série gagnante ?

Le repli américain est d’autant plus frappant que Wall Street a largement battu les marchés internationaux pendant la majeure partie de la période suivant la crise financière de 2008-2009.

De 2010 à 2024, le marché américain dans son ensemble a rapporté environ 13,5 % par an, contre à peine 4,8 % pour les actions internationales, selon Morningstar Direct.

Ce revirement signifie-t-il que l’ère des rendements supérieurs américains est terminée ? Faut-il réallouer nos portefeuilles en réduisant les actions américaines ?

Des arguments solides en faveur de la diversification

La réponse courte est : non. Comme nous l’avons expliqué dans notre balado sur le même sujet, il existe des arguments convaincants en faveur d’une diversification au sein des actions.

Notre modèle attribue 20 % aux actions canadiennes, 50 % aux actions américaines et 30 % aux actions internationales.

L’équilibre entre actions américaines et internationales reflète leur part respective dans la capitalisation boursière mondiale.

Lorsque les actions américaines ou autres ont surperformé, nous avons rééquilibré pour maintenir ces allocations cibles.

Les actions américaines restent essentielles

Modifier le modèle maintenant reviendrait à pratiquer du « market timing » ou à tenter de prévoir l’avenir. Or, les preuves sont accablantes : cela ne fonctionne pas.

Peu importe les contre-performances à court terme, il est clair que les actions américaines doivent constituer une part importante des portefeuilles de nos clients.

Comme nous l’avons noté en mai, les actions américaines ont généré un rendement annuel impressionnant de 9,7 % depuis 1900, selon l’annuaire UBS sur les rendements des placements mondiaux pour l’année 2025.

« Ne pariez jamais contre l’Amérique »

Warren Buffet l’a résumé ainsi dans sa lettre aux actionnaires de 2020 :

« Malgré quelques interruptions sévères, le progrès économique de notre pays a été époustouflant. Notre conclusion inébranlable : ne pariez jamais contre l’Amérique. »

Les excellents rendements américains sont largement attribuables à la vigueur du dollar américain et à l’essor technologique, incluant les gains spectaculaires des « Magnificent Seven », dont nous avons déjà parlé. De plus, les investisseurs se sont montrés disposés à payer des multiples plus élevés pour les actions américaines.

Mais des rendements élevés s’accompagnent d’un prix : la volatilité. Depuis 1900, les actions américaines ont connu six années avec des rendements annuels inférieurs à -40 %. Il est essentiel de patienter pendant ces phases de baisse pour récolter les gains à long terme.

Des valorisations américaines à des niveaux historiques extrêmes

Que peut-on s’attendre des actions américaines dans les prochaines années ? Certains analystes prévoient un ralentissement de la croissance des bénéfices. D’autres estiment qu’elles pourraient continuer à sous-performer en raison de valorisations excessives, malgré les résultats en retrait cette année.

Selon la firme AQR Capital Management, ces valorisations pourraient refléter des « attentes trop optimistes » quant à la croissance future et à la prime de rendement américaine. « À la fin de 2024, les valorisations relatives étaient à un niveau historiquement extrême, et nous pensons qu’un retour vers la moyenne est une hypothèse plus prudente que la projection d’une hausse supplémentaire. »

AQR rappelle aussi que « les États-Unis ont déjà sous-performé le reste du monde pendant de longues périodes, par exemple durant les décennies 2000, 1980 et 1970. »

La diversification internationale a porté ses fruits

Comme nous le savons, il est notoirement difficile de prévoir les marchés. Les analystes se trompent constamment.

Ce que nous savons, c’est que la diversification internationale a porté ses fruits. Les évolutions boursières de cette année ne font que le confirmer.

L’annuaire UBS pour l’année 2025 apporte d’ailleurs plus de preuves : il a montré que, sur les 50 dernières années, les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré de meilleurs rendements ajustés au risque que les investissements uniquement domestiques, et ce, dans presque tous les pays.

La discipline apporte la tranquillité d’esprit

Rester discipliné – s’appuyer sur une stratégie de placement à long terme, largement diversifiée, et éviter de suivre les tendances – nous permet de capter les rendements lorsque le leadership change.

