Le premier semestre haussier de 2024

Le premier semestre haussier de 2024  

par James Parkyn - PWL Capital - Montréal

Un début impressionnant pour les actions, mais limité par les récentes turbulences : première partie de notre bilan semestriel    

Dans ce blogue, nous allons passer en revue les performances des marchés depuis le début de l'année 2024. C'est un sujet que nous abordons deux fois par an pour vous aider à mieux évaluer la performance de votre portefeuille.  

Notre analyse se divise en deux parties. Tout d'abord, nous présenterons notre revue de la performance des marchés des capitaux pour le premier semestre 2024. Dans notre prochain blogue, nous nous pencherons sur les turbulences qui ont secoué les marchés au cours des premiers jours du mois d'août et sur les mesures à prendre pour protéger votre portefeuille.  

La volatilité récente mise à part, l'année 2024 a démarré sur les chapeaux de roue. Les actions se sont appuyées sur le puissant rallye de 2023, qui a permis à l'indice S&P 500 d'enregistrer un rendement impressionnant de 15,8 % au cours des deux derniers mois de l'année.  

 

Un rebond malgré les incertitudes  

Comme nous l'avons mentionné dans notre récent podcast, les bons résultats de 2024 ont été obtenus en dépit d'une multitude d'incertitudes. L'inflation persistante s'est traduite par des taux d'intérêt élevés prolongés qui ont eu un impact sur l'économie. Les experts du marché ont spéculé sur la possibilité d'un atterrissage en douceur, voire d'une récession.  

À cela s'ajoutent l'instabilité liée à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les conflits au Moyen-Orient, la rivalité entre les superpuissances des États-Unis et de la Chine et les campagnes électorales animées dans plusieurs grandes puissances, notamment aux États-Unis.   

Mais malgré les vents contraires, les marchés boursiers ont fait fi des doutes. Comme le dit l'adage de Wall Street, le marché haussier a escaladé un mur d'inquiétude. En outre, la croissance du produit intérieur brut est restée positive au Canada, aux États-Unis et dans la zone euro, et l'inflation a commencé à diminuer, ce qui a permis à certaines banques centrales (comme celle du Canada) de commencer à réduire leurs taux.  

 

Les obligations à court terme l'emportent sur les obligations à long terme  

Comment les marchés se sont-ils comportés au cours du premier semestre 2024 ? En ce qui concerne les titres à revenu fixe, les taux au Canada et aux États-Unis restent bien supérieurs à la moyenne des 20 dernières années.  

Au Canada, le taux de l'obligation à 10 ans du gouvernement canadien était de 3,5 % le 30 juin, soit 100 points de base au-dessus de la moyenne des 20 dernières années, qui est de 2,5 %. Aux États-Unis, le taux des bons du Trésor à 10 ans était d'environ 4,4 % le 30 juin, soit 140 points de base au-dessus de la moyenne des 20 dernières années, qui est de 3,0 %.   

Depuis le début de l'année, les obligations canadiennes à court terme étaient en hausse de 1,6 % au 30 juin, tandis que l'ensemble du marché obligataire, qui détient des échéances plus longues, était en baisse de 0,4 %. (Rappelons que les rendements et les prix des obligations évoluent en sens inverse).   

 

Presque tous les indices boursiers ont atteint de nouveaux sommets  

Les marchés des actions se sont beaucoup mieux comportés. Tous les principaux indices que nous suivons ont enregistré des rendements positifs importants au cours du premier semestre de l'année, atteignant de nouveaux sommets historiques. Les actions américaines se sont particulièrement bien comportées, le S&P 500 ayant atteint 31 nouveaux sommets en milieu d'année.  

L'indice MSCI Emerging Markets a fait exception, car il a été affecté par la mauvaise performance des actions chinoises, qui malgré la hausse récente reste en baisse de près de 42 % par rapport à leur plus haut historique.  

Au Canada, l'indice composé S&P/TSX a progressé de 6,1% au cours du premier semestre. Les actions de type croissance de grandes et moyennes capitalisations ont mené la danse avec un gain de 7,4 %, contre 4,7 % pour les actions de type valeur de grandes et moyennes capitalisations. Les actions à petite capitalisation ont surpassé les actions à grande et moyenne capitalisation avec une performance de 9,3 %.   

Le S&P 500 a connu son 13eme meilleur démarrage annuel depuis 1950 

Au sud de la frontière, les actions américaines ont également connu une forte progression. L'indice S&P 500 a connu son 13eme meilleur début d'année depuis 1950, tandis que l'indice total du marché américain a enregistré une solide performance de 13,6 % en dollars américains ou de 17,2 % en dollars canadiens.  

Stimulées en grande partie par la montée en flèche des valeurs technologiques, les actions américaines de type croissance à grandes et moyennes capitalisations se sont particulièrement bien comportées. Au 30 juin, elles affichaient un rendement extraordinaire de 24,6 % en dollars canadiens, contre 10,1 % pour les actions de type valeur à grandes et moyennes capitalisations. Les actions américaines à petite capitalisation ont toutefois sous-performé.  

Les actions internationales de grande et moyenne capitalisation des pays développés se sont également bien comportées, en hausse de 11,1 % en devises locales. Les petites capitalisations ont toutefois été à la traîne, avec une performance de seulement 3,8 %. Les actions des marchés émergents se sont également bien comportées, gagnant 11,2 % ; là encore, les actions de type valeur et les petites capitalisations ont été distancées par les actions de type croissance et les grandes capitalisations.  

"Vulnérable à une correction majeure"

Lorsque François et moi avons fait notre bilan semestriel des marchés le 31 juillet, nous nous sommes demandé combien de temps cette surperformance allait durer. "Les 

médias financiers et les analystes de marché affirment que les niveaux de valorisation sont tendus et qu'ils sont vulnérables à une correction majeure".  

Bien que personne ne puisse prédire l'avenir et que le marché soit aléatoire, les marchés boursiers ont subi une forte correction dans les jours qui ont suivi notre podcast.  

Dans notre prochain blogue, nous examinerons ce qui s'est passé et partagerons nos conseils sur la manière de protéger votre portefeuille en période de turbulences.  

Des statistiques de marché plus détaillées sont disponibles sur le site web de Sujet Capital. Lisez d'autres commentaires et points de vue sur les finances personnelles et l'investissement dans nos anciens articles de blog, livrets électroniques et balados sur le site Web de l'équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.   

 

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