1)   INTRODUCTION:

François Doyon La Rochelle:

Bienvenue à Sujet Capital, un Balado mensuel à propos de la gestion passive de portefeuille et de la planification financière et fiscale pour les investisseurs à long terme.

Vos hôtes pour ce Balado sont James Parkyn et moi-même François Doyon La Rochelle, tous deux gestionnaires de portefeuilles avec PWL Capital.

Au programme aujourd’hui pour l’épisode #80:

Nous discutons de l'histoire et des perspectives des bulles financières.

Bonne écoute !

2)   BULLES FINANCIÈRES – INVESTIR AU-DELÀ DE LA PEUR DES BULLES :

François Doyon La Rochelle:

Je vais commencer pour nos auditeurs. 

Nos derniers podcasts ont abordé l'histoire des cycles de marché, les rendements à long terme des marchés financiers et la répartition des actifs, en examinant en particulier le poids des actions américaines par rapport aux actions internationales.  On a expliqué comment les rendements récents des marchés financiers ont largement dépassé les rendements espérés à long terme, ce qui pourrait entraîner une baisse des rendements futurs.  

Le prochain sujet connexe concerne la valorisation des marchés, parce que les marchés ont atteint des sommets historiques.  Actuellement, il y a un déluge de manchettes négatives :  après tout on est en septembre et, historiquement c’est le pire mois pour les marchés. On voit des manchettes affirmer sans retenu qu’on est dans une bulle.

En bout de ligne, ce qui est important pour les investisseurs, c'est comment ils vont gérer leurs émotions dans cette mer de prévisions. Nous avons toujours dit à nos auditeurs qu'il est impératif qu'ils ignorent le bruit médiatique autour de la finance. Même si c'est plus facile à dire qu'à faire. 

Ça nous amène au sujet d'aujourd'hui, qui porte sur l'histoire et les perspectives des bulles financières. Alors, James, par où veux-tu commencer ?

James Parkyn:

Merci pour cette introduction, François. C'est un sujet d'actualité. J'ai récemment lu dans le Wall Street Journal un article rédigé par William Goetzmann, professeur de finance renommé à l'université de Yale, intitulé « Les bulles financières sont moins fréquentes que vous ne le pensez ». Je pense que partager ses recherches sera très utile pour nos auditeurs, parce que c'est un message formidable pour contrer tout le bruit négatif.

François Doyon La Rochelle:

Pour nos auditeurs, William Goetzmann est professeur de finance et de gestion à la Yale School of Management et chercheur associé au National Bureau of Economic Research. En 2018, il a reçu le prix James R. Vertin de la Chartered Financial Analysts Institute Research Foundation « pour l'ensemble de ses recherches remarquables par leur pertinence et leur valeur durable pour les professionnels de l'investissement ». Donc, James, qu'est-ce que les recherches du professeur Goetzmann ont trouvé sur les bulles des marchés financiers ?

James Parkyn:

François, je pense qu’on doit d'abord expliquer à nos auditeurs c'est quoi une bulle financière.  Les recherches du professeur Goetzmann confirment que le terme « bulle » a été utilisé pour la première fois pour désigner une crise financière survenue il y a 300 ans, avec la bulle de la British South Sea entre 1711 et 1720.  À partir de cette crise, les bulles des marchés financiers ont fini par signifier que les cours des actions étaient gonflés et fragiles, sans réels fondements, et vulnérables à un éclatement soudain. 

Je cite son article du WSJ : « Dans mes recherches sur plus d'un siècle de rendements boursiers mondiaux, j'ai cherché à déterminer la fréquence des bulles. Je les ai définies comme un doublement rapide des cours boursiers suivi d'un krach qui a fait perdre tous les gains, ou plus, réalisés au cours de l'année suivante ou des cinq années suivantes. En examinant toutes ces périodes de cinq ans possibles, les bulles ne se sont produites que dans moins de 0,5 % d'entre elles. » Elles sont donc très rares.