La patience est également essentielle : ne laissez pas les fluctuations à court terme ou les gros titres dicter vos décisions. Les marchés récompensent ceux qui restent investis d’un cycle à l’autre.

Retrouvez nos statistiques de marché, nos portefeuilles modèles, nos commentaires, nos blogues passés, nos livrets numériques et nos balados sur le site de l’équipe Parkyn–Doyon La Rochelle de PWL Capital ainsi que sur notre site Sujet Capital.

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55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

55 ans de données : rester investi a porté ses fruits

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Est-ce que la récompense de l’investissement à long terme en vaut la peine ? Les chiffres répondent massivement oui. Au cours des 55 dernières années, un dollar investi dans un portefeuille d’actions internationales diversifiées aurait crû pour atteindre plus de 16 $ après inflation.
Cela représente un rendement de plus de 1 600 %.
C’est l’une des constatations marquantes du chercheur principal de PWL Capital, Raymond Kerzerho, présentée dans deux récents  blogues et dans notre balado Sujet Capital.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l’argent pour les investisseurs à long terme détenant des portefeuilles d’actions mondiales diversifiées », explique Raymond.
« Puisque les points de bascule entre les différentes phases des cycles boursiers sont largement imprévisibles, la seule façon fiable d’investir de manière rentable est de rester investi pendant des décennies, d’ignorer les distractions médiatiques et de laisser les rendements se composer. »

Enseignements clés pour réussir ses investissements

Raymond a analysé plus d’un demi-siècle d’histoire des marchés et en a tiré les leçons essentielles suivantes pour bâtir la richesse :

  • Restez investi. Cela signifie éviter la négociation active.

  • Soyez patient et adoptez une perspective à long terme.

  • Accordez une place importante aux actions dans votre portefeuille.

Raymond a comparé les rendements de cinq portefeuilles et a constaté qu’un portefeuille d’actions mondiales diversifiées offrait les meilleurs gains.
Un portefeuille composé de 30 % d’actions canadiennes et de 70 % d’actions mondiales (hors Canada) a généré un rendement réel annualisé (après inflation) de 5,19 % de 1970 à 2024. Un dollar investi dans ce portefeuille serait devenu 16,17 $. (Les retenues d’impôt étrangères et les frais de gestion ont été pris en compte pour simuler l’expérience réelle d’un investisseur.)
L’inconvénient : des fluctuations importantes. Avec une volatilité de 12,88 %, ce portefeuille était le plus volatil parmi ceux évalués.

Les gains obligataires ne se répéteront probablement pas

Sans surprise, les gains les plus faibles proviennent du portefeuille obligataire, entièrement investi dans des obligations canadiennes. Mais même les investisseurs en obligations s’en sont bien sortis. Le rendement réel annualisé s’est établi à 3,32 %, avec une valeur réelle finale de 6,03 $ par dollar investi en 1970. La volatilité était de 5,94 %, soit moins de la moitié de celle des actions.
Raymond a également analysé trois portefeuilles mixtes combinant actions et obligations : 40/60, 60/40 et 80/20. Ces portefeuilles ont affiché des rendements et une volatilité intermédiaire entre les scénarios 100 % actions et 100 % obligations.

Il précise que le rendement réel « très élevé » des obligations canadiennes durant cette période était inhabituel et peu susceptible de se reproduire dans les années à venir. Ce rendement était plus de deux fois supérieur à celui des obligations gouvernementales mondiales depuis 1900, et s’explique en grande partie par la baisse des taux obligataires et de l’inflation au Canada de 1982 à 2022.
« Les investisseurs ne devraient pas s’attendre à voir ce type de performance se répéter », écrit Raymond. « Ceux qui souhaitent sérieusement accumuler de la richesse doivent accorder une part importante aux actions. »

Laissez le marché faire son travail

La leçon clé : « Laissez le marché faire son travail », affirme-t-il.
« Certains souriront à l’idée de rester investi pendant 55 ans. Mais même sur 10 ans, les investisseurs ont parfois doublé leur pouvoir d’achat. Réfléchissez-y : les investisseurs n’ont pas travaillé pour cet argent. C’est le marché qui a fait le travail. Tout ce que les investisseurs avaient à faire, c’était de reporter leur consommation et d’accepter que la volatilité est inévitable. »

