Au premier semestre de 2025, les marchés boursiers canadiens et internationaux ont généré des rendements positifs malgré l'incertitude accrue entourant le commerce mondial[1]. La croissance du PIB s'est légèrement accélérée, passant de 2,1 % à 2,2 % au Canada et de 1,2 % à 1,5 % dans l'Union européenne. En revanche, elle a reculé aux États-Unis (de 2,8 % à 2,0 %), au Japon (de 1,7 % à 1,3 %) et au Royaume-Uni (de 1,5 % à 1,3 %), et est restée stable en Chine (5,4 %).

L'inflation est maîtrisée au Canada (en baisse de 1,8 % à 1,7 %), mais supérieure à sa cible de 2 % aux États-Unis (malgré un recul de 2,9 % à 2,4 %). Le taux de chômage au Canada a augmenté, passant de 6,7 % à 6,9 %, tandis qu'il est resté stable aux États-Unis à 4,1 %.

Sur le front des taux d'intérêt, le taux de la Banque du Canada a été abaissé de 3,25 % à 2,75 %, celui de la Banque centrale européenne de 3,00 % à 2,00 %, et le taux cible des fonds fédéraux américains est resté stable à 4,50 %. Alors que l'inflation s'est rapprochée de son objectif de 2 %, la Réserve fédérale américaine hésite à abaisser ses taux d'intérêt, compte tenu de l'effet potentiellement inflationniste de la guerre commerciale lancée par l'administration Trump. Les taux des obligations d'État à dix ans ont augmenté de 3,23 % à 3,27 % au Canada et ont chuté de 4,57 % à 4,23 % aux États-Unis.

Huit des onze secteurs boursiers mondiaux ont enregistré des rendements positifs, les secteurs de l'industrie (12,1 %) et de la finance (11,5 %) étant en tête. Les pays les plus performants ont été la Grèce (46,4 %), la Pologne (45,3 %) et la République tchèque (43,1 %).

Voici nos observations sur les rendements des catégories d'actifs au premier semestre de 2025 :

  • Les indices de titres à revenu fixe canadiens à court terme et sur l'ensemble du marché ont généré des rendements respectifs de 2,2 % et de 1,4 %.

  • Les titres à revenu fixe mondiaux à court terme et sur l'ensemble du marché (couverts en dollars canadiens) ont généré des rendements respectifs de 2,1 % et de 1,9 %.

  • Les actions canadiennes ont généré un rendement de 10,2 %.

  • Les actions américaines ont livré un rendement de 0,2 % en dollars canadiens et de 5,8 % en dollars américains.

  • Les actions des marchés développés internationaux ont produit un rendement de 13,2 % en dollars canadiens et de 7,8 % en devises locales.

  • Les actions des marchés émergents ont généré un rendement de 9,5 % en dollars canadiens.

  • Les actions à petite capitalisation ont fait mieux que les actions à grande capitalisation sur le marché canadien et les marchés développés internationaux. À l'inverse, ce sont les actions à grande capitalisation qui ont surperformé aux États-Unis et dans les marchés émergents.

  • Les actions de croissance ont surclassé les actions de valeur au Canada et aux États-Unis. Inversement, les actions de valeur ont surperformé sur les marchés développés internationaux. Les actions de valeur et de croissance ont généré des rendements similaires sur les marchés émergents.

  • Le dollar américain s'est déprécié par rapport au dollar canadien, réduisant le rendement des actions américaines (mesuré en dollars canadiens) d'environ 5,5 %. À l'inverse, les autres principales devises se sont appréciées par rapport au dollar canadien, dopant le rendement des marchés développés internationaux d'environ 5 %.

Au cours des prochains mois, il est probable que l'incertitude géopolitique persiste. Comme toujours, nous éviterons d'investir en fonction de prévisions politiques et économiques. Personne ne peut prédire avec fiabilité les événements futurs ni la réaction des marchés. Une chose que nous savons toutefois est que, même si un portefeuille d'actions diversifié peut être volatil par moments, il sera vraisemblablement résilient à long terme. Parallèlement, les obligations apportent une certaine stabilité aux portefeuilles. Dans ce contexte, PWL continuera d'investir dans une perspective à long terme et de respecter sa philosophie de diversification mondiale, de faibles coûts et de gestion fiscalement avantageuse.

[1] Sources : DFA, Banque du Canada, Statistique Canada, Réserve fédérale américaine, Département du travail des États-Unis, Eurostat, UK Statistics. Toutes les données de rendement sont calculées en dollars canadiens, sauf indication contraire.        

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