François Doyon La Rochelle:

James, cette découverte est d’une importance considérable pour les investisseurs à long terme. Le professeur Goetzmann écrit dans son article “Bubble investing: Learning from history” que, et je cite : « La connaissance générale de l'histoire financière semble être en corrélation avec les événements extrêmes du marché. Par exemple, la comparaison la plus proche avec la bulle Internet des années 1990 est la flambée des cours boursiers américains dans les années 1920. Pendant la crise financière de 2008, la presse financière a fréquemment fait référence aux bulles passées, ces périodes d'euphorie du marché suivies d'une forte baisse des prix. » Il fait allusion à la façon dont les médias financiers font souvent référence à ces événements extrêmes sur les marchés lors de nouvelles périodes de volatilité extrême. Si vous interrogez la plupart des gens sur l'histoire des marchés financiers, ils mentionnent tous ces périodes de volatilité négative extrême.

James Parkyn:

François, je pense que la plupart des investisseurs, lorsqu'ils pensent à une bulle financière, se souviennent de la période des dot-com de la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000. A ce moment, de nombreuses actions technologiques très performantes de l'indice NASDAQ, qui ne généraient que peu ou pas de revenus, ont atteint des valorisations de plusieurs milliards de dollars. Les investisseurs, animés par un biais classique de récence et de FOMO (Fear of missing out, ou peur de passer à côté), ont cru à des projections trop optimistes concernant l'ampleur et la durabilité de la croissance des actions de la période des dot-com. Les manchettes à ce moment-là vantaient l'idée que la valorisation intrinsèque n'était plus pertinente pour faire un investissement.

Je cite le professeur Goetzmann dans son article publié dans le Wall Street Journal : « Lorsque la bulle Internet a éclaté en mars 2000, le Nasdaq a chuté de près de 78 % par rapport à son sommet. Bon nombre des titres les plus performantes de l'époque ont plongé de plus de 90 % et une grande partie des entreprises Internet ont disparu ».

François Doyon La Rochelle:

J'ajouterais, James, que les bulles ont historiquement touché la plupart des classes d'actifs, notamment les actions dans les années 1920, les matières premières avec la bulle de l'uranium et, plus récemment, l'immobilier américain dans les années 2000. Il est important de noter que les bulles se forment généralement en raison d'une liquidité monétaire excessive dans le système financier et/ou d'un changement dans la psychologie des investisseurs.

James Parkyn:

J'ajouterais, François, que les recherches du professeur Goetzmann démontrent que les bulles sont très rares. Dans son article du WSJ, il déclare : « Les bulles occupent une place importante dans notre compréhension historique des marchés financiers. Elles sont mémorables. Elles sont colorées. Elles font peur. Elles soulèvent des questions sur la psychologie des investisseurs et la folie des foules. Lorsque tout va bien, nous nous demandons si nous allons être pris dans la prochaine grande bulle. » Et c'est là, à mon avis, François, où nous en sommes actuellement.

Mais je cite le message central de son article du WSJ : « L'une des plus grandes erreurs qu'un investisseur puisse commettre est de se fier à une poignée d'épisodes historiques colorés et d'ignorer les longs intervalles qui les séparent : la succession de gains discrets que les marchés boursiers ont enregistrés au cours des décennies et des siècles depuis qu’ils existent. Un statisticien vous dira que plus votre échantillon de données est petit, moins il est fiable pour établir des prévisions, en particulier lorsque l'échantillon est choisi précisément parce qu'il est intéressant. »

François Doyon La Rochelle:

James, Robin Powell, un journaliste financier britannique et auteur que nous suivons, a également récemment écrit un article sur les recherches du professeur Goetzmann.  Je vais partager une citation de son article intitulé « L'illusion de la bulle financière : pourquoi la crainte d'un krach coûte plus cher aux investisseurs que les krachs eux-mêmes », et je cite : « Le conseil financier le plus dangereux semble parfaitement sensé : « Ne perdez pas d'argent. » Des générations d'investisseurs ont suivi cette sagesse à la lettre, gardant leurs économies en sécurité sous forme d'espèces et d'obligations en attendant le krach « inévitable » du marché. Ils ont réussi à éviter toutes les bulles, toutes les corrections, tous les moments de volatilité. Ils ont également manqué 300 ans de création de richesse, faisant de la sécurité la stratégie la plus risquée de toutes. »

James Parkyn:

Eh bien François, je pense que c'est très bien dit. Les résultats des recherches du professeur Goetzmann, qui a examiné les données du marché depuis les années 1700 dans 21 pays, remettent en question tout ce que les investisseurs pensent savoir sur la probabilité d'un krach et le timing du marché. Ses enquêtes, menées en collaboration avec le lauréat du prix Nobel Robert Shiller, montrent systématiquement que les investisseurs estiment de 10 % à 20 % la probabilité d'un effondrement catastrophique du marché au cours d'une période de six mois. Pourtant, comme on l’a cité, dans son article du WSJ, lorsque Goetzmann a analysé le comportement réel du marché de 1900 à 2014, en examinant toutes les périodes de cinq ans possibles sur les marchés boursiers mondiaux, des bulles financières se sont produites dans moins de 0,5 % de ces périodes.