Et combien de volatilité ?
Au cours des 55 dernières années, les marchés ont connu six marchés baissiers (déclin réel de plus de 20 %), soit en moyenne 1,1 baisse par décennie. Parmi eux, deux marchés baissiers « sévères » (perte de plus de 40 %) : l’un durant le choc pétrolier de 1973-74 et l’autre lors de l’éclatement de la bulle technologique de 2000-2003.

En moyenne, les marchés baissiers ont duré 21 mois, avec un recul moyen de 34 % (calculé mensuellement).

63 % du temps en marché baissier ou en reprise

Le retour aux niveaux d’avant la baisse a pris en moyenne 49 mois. Durant cette période de reprise, les marchés ont enregistré une progression moyenne de 57 %.
Fait intéressant : les marchés baissiers et les périodes de reprise ont représenté 63 % du temps entre 1970 et 2024. Cela signifie que les investisseurs ont passé près des deux tiers de leur temps soit en perte, soit en phase de récupération.

Qu’arrive-t-il après que les marchés ont retrouvé leurs sommets d’avant la baisse ? C’est là que la patience a véritablement porté ses fruits. En moyenne, les marchés ont continué de progresser pendant 41 mois supplémentaires, avec des gains de 79 %.

Les marchés baissiers : une étape normale de l’investissement

La conclusion de Raymond ? « Les investisseurs doivent conserver leur portefeuille et s’attendre à vivre des marchés baissiers. C’est une étape normale de l’investissement », a-t-il affirmé dans notre balado.
« Les investisseurs à succès tolèrent de longues périodes de rendements faibles ou même négatifs. Ces périodes représentent le prix d’entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme. »

Ceux qui s’en tiennent à une stratégie de placement diversifiée et à long terme sont amplement récompensés grâce à la capitalisation des rendements.
« Les investisseurs qui ont bénéficié de cette capitalisation ont évité de négocier activement et ont laissé le marché faire son travail », explique Raymond. « Le fait de négocier interrompt la capitalisation des rendements. Ce sont les banques d’investissement et les plateformes de négociation qui profitent de votre activité de trading, pas vous. »

Si vous quittez le marché, vous risquez de cristalliser des pertes et de manquer les bénéfices inévitables de la reprise et de l’expansion.
Comme le conclut Raymond : « Il suffit de rééquilibrer, jamais d’abandonner. Votre portefeuille est conçu pour la vie. Ce n’est pas une solution temporaire. »

Consultez nos articles, nos livres électroniques et nos balados sur la finance personnelle et l’investissement sur le site web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Sujet Capital.
Vous trouverez les billets de blogue de Raymond Kerzerho
ici et ici et ici.

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Nos meilleurs conseils d'investissement pour 2024

Nos meilleurs conseils d'investissement pour 2024 

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

L'année écoulée a été extraordinaire pour les actions. En 2024, les investisseurs ont fait fi des taux d'intérêt élevés et des avertissements concernant un éventuel ralentissement économique, ce qui a permis aux actions d'atteindre plusieurs nouveaux sommets historiques.

Au cours du premier semestre 2024, l'indice S&P 500 a connu son 13e meilleur démarrage annuel depuis 1950. À la fin du mois de décembre, l'indice total du marché américain avait grimpé de 34,31 % en dollar canadiens, tandis que les actions canadiennes avaient grimpé de 21,65 % et que les actions internationales à grande et moyenne capitalisation avaient gagné 12,63 % en dollars canadiens.

À l'aube d'une nouvelle année, nous avons souhaité revenir sur certains de nos articles de blog les plus populaires de 2024.

  1. Les coups de circuit d’hier ne permettent pas de gagner les matchs d’aujourd’hui.

    Nous avons rappelé aux lecteurs de garder à l'esprit le conseil classique de Babe Ruth lorsqu'ils ont entendu parler des « Sept Magnifiques » qui ont si bien performé l'année dernière.

    Les actions dites « Mag 7 », telles que NVIDIA, Microsoft et Apple, ont enregistré des performances exceptionnelles. Mais ce n'était pas la première fois, qu'une petite poignée d'entreprises vedettes faisait tourner les têtes ou dominait les marchés.

    Une analyse du Wall Street Journal portant sur 10 entreprises leaders en termes de capitalisation boursière a révélé que ces sociétés ont sous-performé le marché boursier américain de 6 points de pourcentage au cours des cinq années qui ont suivi leur arrivée à la première place. Comme nous le disons souvent chez PWL, il ne faut pas courir après les rendements passés !

     

  2. La patience est payante : Les conseils de Warren Buffett aux investisseurs.

    Nous avons partagé des conseils d'investissement tirés de la lettre d'information annuelle de Warren Buffett aux actionnaires de Berkshire Hathaway. Le plus célèbre investisseur en actions au monde estime que pour réussir, il faut être patient face à la volatilité des marchés et conserver ses positions à long terme, sans chercher à anticiper les marchés.

    « Il est plus difficile qu'on ne le pense de prédire quelles [entreprises] seront les gagnantes et les perdantes. Et ceux qui vous disent qu'ils connaissent la réponse sont généralement soit des personnes qui se font des illusions, soit des vendeurs d'huile de serpent », a déclaré M. Buffett.

     

  3. Lorsque les actions ont atteint de nouveaux sommets, nous avons discuté de la manière dont les investisseurs devaient réagir.

    Faut-il attendre une correction avant d'augmenter ses investissements ? Faut-il prendre des bénéfices ?

    Tout porte à croire que la hausse des actions est un signe normal et sain de la vigueur de l'économie. Selon RBC Global Asset Management, le marché américain des actions a atteint 1 250 nouveaux sommets depuis 1950, soit 16 par an.

    Les marchés ne reculent pas nécessairement après avoir atteint des sommets. En fait, le rapport de RBC et une deuxième étude de Dimensonal Fund Advisors ont montré que les rendements obtenus après des sommets historiques n'étaient pas sensiblement différents de ceux obtenus en investissant à d'autres moments.

  4. La quasi-totalité de la création de richesse provient généralement d'un très petit nombre d'actions.

    Quel est ce nombre minuscule ?

    Une nouvelle étude montre que seulement 4 % des actions ont été à l'origine de la totalité de la création de richesse boursière par rapport à un investissement sans risque dans des bons du Trésor entre 1926 et 2023. Une majorité d'actions - 51,6 % pour être exact - ont en fait eu des rendements composés négatifs au cours de cette période. En d'autres termes, la plupart des actions ont perdu de l'argent au cours de leur vie.

    Étant donné que nous ne pouvons pas connaître à l'avance les futures étoiles, l'auteur de l'étude, Hendrik Bessembinder, a conclu qu'il est préférable de détenir l'ensemble du marché par l'intermédiaire de fonds indiciels largement diversifiés. La recherche appuie fortement les stratégies d'investissement axées sur la détention passive d'un portefeuille d'actions bien diversifié dans une perspective à long terme - l'approche que nous utilisons chez PWL.

  5. Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ? Pas nécessairement, comme nous l'avons indiqué dans notre blog.

    Dans le cadre d'une expérience, on a cherché à savoir comment 118 étudiants diplômés d'universités américaines - dont 90 % suivent des programmes de finance ou de MBA - se comporteraient sur les marchés s'ils avaient accès au Wall Street Journal de la veille.

    Il s'est avéré que les résultats n'étaient pas très bons. Les étudiants ont obtenu un rendement moyen d'à peine 3,2 %, ce qui revient à dire qu'ils n'ont à peine atteint le seuil de rentabilité. Un peu moins de la moitié des étudiants (45 %) ont perdu de l'argent, tandis que 16 % ont fait faillite. Ils n'ont réalisé des transactions gagnantes que dans 51,5 % des cas.

    Ces résultats médiocres sont en fait bien meilleurs que ceux des 1 500 personnes qui ont tenté la même expérience sur le site web des auteurs de l'étude. Leur résultat médian était une perte de 30 %, tandis que 36 % ont tout perdu.