François Doyon La Rochelle:

James, Robin Powell a un point de vue intéressant à ce sujet. Je le cite à nouveau : « Cet écart de perception n'est pas seulement une curiosité académique, il représente la différence entre l'appréciation du capital et la destruction de richesse pour des millions d'investisseurs. À l'instar d'un détecteur de fumée qui se déclenche chaque fois que vous faites griller du pain, nos systèmes de détection des krachs sont devenus si sensibles aux fausses alertes que nous abandonnons complètement la cuisine, manquant ainsi des décennies de repas parfaitement bons, tout en étant obsédés par les rares occasions où quelque chose brûle réellement. »

James Parkyn:

François, dans notre podcast n° 75, lorsqu’on a abordé l’annuaire UBS sur les rendements en placement mondiaux, utilisant les données des professeurs Dimson March et Staunton, qui ont commencé en 1900, un investisseur américain à long terme qui s'en est tenu à un portefeuille d'actions diversifié sur les marchés mondiaux a obtenu un rendement d'environ 9,5 % par an. Et François, ce rendement a été obtenu malgré tous les événements historiques extrêmes tels que le krach de 1929, la Grande Dépression, la perte de plus de 20 % en une seule journée du Dow et du S&P en 1987, l'éclatement de la bulle Internet, la crise financière mondiale de 2008-2009 ou l'effondrement lié à la Covid.

François Doyon La Rochelle:

Même les krachs les plus spectaculaires qui se sont produit en une seule journée sont remarquablement rares. Depuis 1887, l’indice Dow Jones a chuté de plus de 10 % en une seule séance exactement quatre fois. Quatre jours sur environ 34 000 séances de bourse. La croissance normale et progressive des marchés l'emporte largement sur ses échecs spectaculaires occasionnels.

James Parkyn:

François, pour moi, le « krach » de 1987 a été ma première véritable expérience de la volatilité extrême des marchés. Je me souviens très bien que les plus grands titres de l’époque, comme Bell, se transigeaient avec des écarts entre le cours acheteur et le cours vendeur de plus de 3 dollars !

François Doyon La Rochelle:

James, c'est fou ! Aujourd'hui, l'écart sur une journée de négociation normale est de quelques cents. Alors pourquoi est-ce que tu penses que les investisseurs ont tendance à croire que les bulles ou les krachs sont beaucoup plus susceptibles de se produire qu'ils ne le sont en réalité selon les données historiques ?

James Parkyn:

François, le professeur Goetzmann a récemment publié un article de recherche intitulé « Crash Narratives ».  Dans ses dernières recherches, il utilise l'intelligence artificielle pour analyser le contenu des médias afin de voir comment le ton et les messages des publications financières peuvent influencer les investisseurs pendant les périodes d'extrême volatilité des marchés. Ses conclusions montrent comment la couverture médiatique déforme les probabilités d'événements extrêmes. Robin Powell en parle dans son article, que je le cite : « Les journaux ne titrent pas « Le marché progresse modestement pour la 12e séance consécutive » ou « Le portefeuille des investisseurs affiche un rendement annuel composé de 8 % ». Le drame fait vendre des journaux, pas les intérêts composés. Ça crée un biais de disponibilité où les krachs mémorables semblent beaucoup plus probables que la création de richesse ennuyeuse, malgré les preuves historiques qui montrent le contraire. »

François Doyon La Rochelle:

James, les êtres humains ne sont tout simplement pas programmés pour traiter les données historiques du marché. La finance comportementale souligne que les investisseurs ont beaucoup plus peur des pertes qu'ils ne sont attirés émotionnellement par les gains. Comme le dit Robin Powell : « Les êtres humains ont évolué pour survivre à des menaces physiques immédiates, et non pour évaluer des probabilités statistiques sur plusieurs décennies. Une fréquence de catastrophe de 0,5 % semble insignifiante par rapport à la peur viscérale générée par les images saisissantes du krach de 1929 ou de 2008. Notre cerveau traite ces événements rares mais mémorables comme des échantillons représentatifs, malgré leur insignifiance statistique. »