    Ces résultats illustrent une fois de plus à quel point il est difficile de deviner l'évolution des marchés. Même les informations préalables semblent être inutiles pour la plupart des gens. Elle peut même être ruineuse pour certains.

    Comme nous le disons souvent chez PWL, anticiper le marché est un pari. Les données montrent qu'il est préférable d'adopter un plan d'investissement à long terme que l'on respecte avec discipline.

 

Au nom de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital, nous vous souhaitons, à vous et à votre famille, santé, prospérité et bonheur dans tout ce que vous ferez en 2025 !

Lisez d'autres commentaires et réflexions sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, livres électroniques et podcasts sur le site Web de l'équipe de PWL Capital Parkyn-Doyon La Rochelle et sur notre site Web Sujet Capital.  

 

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Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ?

Une boule de cristal peut-elle vous rendre riche ? 

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Les marchés sont difficiles à prédire, même avec des informations en avance  

Imaginez posséder une boule de cristal qui vous permet de voir les nouvelles de demain à l’avance. Vous pourriez en profiter pour devenir riche ! 
Pas si vite, avertit le statisticien et écrivain financier Nassim Nicholas Taleb, auteur du best-seller The Black Swan: The Impact of the Highly Improbable. "Si vous donnez à un investisseur les nouvelles du lendemain 24 heures à l’avance, il serait ruiné en moins d’un an", prévient-il. 
L’affirmation de Taleb est désormais soutenue par une étude menée par Victor Haghani et James White de la société de gestion financière Elm Wealth.

 

L’expérience de trading à partir du

Ils ont mené une expérience avec 118 étudiants diplômés d’universités américaines — dont 90 % étaient dans des programmes de finance ou de MBA — pour tester l'affirmation de Taleb. 
Chaque étudiant a reçu 50 $ et la première page publiée du Wall Street Journal (avec les données de prix des marchés masquées) pour 15 jours aléatoires entre 2008 et 2022. Ils ont ensuite eu l’occasion de parier sur la performance du S&P 500 et des obligations du Trésor américain à 30 ans le lendemain. 
Ils pouvaient soit parier sur une position longue (c'est-à-dire parier que le marché augmenterait) ou parier pour une position courte (parier qu’il baisserait). Ils avaient également la possibilité d’utiliser un effet de levier allant jusqu’à 50 fois, ce qui signifie qu'ils pouvaient emprunter pour augmenter la taille de leurs transactions et potentiellement gagner (ou perdre) plus d’argent.

 

Les étudiants ont à peine rentabilisé leurs paris

L’étude "Crystal Ball Trading Challenge" (que vous pouvez essayer vous-même ici) a montré à quel point il est difficile de prédire les marchés, même si l’on dispose d’informations en avance. Les étudiants ont fait passer leurs 50 $ à 51,62 $, ce qui représente un rendement moyen de seulement 3,2 %. Le résultat était statistiquement équivalent à un résultat nul, comme l’a noté le document. 
Un peu moins de la moitié des étudiants (45 %) ont perdu de l’argent, tandis que 16 % ont tout perdu. Les joueurs ont effectué des transactions gagnantes seulement 51,5 % du temps. 
Bien que les étudiants aient parié correctement sur la direction des obligations 56,2 % du temps, ils n'avaient raison à propos du S&P 500 que dans 48,2 % des cas. De plus, ils ont amplifié leurs erreurs en utilisant davantage de levier pour leurs paris sur les actions (où ils se sont trompés plus souvent) que pour leurs paris sur les obligations.