James Parkyn:

Pour moi, François, les recherches du professeur Goetzmann mets en évidence les puissants impacts économiques qui découlent des innovations qui surviennent souvent pendant les bulles. Ces périodes spéculatives historiques coïncident souvent avec une véritable transformation économique. Le défi n'est pas d'identifier l'innovation ou la croissance, mais de déterminer quelles entreprises spécifiques survivront et prospéreront. Ça nécessite une sélection de titres qui déjoue même les investisseurs les plus sophistiqués.

Comme on l’a dit précédemment, l'éclatement de la bulle des dot-com a détruit des billions de dollars de richesse, tout en préservant les entreprises qui allaient finalement dominer les deux décennies suivantes. Amazon, Alphabet (Google), Apple, Microsoft, NVDIA et d'autres grandes valeurs technologiques ont atteint un sommet entre fin 1999 et mars 2000.  Elles se sont ensuite effondrées, entraînant une décennie perdue pour les actions américaines.  Aujourd'hui, ces actions sont les grandes gagnantes de la révolution informatique qui a débuté dans les années 1980.

François Doyon La Rochelle:

James, de la même manière, les marchés actuels sont stimulés par tout ce qui touche à l'intelligence artificielle. Même si certaines entreprises spécialisées dans l'IA peuvent s'avérer être des échecs, le changement technologique sous-jacent sera probablement transformationnel. Les investisseurs qui fuient le secteur entier en raison de craintes de bulle risquent de passer à côté d'opportunités légitimes de création de richesse.

James Parkyn:

François, d'après mon expérience, je sais que les véritables ravages causés par la crainte d'un krach ne se produisent pas pendant les krachs eux-mêmes, mais pendant les périodes où les investisseurs restent sur la touche. Les recherches du professeur Goetzmann montrent que les périodes de boom ont presque deux fois plus de chances d'entraîner des gains supplémentaires que les krachs dévastateurs.

Il affirme que la théorie financière traditionnelle suggère que les marchés devraient devenir plus dangereux à mesure que les prix augmentent, mais les données historiques compliquent cette relation intuitive. Si la probabilité d'une catastrophe augmente statistiquement pendant les périodes d'expansion, elle reste remarquablement faible en termes absolus. Même après que les marchés ont doublé de valeur, la probabilité d'un krach sur cinq ans passe de pratiquement zéro à environ 15 %. Ça représente un peu moins d'une chance sur six.

François Doyon La Rochelle:

On l’a souvent mentionné, mais la croissance composée des rendements rend ces erreurs de timing particulièrement coûteuses.  Dimensional propose d'excellents graphiques à ce sujet et Robin Powell souligne dans son article que « le simple fait de manquer les 20 meilleurs jours de bourse sur une période de 20 ans réduit généralement le rendement total d'environ 50 %. Puisque que plusieurs de ces meilleurs jours se produisent pendant les phases de reprise volatiles qui suivent les krachs ».

James Parkyn:

François, les stratégies visant à éviter les krachs garantissent souvent de passer à côté des rebonds qui créent la prospérité à long terme. Le temps passé sur le marché est plus important que le timing du marché. Le timing implique deux décisions : quand vendre (si vous êtes investi) et quand racheter. Vous devez prendre deux bonnes décisions. Ça crée un paradoxe fascinant pour les investisseurs. Les périodes de boom représentent à la fois le summum des opportunités et le summum de l'anxiété. Les marchés qui ont doublé sont exposés à des risques de krach plus élevés que pendant les périodes normales, mais ils sont également plus susceptibles de doubler que de s'effondrer.

François Doyon La Rochelle:

James, ça nous amène à nous concentrer sur le comportement des investisseurs. Le défi émotionnel consiste à garder une certaine perspective alors que les médias font état d'une couverture médiatique négative intense. Je voudrais à nouveau partager une excellente citation de Robin Powell : « La finance comportementale professionnelle révèle pourquoi ce paradoxe tourmente les investisseurs. La hausse des prix crée une dissonance cognitive : nous voulons participer à la création de prospérité, mais tout semble « trop cher » par rapport aux normes historiques. Ce malaise s'intensifie à mesure que la période d'expansion se poursuit, rendant la sortie anticipée de plus en plus prudente, malgré les preuves suggérant le contraire. La solution passe par la compréhension de la probabilité par rapport à la certitude. Une probabilité de krach de 15 % signifie une probabilité de 85 % d'éviter les krachs. Aucune personne rationnelle ne refuserait un jeu de hasard offrant 85 % de chances de gains substantiels contre 15 % de chances de pertes temporaires, mais c'est exactement comme ça que se comportent les investisseurs pendant les périodes de boom. »

James Parkyn:

François, comme nos auditeurs réguliers le savent, on aime partager les citations de Warren Buffett dans notre podcast. Mais aujourd'hui, François, j'en ai une de son mentor Benjamin Graham. Dans son livre classique The Intelligent Investor, Graham déclare : « À court terme, le marché est une machine à voter, mais à long terme, c'est une machine à peser. »

Cette réflexion suggère que l'angoisse de la catastrophe remettra en question notre mentalité d'investisseur à long terme et réduira finalement les rendements de notre portefeuille.

François Doyon La Rochelle:

Les bulles financières captivent notre imagination, mais les recherches du professeur Goetzmann, qui couvrent 300 ans, révèlent qu'il s'agit d'événements exceptionnellement rares. Les investisseurs influencés par les médias financiers sont tentés par le timing du marché, par crainte de perdre une partie importante de leur fortune. Robin Powell le dit bien : « Le véritable destructeur de richesse n'est pas les krachs boursiers, mais le comportement qu'ils inspirent aux investisseurs. » Jason Zweig, dans son blog The Intelligent Investor du 9 septembre 2025, déclare : « Nos émotions ne prédisent pas ce qui va se passer, elles post-créent ce qui s'est passé. »

James Parkyn:

C'est très bien dit, j'adore ces citations. Mais il est intéressant de noter, François, que cette étude sur les bulles des marchés financiers nous apprend que c'est principalement la crainte d'une perte catastrophique due à un krach boursier qui nous pousse à adopter un mauvais comportement d'investisseur et à succomber au market timing.  Comme nos auditeurs le savent, nous insistons sur ce point dans la plupart de nos podcasts. 

Ma dernière citation est tirée de l'article du professeur Goetzmann dans le WSJ, dans lequel il déclare : « Est-il possible d'éviter les bulles ? Il est notoirement difficile de deviner en temps réel si un boom boursier va s'effondrer ».

François Doyon La Rochelle:

James je vais conclure pour nos auditeurs. Une expérience d'investissement réussie repose sur la prise répétée de bonnes décisions d'investissement. Ça nous ramène, James, à l'importance d’avoir une perspective à long terme et, avec elle, une compréhension des lois du risque et du rendement.  Je recommande à nos auditeurs de toujours tenir compte de leurs objectifs à long terme, de leur profil de risque, de leur capacité à prendre des risques et de leur horizon temporel lorsqu'ils bâtissent leur portefeuille.

Sur ce, j'espère que nos auditeurs ont trouvé notre discussion sur les bulles financières utile pour les aider à prendre des décisions judicieuses concernant leur placement. Les investisseurs doivent toujours revenir à la perspective du risque et du rendement et aussi à l'importance de la diversification et de l'allocation d'actifs. Comme le savent nos auditeurs réguliers, ceci est au cœur de notre philosophie d'investissement.

3)   CONCLUSION

François Doyon La Rochelle:

Merci James Parkyn d’avoir partagé ton expertise et ton savoir aujourd’hui.

James Parkyn:

Il m’a fait plaisir François.

François Doyon La Rochelle:

Hé bien c’est tout pour ce 80ième épisode de Sujet Capital!  Nous espérons que vous avez aimé.

N’hésitez pas à nous envoyer vos questions et suggestions. Vous pouvez nous joindre par courriel à: sujetcapital@pwlcapital.com

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Encore une fois, merci d’être à l’écoute et joignez-vous à nous pour notre prochain épisode à paraitre le 29 octobre. N’oubliez pas de consulter le site Web de sujet capital pour voir nos derniers blogues.

A bientôt.