 

Les participants ordinaires ont perdu 30 % 

Malgré ces résultats médiocres, les étudiants ont obtenu de bien meilleurs résultats que les quelque 1 500 personnes qui ont joué au jeu sur le site des auteurs de l’étude. Le résultat médian de ces participants a été une perte de 30 %. Seuls 40 % ont réalisé un profit, et 36 % ont tout perdu. 
L’étude, intitulée "When a Crystal Ball Isn’t Enough to Make You Rich" (Quand une boule de cristal ne suffit pas à vous rendre riche), a également inclus les résultats d’un groupe sélect de cinq traders très expérimentés  
Mais même eux se sont souvent trompés. Ils ont effectué des paris perdants 37 % du temps. L’étude a révélé qu’ils s’en sont mieux sortis que les étudiants principalement en raison de la manière dont ils ont utilisé stratégiquement la taille de leurs positions pour effectuer de plus gros paris lorsqu’ils avaient plus de confiance.

“Taleb a raison”

Les résultats supérieurs de ces professionnels expérimentés suggèrent qu’il existe des compétences enseignables dans l’investissement discrétionnaire 
Mais pour la grande majorité des gens, "en grande partie, nous pensons que Taleb a raison", ont conclu les auteurs. 
" C'est une leçon d'humilitéHaghani à propos des résultats. "Même si vous avez les nouvelles à l’avance, c’est toujours très difficile de faire de l’allocation d’actifs ou quoi que ce soit avec une grande chance d’avoir raison, sans parler de ne pas savoir ce qui va se passer."

Le timing du marché est un pari

Cette étude est un autre bon exemple de la difficulté de deviner ce que feront les marchés. Même avec des informations en avance, la plupart des gens ne semblent pas en bénéficier, et cela peut même être catastrophique pour certains. 
Dans le monde réel, où nous n’avons pas les nouvelles du lendemain, le timing du marché est encore plus un pari. 
Investir ne devrait pas être un jeu de hasard. Les données montrent qu'il est préférable d’avoir un portefeuille diversifié et un plan d’investissement à long terme, que vous suivez avec discipline. Cela peut vous aider à ignorer les grands titres et à mieux capter les rendements que les marchés ont à offrir. 
Nous pouvons laisser les boules de cristal pour les foires.

Vous trouverez d'autres commentaires et idées sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, livrets électroniques et balados sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.  

 

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Naviguer dans les turbulences du marché

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par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Restez fidèle à votre plan d’investissement à long terme et ajustez votre répartition si nécessaire   

Les baisses de marché ne sont généralement pas très agréables pour les investisseurs. Mais elles sont souvent l'occasion de faire le point.   

Il est important de se rappeler que les replis occasionnels ne sont pas seulement inévitables, mais qu'ils peuvent être salutaires, même dans un marché haussier vigoureux. Les turbulences du marché peuvent également être l'occasion de vérifier s'il est nécessaire de rééquilibrer notre portefeuille et de revoir nos objectifs de répartition et notre tolérance au risque.  

Dans la première des deux parties de notre revue de marché semestrielle, nous avons examiné la montée en flèche des marchés boursiers au cours du premier semestre 2024. L'indice composite canadien S&P/TSX a progressé de 6,1 % au cours des six premiers mois de l'année. À l'échelle internationale, presque tous les principaux indices que nous suivons ont atteint de nouveaux sommets historiques.  

Les actions américaines se sont particulièrement bien comportées. L'indice S&P 500 a atteint 31 nouveaux records dans la première moitié de l’année, les valeurs technologiques contribuant à faire de l'indice son treizième meilleur départ annuel depuis 1950.  

 

Le repli était inévitable   

 Compte tenu de la longue période de hausse quasi ininterrompue, un repli était inévitable à un moment ou à un autre. En effet, le TSX a commencé le mois d'août par une chute brutale, perdant environ 5 % en trois jours. 

Au sud de la frontière, le S&P 500 a perdu environ 8 % au cours de ces mêmes trois jours avant de se redresser. L'indice NASDAQ-100, à forte composante technologique, a fait pire dans un déclin qui a commencé à la mi-juillet, chutant d'environ 15 % en date du 5 août. Le Japon a été particulièrement malmené, l'indice Nikkei 225 ayant chuté d'environ 25 % entre le pic de la mi-juillet et le creux du 5 août.  

 

Les causes des turbulences varient  

Pourquoi les marchés se sont-ils repliés de la sorte? Certains experts ont incriminé les chiffres décevants de l'emploi aux États-Unis, tandis que d'autres ont pointé du doigt la hausse soudaine du yen japonais et l'éclatement de la bulle technologique. « L'explication la plus simple », a écrit Jason Zweig dans le Wall Street Journal, est que “les marchés se sont déboussolés en début de semaine parce que les marchés sont composés de personnes et que les comportements fous sont contagieux”.  

Le fait est que les replis occasionnels ne sont pas seulement inévitables dans les marchés haussiers sains ; ils sont courants et peuvent même être bénéfiques. Ils peuvent servir de soupape de sécurité lorsque les actions s’emballent trop, et ils constituent une bonne base pour une nouvelle reprise.    

 

“L'incertitude est sous-estimée” 

Les corrections font également partie du risque que les investisseurs prennent pour obtenir un rendement, comme l'a expliqué David Booth, président de Dimensional Fund Advisors, dans un récent commentaire perspicace publié dans Fortune.  

“L'incertitude est sous-estimée”. Sans elle, il n'y aurait pas de surprises, pas de plaisir à regarder du sport et pas de rendement annualisé moyen de 10 % sur le marché boursier au cours du siècle dernier. Tous les investissements comportent des risques - il n'y a pas de garantie de succès. Les investisseurs peuvent être récompensés pour avoir pris le risque de ne pas savoir exactement comment les choses vont se passer ».  

Selon M. Booth, le travail des investisseurs consiste à gérer leur risque : « Cela signifie qu'il faut veiller à ce que nos portefeuilles soient diversifiés entre les régions et les catégories d'actifs.

C'est le bon moment pour rééquilibrer  

Chez PWL, nous sommes tout à fait d'accord. Notre approche de gestion d’investissement passive est fondée sur des données probantes. Elle consiste à gérer le risque à l'aide d’un portefeuille diversifié, axé sur le long terme. Comme la valeur des actifs fluctue, nous procédons régulièrement à un rééquilibrage afin de maintenir les objectifs de répartition.  

Pour les lecteurs qui ne sont pas clients, nous suggérons de revoir régulièrement votre portefeuille pour vérifier s'il est toujours conforme à vos objectifs. Ceci est particulièrement important après une hausse prolongée comme celle que nous avons connue depuis septembre 2022.  

En effet, lors d'un marché haussier, la part des actions dans votre portefeuille peut être beaucoup plus importante qu'elle ne devrait l'être en fonction de votre plan d'investissement et de votre tolérance au risque. Dans ce cas, il peut être nécessaire de rééquilibrer votre portefeuille pour qu'il corresponde à vos objectifs.   

Réfléchissez à vos objectifs et à votre tolérance au risque  

Les récentes turbulences sont également une bonne occasion de réfléchir à vos objectifs d'allocation et à votre tolérance au risque. Assurez-vous qu'ils correspondent toujours à vos besoins et à vos attentes.   

Si vous pensez pouvoir maintenir le cap en cas de correction, il n'y a peut-être pas lieu de changer quoi que ce soit.   

Un conseiller financier compétent peut vous aider à élaborer un plan d'investissement qui vous permettra de disposer de fonds suffisants pour vivre et protéger votre héritage.  

Suivez votre plan d'investissement avec discipline  

La leçon la plus importante est de suivre votre plan d'investissement avec discipline et de faire abstraction des bruits du marché. C'est particulièrement important lorsque les niveaux de bruit augmentent.   

Comme l'a déclaré le gestionnaire de fonds Shelby M. C. Davis, fondateur de Davis Selected Advisers, « l'histoire apporte un éclairage crucial sur les crises de marché : elles sont inévitables, douloureuses et, en fin de compte, surmontables ».  

En effet, depuis le recul des actions au début du mois d'août, les principaux indices canadiens et américains ont récupéré une bonne partie de leurs pertes. Personne ne peut savoir si les turbulences vont se poursuivre, mais nous pouvons avoir l'esprit tranquille en sachant que les replis finissent par se terminer. Et en attendant, suivre un plan d'investissement avec discipline peut vous aider à maintenir le cap.  

Vous trouverez d'autres commentaires et réflexions sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, nos livrets électroniques et notre balado sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.   

 

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